tag:blogger.com,1999:blog-12747736772985518132024-03-13T11:04:01.939+01:00Le Blog de Denis QuévaUnknownnoreply@blogger.comBlogger612125tag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-86859177075238783912024-03-01T15:38:00.004+01:002024-03-01T15:42:36.395+01:00Séries de l'hiver : Yellowstone, This is England, The Durrells, The Restaurant et autres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgItDFBT97lPvH9pehd_y7RiwUQtCPZdUtiQjyhiEYItPX73cuHI-1WdjD2OyjFleRLs5SjaPPmRPqux5l1S81VME8DkdiXY_YoOcezGRLD1dP20CqH8vngdWq3esgrv7HkhMfQaWrzRar-pzZZZWKvtYdJ7QFo3M-3x4cjX_FCWJLmDj99wRlWhelnE4M/s290/yellowstone.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="174" data-original-width="290" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgItDFBT97lPvH9pehd_y7RiwUQtCPZdUtiQjyhiEYItPX73cuHI-1WdjD2OyjFleRLs5SjaPPmRPqux5l1S81VME8DkdiXY_YoOcezGRLD1dP20CqH8vngdWq3esgrv7HkhMfQaWrzRar-pzZZZWKvtYdJ7QFo3M-3x4cjX_FCWJLmDj99wRlWhelnE4M/w400-h240/yellowstone.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"> Que de grands monuments vidéos cet hiver. On s'est régalé !</p><p style="text-align: justify;"><i>Yellowstone</i>, la grande saga US de Paramount est enfin visionnée...à l'exception bien sûr du dernier épisode de sa dernière saison (épisode 9, saison 5) que personne n'a encore vu. Il n'est peut-être pas sûr qu'il existe encore d'ailleurs, car il devait être tourné alors que la grève des scénaristes, en mai 2023 faisait rage, laissant en plan pas mal de séries qui ont eu du mal à continuer ou à se terminer.</p><p style="text-align: justify;">La grève est finie, mais on ne voit rien arriver. Une brouille professionnelle serait en cause entre Kevin Coster, acteur principal et producteur et le reste de la production. Nous aurions donc ici une série inachevée, comme c'était le cas de certaines symphonies... Pourquoi pas. Et on se rappelle au passage que le divertissement vidéo aux Etat Unis est une vraie industrie, comme toutes les autres.</p><p style="text-align: justify;">Entre temps, <i>Yellowstone </i>est devenue une vraie "marque" Paramount avec ses séries dérivées, <a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2023/11/series-de-lete-babylon-berlin-1883-1923.html" target="_blank">dont on a parlé ici</a> et son esthétique bien reconnaissable, à base de grands espaces naturels vides filmés en panoramique.</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes dans le Montana, et de nos jours : il faut le préciser car nous avons affaire à une activité déjà ancienne, dont les derniers représentants occupent la série : l'élevage extensif bovin. Bref, nous sommes dans l'autre pays des cow-boys, le premier étant le Texas. </p><p style="text-align: justify;">Mais un pays extra-ordinaire : l'Etat du Montana compte un million d'habitants sur une superficie de deux tiers de la France. La densité de population y est de moins de 2,5 habitant par km². Mais on y compte 2,5 millions de bovins... Oups, c'est l'Etat le moins dense des Etats Unis après le Wyoming, son voisin, avec lequel il partage le grand parc national du même nom, Yellowstone.</p><p style="text-align: justify;">Autrement dit, le Montana est une espèce de conservatoire naturel et humain, tout juste sorti du XIX° siècle, donc du Far West. Voici pour le cadre, survolé d'ailleurs par un hélicoptère siglé du ranch Dutton.</p><p style="text-align: justify;">Le récit s'organise autour de la vie d'un ranch XXXL. On parle de 3 200 km² par recoupement, car cette superficie n'est pas mentionnée directement dans la série, soit l'équivalent d'une demie Corse quand même. De quoi aiguiser les envies et les convoitises, et à l'échelle de ce domaine hors du commun.</p><p style="text-align: justify;">Tout au long des 47 épisodes (autour de 45 mn, avec des variations jusque 92 mn), on a son compte de fusillades, de meurtres, de vol de bétail, d'intrigues, de règlements de compte... avec quelquefois l'impression de répétition, soulignant les déficiences scénaristiques. Dommage.</p><p style="text-align: justify;">La famille Dullon, celle du patriarche incarné par Kevin Costner n'en finit pas non plus de s'entredéchirer - quelquefois même au sens propre... L'hôpital est souvent visité, quoique situé assez loin si on a bien compris. Pas question ici de détailler l'ensemble bien sûr.</p><p style="text-align: justify;">On est renseigné aussi avec intérêt le fonctionnement institutionnel de l'Etat, entre Gouverneur, Procureur général et Comté dominé par les éleveurs bovins.</p><p style="text-align: justify;">On est aussi intrigué par le fonctionnement de la communauté amérindienne : nous sommes sur territoire Crows. Là aussi, l'histoire de ce peuple n'a pas été vraiment paisible après l'arrivée des européens, comme on s'imagine. </p><p style="text-align: justify;">Mais elle dispose des terres, des prérogatives reconnues par les lois américaines et sa propre gouvernance, que montre de manière détaillée la série. Comme un peu partout aux Etats Unis, les privilèges fiscaux accordés aux <i>premiers habitants</i> leur permettent un certain développement, notamment autour des énormes casinos situés dans les réserves indiennes qui sont de géantes machines à cash. Malheureusement, l'argent ne rachète pas une culture dévastée, avec leurs séquelles sociales et sanitaires. </p><p style="text-align: justify;">Au moins <i>Yellowstone</i> permet il aux spectateur européen de mieux comprendre ce qui se joue là. </p><p style="text-align: justify;">A ce titre, <i>Yellowstone</i> reste une série exceptionnelle malgré ses défauts. On attendra donc son dernier épisode.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGV4yZ64G7I-6hfPnwAXU5F5ez4j2zJi_QG6JVZ8rW9WKMCdB8akBjZDbB0_X4KpCBur4VHWbXCe47xs7Lk9_UQiuHGrv2eA3qMCRBrlnJ1ilBoMFAfN92p2LoMJbznKTvTdf9LCawntw30bvHjqIlLQkp98x80X4qelLqddSez5gd07O-170W5umpXe0/s1200/Thisisengland.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGV4yZ64G7I-6hfPnwAXU5F5ez4j2zJi_QG6JVZ8rW9WKMCdB8akBjZDbB0_X4KpCBur4VHWbXCe47xs7Lk9_UQiuHGrv2eA3qMCRBrlnJ1ilBoMFAfN92p2LoMJbznKTvTdf9LCawntw30bvHjqIlLQkp98x80X4qelLqddSez5gd07O-170W5umpXe0/w266-h400/Thisisengland.jpg" width="266" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quelle bonne initiative d'Arte de nous proposer <i>This is England</i>, espèce de monument télévisuel de Channel 4, chaîne anglaise publique mais ne bénéficiant d'aucun argent public, et qui s'est distinguée pour des programmes exceptionnels. On citera notamment <i>Black Mirror </i>(quand même !),<i> Humans</i> ou <i>Queer as Folk</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La série <i>This is England</i> est directement issue d'un film de 2006 dont le récit se passe en 1983. Pour les trois saisons de la série, on note le décalage temporel comme suit :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>This is England 1986</i> est diffusé en 2010 (4 épisodes)</div><div style="text-align: justify;"><i>This is England 1988</i> est diffusé en 2011 (3 épisodes)</div><div style="text-align: justify;"><i>This is England 1990</i> est diffusé en 2015 (4 épisodes)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela a son importance, car les acteurs suivent la série, et notamment <i>Shaun</i>, le premier personnage, qui a 14 ans dans le film initial. On observe ensuite son parcours tout au long de la série, ce qui donne une vraie force d'attachement à ce personnage, mais aussi à toute la bande qui l'entoure. Parti-pris narratif fort astucieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous sommes dans le Nord de l'Angleterre. Autant dire dans le cul de fosse de l'économie anglaise, chaque personnage tentant de survivre selon ses propres valeurs, talents, contacts... et sans reconnaissance sociale, sans argent, sans vrai boulot, sans relations dans ce bout du monde dont personne ne peut sortir facilement, forcément.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et pourtant, ces personnages tiennent debout, Shaun le premier, qui sait se mettre en position d'observateur d'une situation qui devrait le broyer ou le rendre parfaitement imbuvable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le tableau d'ensemble est à charge pour les politiques économiques et sociales conduites dans les années 1980 au Royaume Uni... et qui continuent. Vu de France, on ne peut pas vraiment comprendre comment il est possible qu'une minorité de nantis inflige de telles situations à une immense majorité via le parti conservateur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>This is England</i> démontre au final que les hommes et les femmes sont les vraies richesses du pays, mais personne ne s'en rend compte : quel immense gâchis !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme série anglaise, la mise en scène et le jeu des acteurs est impeccable, malgré l'immense difficulté à jouer correctement hors de sa classe sociale, les accents étant si discriminants dans l'anglais d'Angleterre.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiC8gae0vNBqCSDs7KUqI70QnrxNPTBqDOY4vdfBqr1Rpm7UatPVc7FW5fLh38C81NoN2U7i7mEIC4GwSHB-MGPYEkEBpkvY1jmHNeqr8q87zSNE6n-J2XRZts89rHh6rv0oMsfVpQst42sQACHXBjsowhL1uTii0ftrABynm52itb5Xts7m3o00q9_cI/s400/Durells.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiC8gae0vNBqCSDs7KUqI70QnrxNPTBqDOY4vdfBqr1Rpm7UatPVc7FW5fLh38C81NoN2U7i7mEIC4GwSHB-MGPYEkEBpkvY1jmHNeqr8q87zSNE6n-J2XRZts89rHh6rv0oMsfVpQst42sQACHXBjsowhL1uTii0ftrABynm52itb5Xts7m3o00q9_cI/w300-h400/Durells.jpg" width="300" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Au fait, qu'est ce qu'une série anglaise ? Bonne question, car la langue ne suffit pas, puisque tant de pays utilisent l'anglais pour tourner leurs séries, Etats Unis en tête évidemment.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La série <i>The Durrells</i> pourrait peut-être répondre à la question. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Essayons. D'abord sans doute l'excellence des acteurs - l'Angleterre est le pays natal du théâtre occidental. On retrouve notamment dans <i>The Durrels</i> avec un grand plaisir Josh O'Connor - et pas seulement à cause de son rôle dans <i>The Crown </i>(celui de Charles jeune)<i> </i>et aussi Keeley Hawes, actrice que l'on voit très souvent dans toutes les productions anglaises.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Ensuite, les personnages et les situations sont toujours un peu décalées voire saugrenues : la famille Durrells, bien fauchée, s'est établie dans l'île de Corfou dans années 1930, qui n'est vraiment pas terre bénie pour les anglais, mais elle s'en sort malgré.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Enfin, ces séries exploitent beaucoup le fait tous les Anglais transportent avec eux leur culture nationale : culture hégémoniste, qui s'est greffée sur tant de territoires mondialement, mais qui ne s'est jamais imposée dans les mêmes termes que le colonialisme français, dont le but ultime est toujours l'assimilation des populations dominées, alors que la culture anglaise accepte facilement la coexistence des cultures. D'où un modèle de société interculturelle bien différent, et qui persiste encore de nos jours.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Il reste qu'Arte a eu aussi l'excellente idée aussi de proposer les quatre saisons de la série en même temps. On se régale donc de regarder comment les deux grandes cultures - anglaise et grecque - se frottent, souvent rugueusement, quelquefois de manière conflictuelle, mais toujours intéressante.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Mais, au final, les bruits de bottes de la fin des années 30 finiront par rattraper les Durrells, qui repartiront dans les brumes de leur île : quand la guerre est là, personne ne peut y échapper.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRyU4J321PKe41CMelT4fnNtJjXjYV30gfNQNpqzXM-Wf_0uLN34yx65PbY9TfWrOswwnkjYssrsQDrp_GMYVlR-2J3ZYXpOrDMI9ZDal4j3q5m0_zHCOmTLovET4gtSrdBcPCtLE6wSITKqy7jCuGWkw3BF8zSo1yB6Wt3XVSxD1hQz298Z50rQrhirk/s2047/Le%20Restaurant.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2047" data-original-width="1446" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRyU4J321PKe41CMelT4fnNtJjXjYV30gfNQNpqzXM-Wf_0uLN34yx65PbY9TfWrOswwnkjYssrsQDrp_GMYVlR-2J3ZYXpOrDMI9ZDal4j3q5m0_zHCOmTLovET4gtSrdBcPCtLE6wSITKqy7jCuGWkw3BF8zSo1yB6Wt3XVSxD1hQz298Z50rQrhirk/w283-h400/Le%20Restaurant.jpg" width="283" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Une autre pépite de l'hiver offerte par Arte : <i>Vår tid är nu</i> (Notre heure est arrivée), retranscrit sous le titre<i> The Restaurant</i>, bien plus plat, et produit par la SVT, télévision publique de Suède, dont les produits sont synonymes de grande qualité.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Trois grandes saisons nous font suivre les hauts et les bas d'un grand restaurant fictif de Stockholm, tout au long de 28 épisodes. La série commence précisément à la fin de la deuxième guerre mondiale, en mai 1945 et se termine en 1968. Autant dire que beaucoup d'eau a coulé sur les nombreuses ponts de la capitale suédoise tout au long de cette fresque familiale, qui épouse bien sûr la petite et la grande histoire.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Une quatrième saison de 4 épisodes revient sur l'histoire du couple principal, en 1951 et conclut la série.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">On peut, comme toujours, beaucoup apprécier le souci d'exactitude de ses concepteurs : exactitude des décors intérieurs et extérieurs et des costumes. Mais on peut y ajouter le souci d'exactitude des mentalités et de l'évolution sociale de la société suédoise, alors que s'y construit la social-démocratie, notamment par l'évolution des conditions de travail au <i>Restaurant</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Les personnages et le récit sont également très bien soignés, et les acteurs, dont les principaux sont tous suédois, et on attend de les revoir dans des films ou dans des séries de même acabit.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Une mention particulière sur l'arrivée des Italiens en Suède au cours de la période, et sur leur place dans la société suédoise. Peut être pas forcément un détail, à l'heure où l'Europe se construit, du Sud au Nord.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxK80hSB_EZ321PpZYHf8Pfp_SVMIRfWuCvtWan_dF9Gz0j6rNBGvAX5Q2CYqWQXWn_8g1D3mDgMiRNTjFjTgJ8mT-7DeLpFFNYogqgWZc-x8t8GjjwEIvAzdca0O7Q809WqppcZiXvJs69XLY9fkcn_ECyXUYDJiPbMvbo0EweIg9_Gdj28JgXUjhVOA/s1500/Lessons%20in%20Chemistry.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxK80hSB_EZ321PpZYHf8Pfp_SVMIRfWuCvtWan_dF9Gz0j6rNBGvAX5Q2CYqWQXWn_8g1D3mDgMiRNTjFjTgJ8mT-7DeLpFFNYogqgWZc-x8t8GjjwEIvAzdca0O7Q809WqppcZiXvJs69XLY9fkcn_ECyXUYDJiPbMvbo0EweIg9_Gdj28JgXUjhVOA/s320/Lessons%20in%20Chemistry.jpg" width="213" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJKjhHwO3QNsIORoRKQ4rxG1Em_a_fiMoaiwfD5zupZUk6uIXe0tmckHTHV5r_FsmscnF2PSEi0yeQfVqadMmRzCdZ4vgKD5kDnx5Wk7mvjvJ_5kUoVKq5FX_4O3GkD2XltJT6kt29aXsq6cTi9YRn4V6fq0mcU9n93_OHMpDePral__QUV6PrZ2Y5Tcw/s1000/Candy.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJKjhHwO3QNsIORoRKQ4rxG1Em_a_fiMoaiwfD5zupZUk6uIXe0tmckHTHV5r_FsmscnF2PSEi0yeQfVqadMmRzCdZ4vgKD5kDnx5Wk7mvjvJ_5kUoVKq5FX_4O3GkD2XltJT6kt29aXsq6cTi9YRn4V6fq0mcU9n93_OHMpDePral__QUV6PrZ2Y5Tcw/s320/Candy.jpg" width="256" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ5w5-YHI_PCGRiM5spiXI_H6Zh_496m5Av9oHhJMeHWBpamYU0Ei7y1ZPmRv1_YEAKmDWIhYomN5uqSYT7itlpAVMf4JsSeyexbMkPqt5tCeLULjYHQnoYrVLlKsgtwpuYSYCdZKaUEmZ2ogCV1dQzSfXp53FGReT-sL-QNrlIQtbst6pOgqJG4gbMhE/s952/dropout.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="536" data-original-width="952" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ5w5-YHI_PCGRiM5spiXI_H6Zh_496m5Av9oHhJMeHWBpamYU0Ei7y1ZPmRv1_YEAKmDWIhYomN5uqSYT7itlpAVMf4JsSeyexbMkPqt5tCeLULjYHQnoYrVLlKsgtwpuYSYCdZKaUEmZ2ogCV1dQzSfXp53FGReT-sL-QNrlIQtbst6pOgqJG4gbMhE/s320/dropout.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8xyCvxLW4Ur8SDO7nSz76rEGFtD2lRNCQ5Aa0NRQSldC1ynqyZiHcXZvenKcUduF3dwxdr-SoLkPqA8QcZ7nqkEHJuL0XqP0yeRvjDbIloiIDC4MZyD7UpwGq1cVC3Yv30DAVEx8BCGLfKEFRZKfixvVhQxTyjHHILVNzRtz3jU7oSmvuJEyGZAuqOU/s1920/Fleabag.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij8xyCvxLW4Ur8SDO7nSz76rEGFtD2lRNCQ5Aa0NRQSldC1ynqyZiHcXZvenKcUduF3dwxdr-SoLkPqA8QcZ7nqkEHJuL0XqP0yeRvjDbIloiIDC4MZyD7UpwGq1cVC3Yv30DAVEx8BCGLfKEFRZKfixvVhQxTyjHHILVNzRtz3jU7oSmvuJEyGZAuqOU/s320/Fleabag.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKPm0xZLBpkKV0U6EM6WWiRVe3ukO-Yvpxi1pquNT-UZTcrokWNJEgBUhze0Fe8JOU_-oSbjov-93aPiMYrXJ5z-AGG_0x8otXXV1SsNasTG4ajJOqB5HPA9wk36Ym_DAhy_JD0IP1Id-yvC2Hc9Zbgep7oQLTW5Hi-aBQg1SG7DRpaeiv_HEn3LgxaMM/s273/Life&Beth.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="273" data-original-width="184" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKPm0xZLBpkKV0U6EM6WWiRVe3ukO-Yvpxi1pquNT-UZTcrokWNJEgBUhze0Fe8JOU_-oSbjov-93aPiMYrXJ5z-AGG_0x8otXXV1SsNasTG4ajJOqB5HPA9wk36Ym_DAhy_JD0IP1Id-yvC2Hc9Zbgep7oQLTW5Hi-aBQg1SG7DRpaeiv_HEn3LgxaMM/s1600/Life&Beth.jpg" width="184" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Pour conclure, mentionnons ces cinq portraits de femme - personnage et actrice - pouvant susciter pas mal d'intérêt :</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">- <i>Lessons in Chemistry </i>(Apple Video), qui interroge sur le statut de la femme scientifique dans les années 50. Comme toutes les séries par Apple Video, la réalisation est parfaite et les décors bien léchés. L'actrice principale est la Californienne Brie Larson, qui multiplie les apparitions surtout au cinéma, notamment dans l'univers Marvel. Elle est aussi réalisatrice et chanteuse... beau personnage.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">- <i>Candy </i>(Hulu/Disney) mini-série inspirée de faits réels, propose le portrait d'une femme au foyer insipide, mais... criminelle, et incarnée par Jessica Biel (épouse Timberlake) : le contre-rôle parfait. La performance d'acteur est à saluer évidemment. Jessica Biel est aussi réalisatrice et productrice. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">- <i>The Dropout</i> (Hulu/Disney) raconte l'étonnante histoire d'Elisabeth Holmes qui a pu lever 700 millions de dollars à 19 ans sur la promesse de pouvoir effectuer rapidement et économiquement des analyses sanguines à partir d'une seul goutte de sang... Rien ne marchait, et tout s'est effondré en 2018. L'actrice principale est Amanda Seyfried, actrice endurcie, qui cumule déjà 23 ans de carrière à 38 ans. Elle est aussi mannequin et chanteuse.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">- <i>Fleabag</i> (Amazon Video) série de deux saisons (12 épisodes) déjà un peu ancienne - elle a été diffusée entre 2016 et 2019 et qui avait eu un certain succès. La série a été produite à l'origine par la BBC, et notamment par la troisième chaîne, qui s'adresse traditionnellement aux adolescents et aux jeunes adultes, et ce n'est pas par hasard. Le principal personnage met en scène une jeune citadine qui rencontre les problèmes de sa génération : travail, famille, vie sentimentale et amicale, mais sur un rythme bien animé, laissant place aussi à des apartés hilarants créant rapidement une complicité avec le spectateur. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Phoebe Waller-Bridge, la principale actrice, a écrite aussi la série, dont les prix l'ont consacrée comme une des meilleures actrices comiques britanniques.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">- <i>Life and Beth</i> (Disney) est comme un pendant américain de <i>Fleabag</i> : on devine un sacré caractère derrière son principal personnage, interprété par Amy Schumer, qui est d'abord humoriste de stand-up aux Etats Unis (ce qui n'est pas rien, dans un pays où le public est impitoyable), puis actrice et scénariste. Une belle palette de talents : <i>Life and Beth</i> témoigne d'une belle vitalité, qui, au passage, montre aussi ce qu'est vraiment le métier d'acteur/actrice, exercice quasi-inédit dans les productions françaises actuelles.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-91331056517578882832024-01-30T22:17:00.005+01:002024-01-31T13:49:34.636+01:00Lieux singuliers (16) : le Cimetière des Oubliés à Cadillac<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizNFOrZkiuwvW8dvY8_1jyKXXQboalS02d2ZViGw-hJIBPuTMbf9XpQPh2SImqwyVBUUJXPPvJ4KocqBwpSNNoecpPtFNiJ-4_v3TK_Lfq8_mMN3BR4EjXoaoLZg3-tZ2SBW0HkcbwioOZWSYfjgKS6zzGlzY_FpyaNkz9fY3R91sSm7wtiBmR11pR4CI/s4359/DSCN5891.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4359" data-original-width="3223" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizNFOrZkiuwvW8dvY8_1jyKXXQboalS02d2ZViGw-hJIBPuTMbf9XpQPh2SImqwyVBUUJXPPvJ4KocqBwpSNNoecpPtFNiJ-4_v3TK_Lfq8_mMN3BR4EjXoaoLZg3-tZ2SBW0HkcbwioOZWSYfjgKS6zzGlzY_FpyaNkz9fY3R91sSm7wtiBmR11pR4CI/w296-h400/DSCN5891.jpg" width="296" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn1ILZuq_dpsWQAcwsu48uRS2ZdPWklhsrFSS55NIIqE99E1xMxkHye96sm_wbYxZIGFiGnTKdXRck0ilTJ7yi642MJakyaQNnlbiFkIRfDZafmIsgg5UDdpTtd9jBMLQw4tYOgnAnChYu8TqRmsCQs7l0AeaPinY9TBSaN1YIuIsHQ70CTUWAgcC7DhA/s4608/DSCN5890.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn1ILZuq_dpsWQAcwsu48uRS2ZdPWklhsrFSS55NIIqE99E1xMxkHye96sm_wbYxZIGFiGnTKdXRck0ilTJ7yi642MJakyaQNnlbiFkIRfDZafmIsgg5UDdpTtd9jBMLQw4tYOgnAnChYu8TqRmsCQs7l0AeaPinY9TBSaN1YIuIsHQ70CTUWAgcC7DhA/w400-h300/DSCN5890.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div> Lieu poignant que le Cimetière des Oubliés de Cadillac. Riverain du cimetière municipal, près de 4 000 malades mentaux y sont inhumés entre 1922 et 2000. Parmi eux se trouvent notamment 201 poilus, <i>mutilés du cerveau</i> comme on disait, rendus littéralement fous par la boucherie de 1914-1918.<p></p><p style="text-align: justify;">Cadillac sur Garonne (c'est le nom complet de la commune) dispose d'une longue tradition d'accueil d'<i>aliénés. </i>Elle remonte au début du XVII° siècle, moment où le Duc de Gascogne y a fait construire un hospice moderne, selon les critères de l'époque. Il en était voisin, puisque le Château de Cadillac - magnifiquement rénové et confié au centre national des monuments historiques - était une de de ses résidences principales.</p><p style="text-align: justify;">Mais c'est la Révolution qui a fondé ici en 1790 un véritable asile d'aliénés, devenu entre temps<span style="white-space: normal;"> <i>établissement public de santé, spécialisé dans la prise en charge de la maladie mentale et l'accompagnement des souffrances psychiques, </i>tel que le projet d'établissement le désigne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="white-space: normal;">Il accueille aussi une des dix<i> </i></span><i>Unités pour malades difficiles (UMD) </i>en France, désignation claire et simple, qui - par miracle - n'a pas été remplacée par un vocable abscons, euphémisant ou technocratique.</p><p style="text-align: justify;">Ironie du sort ou signe du destin, un de ses murs extérieurs, vieux de plus de 200 ans, s'est écroulé dans la nuit du dimanche 22 janvier à lundi 23 janvier 2023, heureusement sans faire de victime.</p><p style="text-align: justify;">Le Cimetière des Oubliés, tout près de l'hôpital, représente un grand morceau de l'histoire de la ville, et, partant, de l'histoire du pays. Il est réconfortant malgré tout qu'il ait été réhabilité il y a peu, compte tenu de l'immensité des souffrances humaines qu'il a recueillies.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/cadillac_2023/thumb.html" target="_blank">Les images sont ici</a></span></b></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-55227553722262714812024-01-01T00:00:00.006+01:002024-01-01T00:00:00.220+01:00Vœux personnels officiels pour l'année 2024<p> Et voici les vœux personnels officiels pour l'année 2024</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/tZVHQ-n-wjc" width="320" youtube-src-id="tZVHQ-n-wjc"></iframe></div><br /><h4 style="text-align: center;"><div><div style="font-weight: 400;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif" style="text-align: left;">Et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années précédentes</span></div></div><div style="text-align: left;"><div style="font-weight: 400;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2023/01/vux-personnels-officiels-pour-lannee.html" target="_blank">2023</a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2021/12/vux-personnels-officiels-pour-lannee.html" target="_blank">2022</a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2021/01/vux-personnels-officiels-pour-2021.html" target="_blank">2021</a></div><div style="text-align: center;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2020/01/voeux-officiels-personnels-2020.html" target="_blank">2020</a></div><div style="text-align: center;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2018/12/vux-officiels-personnels-2019.html" target="_blank">2019</a></span><br /><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2018/01/vux-officiels-personnels.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2018</span></a><br /><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2016/12/vux-officiels-personnels-pour-lannee.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2017</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2016/01/voeux-officiels-personnels-pour-lannee.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2016</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2015/01/voeux-personnels-officiels-2015.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2015</span></a></b></div><div style="font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: center;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2014/01/voeux-personnels-officiels.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2014</span></a></b><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2012/12/voeux-personnels-officiels-2013.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2013</span></a></b></div></div><div style="font-weight: 400;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2011/12/voeux-personnels-officiels-2012.html"><b>2012</b></a><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2011/01/voeux-personnels-officiels-pour-2011.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2011</span></a></b><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2010/01/voeux-personnels-officiels-2010.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2010</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2008/12/bonne-anne-2009-quand-mme.html"><b>2009</b></a></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2008/01/nous-vivons-une-poque-formidable.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2008</span></a></b></div></div></div></h4>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-18199726330203516352023-11-29T21:29:00.006+01:002023-11-29T21:44:17.452+01:00Sur la Playlist de la fin de l'automne : Jan Dismas Zelenka, le bohémien malheureux<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVUlaauCGL7P0ZGAOmim4qVBFEZeChIz_wTwQWEPVFLnjLUaJIEGEV-4CR9DgotwAKr8873Gu6urY-vTYOIv27ZvRbWDJgI7vQhjColTiIvv70fel5B_0zdFWYVa3MhhdbI3Ulyd0WAj6xv1Y60FLP6ipcF9dUiMl4hQV-gAoCnBLZyKkMBcVIPprDxoQ/s699/zelenka.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="699" data-original-width="543" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVUlaauCGL7P0ZGAOmim4qVBFEZeChIz_wTwQWEPVFLnjLUaJIEGEV-4CR9DgotwAKr8873Gu6urY-vTYOIv27ZvRbWDJgI7vQhjColTiIvv70fel5B_0zdFWYVa3MhhdbI3Ulyd0WAj6xv1Y60FLP6ipcF9dUiMl4hQV-gAoCnBLZyKkMBcVIPprDxoQ/s320/zelenka.jpg" width="249" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Peu de monde connait Zelenka ici et c'est dommage. Né en 1679, mort en 1745, C'est un contemporain de Jean-Sébastien Bach : ils se sont rencontrés d'ailleurs. Et on sait de Bach appréciait sa musique, ce qui est un bon présage.</p><p style="text-align: justify;">Originaire d'une petite bourgade proche de Prague, Zelenka est arrivé dans la trentaine à la Cour de Dresde,<a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2023/07/solide-et-baroque-saxe.html" target="_blank"> dont on a vu récemment l'importance politique et culturelle à l'époque</a> et il n'en pas parti beaucoup, hormis quelques excursions vers les capitales proches : Vienne, Venise et Varsovie, Prague. Il n'a jamais été jusque Versailles, même si le souverain de Saxe à l'époque était un des rares alliés du Grand Roy en Europe.</p><p style="text-align: justify;">Malgré sa longue résidence en Saxe, <a href="https://www.universalis.fr/encyclopedie/jan-dismas-zelenka/" target="_blank">il semble n'avoir pas été reconnu à la hauteur de son talent : les postes les plus prestigieux lui ont échappé tout au long de sa carrière</a>.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVb7OwaZIQiORdFq8PLFw_7ovedgxHgZvGAYZtE6Eyod1yQVktGtRuY_dfsa1aNnZyqlg6DgAI_D6_f9DkcR7ZvkxmuQcw0L7vJKf9mAXlBJUXZXioZOlOjm4oZR7fk4jMmsCbpMi7ICprv1f3Aj7BxkBbWxA9dJeqZMcGZdm1-RVV0Y9UfmhaYwh8xHU/s1200/Dresde.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="677" data-original-width="1200" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVb7OwaZIQiORdFq8PLFw_7ovedgxHgZvGAYZtE6Eyod1yQVktGtRuY_dfsa1aNnZyqlg6DgAI_D6_f9DkcR7ZvkxmuQcw0L7vJKf9mAXlBJUXZXioZOlOjm4oZR7fk4jMmsCbpMi7ICprv1f3Aj7BxkBbWxA9dJeqZMcGZdm1-RVV0Y9UfmhaYwh8xHU/w400-h226/Dresde.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">Son malheur se poursuit jusqu'au XX° siècle puisque les originaux de ses partitions ont été brulées dans le bombardement de Dresde à la fin de la deuxième guerre mondiale.</p><p style="text-align: justify;">Mais on connait sa musique grâce à des copies, diffusées au fil des siècles car celle-ci a été progressivement reconnue et appréciée.</p><p style="text-align: justify;">Le catalogue de ses œuvres compte 250 œuvres, majoritairement religieuses car il a été affecté aux églises de la capitale saxonne.</p><p style="text-align: justify;">Toutefois, sa musique de chambre arrête l'oreille : il fait partie de ses compositeurs dont on reconnait les œuvres à l'écoute, même par un non-spécialiste. C'est une musique vive, joyeuse, colorée. Le contraire du penchant naturel de son compositeur.</p><p style="text-align: justify;">L'enregistrement de la musique de Zelenka a trouvé tout naturellement dans le grand torrent des découvertes de la musique baroque, notamment tchèque, depuis une cinquantaine d'années.</p><p style="text-align: justify;">L'ensemble de ses œuvres sont disponibles de manière ordonnée sur YouTube, ce qui est un fait remarquable <a href="https://youtube.com/playlist?list=PL0f1KKxe170Y2QUBGWaZzT9q0aVeAMWWL&si=vaOQtYUKnyKe8Od4" target="_blank">sur ce lien</a>.</p><p>Voici quelques œuvres en musique de chambre.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/5l1A81CAoOI" width="320" youtube-src-id="5l1A81CAoOI"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6mU7prHJIUU" width="320" youtube-src-id="6mU7prHJIUU"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Et en matière de musique vocale, voici trois arias qui valent l'écoute, toutes les trois interprétées par Jakub Józef Orliński, le contreténor qui monte, monte, monte. On passera sur les facéties médiatiques d'un des clips (il est produit pour Warner...) : sa magnifique voix et sa maîtrise vocale rachètent largement ses penchants médiatiques. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/VnQOHOozGFY" width="320" youtube-src-id="VnQOHOozGFY"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/zYK9f7YCM6M" width="320" youtube-src-id="zYK9f7YCM6M"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ETVvtRonoPs" width="320" youtube-src-id="ETVvtRonoPs"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-86651106171772205292023-11-19T22:14:00.002+01:002023-11-19T22:15:09.512+01:00Normandie 2023 : des Abbayes... et un Château<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYZDqdJ472ES0WS08NJt65T5WCjlIVGiEXP1b5MvTT6zDi_CSqInw3YpamvquUdYi_I9nlEO7s9wnXmgJI6V9CvRETLRkQR6BTGlx03eC2cKKdz7R4F85CjeJI4oGor-0hZK3NmnFGP1hV3hhqQjWmr4HuTr3vOLEp12XvHNGhgPKuoARhj8hE_Fp42zw/s3517/02_jumieges_14.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2701" data-original-width="3517" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYZDqdJ472ES0WS08NJt65T5WCjlIVGiEXP1b5MvTT6zDi_CSqInw3YpamvquUdYi_I9nlEO7s9wnXmgJI6V9CvRETLRkQR6BTGlx03eC2cKKdz7R4F85CjeJI4oGor-0hZK3NmnFGP1hV3hhqQjWmr4HuTr3vOLEp12XvHNGhgPKuoARhj8hE_Fp42zw/w400-h308/02_jumieges_14.JPG" width="400" /></a><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4095W8IjUj0H3fb-4Y-Uu51E-VgZ30q6xrdKH-5MbuG8D5KGB0U4TcRiq1nkClPS2ZuggxTWrokegGOFUNzS8DJLku7WRTjyUIxLfSw4laGaml1-Y4wX5iB8WRl-7OIxATqCwUPq3DYi_Rhitu2iVCCwm4dJAFgvHuEU6LoDq88gMJdYXDNabYHtz5-c/s4608/07_bec_01.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4095W8IjUj0H3fb-4Y-Uu51E-VgZ30q6xrdKH-5MbuG8D5KGB0U4TcRiq1nkClPS2ZuggxTWrokegGOFUNzS8DJLku7WRTjyUIxLfSw4laGaml1-Y4wX5iB8WRl-7OIxATqCwUPq3DYi_Rhitu2iVCCwm4dJAFgvHuEU6LoDq88gMJdYXDNabYHtz5-c/w300-h400/07_bec_01.JPG" width="300" /></a></div></div><br /><p style="text-align: justify;"> La Normandie est terre d'Abbayes. Il fallait prendre le temps d'en visiter quelques unes... Qu'elles étaient puissantes, du temps ou la Normandie était partie de l'Angleterre : centres diplomatiques, universitaires, politiques, économiques, scientifiques, agraires en plus d'être religieux, bien sûr, ces grands établissements ont structuré profondément tout le moyen âge. Et certaines sont encore en fonction depuis plus de dix siècles : de quoi donner le tournis.</p><p style="text-align: justify;">L'intrus de la série est le Château du Champ de Bataille, qui, lui, n'a que 350 ans d'âge. Mais le lieu rendait sa visite quasi-obligatoire, même un jour particulièrement pluvieux. Nous y sommes dans l'excellence à tous les points. On y retournera, par exemple un jour de beau temps...</p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/normandie_2023/thumb.html" target="_blank">Les images sont ici</a></span></b></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEaWWG1d1PYL6aSy2gq0Squ41uw_MOceHBNxJ2Sc8oBuuJKGMFQa7j5dXOWdztu3sLvqI3FDSKG0ONWv1NRvoVtw2wFKvwVy0MdpWYmq6KHydbrWwZMfShVycFZVypQmZ7JSsJzYriqI8_IdKk336HEBwy5Ca1APrc4ldUyZU9bcd2drznSw8xe_WwKA/s4608/10_bataille_11.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEaWWG1d1PYL6aSy2gq0Squ41uw_MOceHBNxJ2Sc8oBuuJKGMFQa7j5dXOWdztu3sLvqI3FDSKG0ONWv1NRvoVtw2wFKvwVy0MdpWYmq6KHydbrWwZMfShVycFZVypQmZ7JSsJzYriqI8_IdKk336HEBwy5Ca1APrc4ldUyZU9bcd2drznSw8xe_WwKA/w400-h300/10_bataille_11.JPG" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1c4roLzgIulB60dJ5PdqTq3YejOx1bp5nhy-x1H1pfWSOdAc8uhZMqD2zZ8jVF8ckwpt6kjoiKdnb96jtxGsaVZm-PjB7BLpI7VajxlZZFu2vMGbT4dmIF2D5St4-yopU96-Nh2_M9sDm17f9IBmlRcEj398hR26JyICZfAn2R28zZWROFk2iCcyN3nA/s4608/10_bataille_07.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1c4roLzgIulB60dJ5PdqTq3YejOx1bp5nhy-x1H1pfWSOdAc8uhZMqD2zZ8jVF8ckwpt6kjoiKdnb96jtxGsaVZm-PjB7BLpI7VajxlZZFu2vMGbT4dmIF2D5St4-yopU96-Nh2_M9sDm17f9IBmlRcEj398hR26JyICZfAn2R28zZWROFk2iCcyN3nA/w400-h300/10_bataille_07.JPG" width="400" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-7453124845816090642023-11-11T22:50:00.002+01:002023-11-11T22:50:47.779+01:00Séries de l'été : Babylon Berlin, 1883, 1923, La Fortuna, Un Conte parfait, Maid, Surface, Wilderness, Maid, The Crowded Room, The Patient<p style="text-align: justify;"> Belle moisson d'été, en quantité et en qualité.</p><p style="text-align: justify;">D'abord la découverte de deux univers très différents, pas tout à fait récents, mais qui valent le temps : <i>Babylon Berlin, </i>série allemande, et les<i> <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9quelle" target="_blank">préquelles</a></i> de <i>Yellowstone</i> :<i> 1883</i> et <i>1923, </i>signés par Paramount, tout comme la série originale.</p><p style="text-align: justify;">Après l'allemand et l'anglais, on a entendu un peu d'espagnol (cette langue est terriblement télégénique !) dans les séries <i>la Fortuna</i> et <i>Un cuento perfecto (Un conte parfait)</i></p><p style="text-align: justify;">Et on ajoutera, pour faire bonne mesure, les autres séries issues de l'univers anglophone aussi : <i>Maid</i>, , <i>Wilderness</i>, <i>Surface</i>, <i>The Crowded Room</i>a et <i>The Patient.</i> Ouf !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAW-tWrY0a6OyXb9DGoNpYBxouzaRmjeVag-eVJwdX0KU1n50VAPyMA4QPqAmyqN0Rs9uVp2rU9HWAP0ZTloiMre7POZuZ7Hg5WvdPFt9RkFnIaT-EdTB3WFmbhjwyF81bupXRyjcX10vIlbC4lUWJvFU-EcKpLyvLIir26VHMuIZfzHxkuev-WGobd2Q/s640/Babylon%20Berlin.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="452" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAW-tWrY0a6OyXb9DGoNpYBxouzaRmjeVag-eVJwdX0KU1n50VAPyMA4QPqAmyqN0Rs9uVp2rU9HWAP0ZTloiMre7POZuZ7Hg5WvdPFt9RkFnIaT-EdTB3WFmbhjwyF81bupXRyjcX10vIlbC4lUWJvFU-EcKpLyvLIir26VHMuIZfzHxkuev-WGobd2Q/w283-h400/Babylon%20Berlin.jpeg" width="283" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Babylon Berlin</i> est une grande série, qui compte déjà quatre saisons. Les moyens mis à disposition sont énormes : le spectateur est transporté directement dans le Berlin des années vingt-trente et on oublie vite ce qu'il faut mettre en œuvre pour reconstituer la ville à l'époque.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et si on commence à regarder dans le détail, on est bluffé : la palette graphique ne suffit pas pour mettre en images par exemple l'<i>Alexanderplatz</i> avec ce réalisme. Et ainsi de suite, rue par rue : innombrables véhicules d'époque, fils électriques et mobilier urbain modernes dissimulés, purge des façades de tous leurs éléments modernes etc. Voici pour l'énorme boulot des décorateurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur l'intrigue proprement dit, elle mêle chronique policière et vie nocturne berlinoise - foisonnante à l'époque comme il se doit : nous sommes dans les années folles, et dans une capitale folle, comme on l'a souvent dépeinte.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est que l'ambiance de Berlin était tout à fait spéciale, qu'on ne retrouvera jamais historiquement : libérale de mœurs, marquée par les forts antagonismes des partis extrêmes dans une société qui paye au prix fort la défaite de 1918 financièrement mais aussi culturellement et socialement...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les quatre saisons (2017 à 2022, 10 épisodes par saison) nous en mettent plein les yeux, même si les fils narratifs des troisième et quatrième saisons ne paraissent pas toujours cohérents. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ainsi les tribulations de la pègre berlinoise font souvent digression, ne semblant pas se rattacher aux personnages principaux. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dommage. Mais c'est un détail, qui n'enlève pas beaucoup à la série. On la reverra, car elle le mérite.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh05kWjFPTx2f64XHoteyrrf-XpWPvSKinv8c199kRY9pOQXIkvZli-z2vkGg_2wVJ9wzW4vadfXQsWTARoERX_y94K986hKbsA0KBLraJnnvLvI2xZTM-tyAyov0vRN53sxTA55yaDEyKZT6syr0icLu5MWCaQVl3vmi7vbxDxZ49Ggs23DXoQ7G-zHYw/s300/1883.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="300" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh05kWjFPTx2f64XHoteyrrf-XpWPvSKinv8c199kRY9pOQXIkvZli-z2vkGg_2wVJ9wzW4vadfXQsWTARoERX_y94K986hKbsA0KBLraJnnvLvI2xZTM-tyAyov0vRN53sxTA55yaDEyKZT6syr0icLu5MWCaQVl3vmi7vbxDxZ49Ggs23DXoQ7G-zHYw/w400-h224/1883.jpeg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVDm3OEvsD5qLVqSrCrPbaMQNw9vxIR6ZCkfjWL2ClyY0mvCieOrAbfw2ymy54k9Z2_qGKHWEXglg26KV21gDVCcncOK-HWx5Cz8qBM28TbaSHPzJKAK83xG8CC9qVfVYfz4vuanWZFSXdCpsizRGgeG2Ja3rYMNNcMh_cVqBCtmDVFN9OCwEcgE6eptk/s1500/1923.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1008" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVDm3OEvsD5qLVqSrCrPbaMQNw9vxIR6ZCkfjWL2ClyY0mvCieOrAbfw2ymy54k9Z2_qGKHWEXglg26KV21gDVCcncOK-HWx5Cz8qBM28TbaSHPzJKAK83xG8CC9qVfVYfz4vuanWZFSXdCpsizRGgeG2Ja3rYMNNcMh_cVqBCtmDVFN9OCwEcgE6eptk/w269-h400/1923.jpg" width="269" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">La série <i>Yellowstone</i> avait été laissée de côté : encore une série américaine... évidemment à la gloriole des Etat Unis, s'était-on dit... Et elle n'est toujours pas visionnée, mais cela ne saurait tarder.. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Elle fait partie de ses grandes séries qu'on laisse murir dans un coin, comme ce fut le cas pour <i>Babylon Berlin</i> d'ailleurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais on s'était intéressé à <i>1883</i>, car la période est plus motivante : il s'agit de celle du peuplement de la côte ouest à partir de la côte est, donc essentiellement par des populations migrantes venant d'Europe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">1883 fait un effort historique tout particulier : on suit le convoi d'un groupe d'immigrés venant d'Allemagne dont la destination est la côte nord Pacifique. On traverse des immensités naturelles, dangereuses comme la mort, quelle soit causée par les éléments naturels ou par la violence humaine. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On note au passe que la série décrit surtout la violence des immigrants entre eux plutôt que celle des populations indigènes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et tout le long des épisodes, une question : que va-t-on chercher, si loin de chez soi ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>1923</i> se trouve dans le même univers, mais ne quitte pas le Montana, où les personnages principaux se sont fixés depuis quarante ans, sur la route de <i>1883</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bonne réalisation, excellents acteurs - on retrouve Harrison Ford en patriarche très crédible. Mais il en a l'âge désormais.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Paramount a mis à disposition de grands moyens pour attirer les foules, au moment où la plate-forme tente de faire sa place dans le paysage médiatique français.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On peut regarder l'ensemble, de préférence sur un grand écran car les cadrages et les paysages le valent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoRkVX-cHFTHr5j21Zykh-EPO0HKYVBM3OroTJ6Ql4_rWECsPTui0zKgAvRT6f5nyS1fr5Wi7kXMnI0Smbi1bOKvY_JOot9p9BC38ExhIwbvw5U3FcK4i5CBaKi7DcJERGjZh4B1qj4Nhm8WRsUBsELyvS7jW0Tmnk-oybvSSVqX4UD09leQ1JycL9B4E/s1200/la-fortuna2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoRkVX-cHFTHr5j21Zykh-EPO0HKYVBM3OroTJ6Ql4_rWECsPTui0zKgAvRT6f5nyS1fr5Wi7kXMnI0Smbi1bOKvY_JOot9p9BC38ExhIwbvw5U3FcK4i5CBaKi7DcJERGjZh4B1qj4Nhm8WRsUBsELyvS7jW0Tmnk-oybvSSVqX4UD09leQ1JycL9B4E/w400-h225/la-fortuna2.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMzScbzFzWtIklaRsUBOs_xWvGEB3yBEZH8XnT4npdFJHG2_eTqKR4wrT1Bq1vvdUK3S-nnFBHHWXZrcu_EoEIVy8p2-ta7cPJvYvS2rxWAHCocMvly71dYTY0mLW6KkSE6w61eJYG-8RmX3lSnV7BHy5j1coWWZBPoRuMkp9QgSct6ub1neW150OfmYo/s1120/un_conte_parfait.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1120" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMzScbzFzWtIklaRsUBOs_xWvGEB3yBEZH8XnT4npdFJHG2_eTqKR4wrT1Bq1vvdUK3S-nnFBHHWXZrcu_EoEIVy8p2-ta7cPJvYvS2rxWAHCocMvly71dYTY0mLW6KkSE6w61eJYG-8RmX3lSnV7BHy5j1coWWZBPoRuMkp9QgSct6ub1neW150OfmYo/w286-h400/un_conte_parfait.jpg" width="286" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Les deux séries suivants doivent être écoutées en espagnol. Elles partagent le même acteur principal, <i>Álvaro Mel</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce nom doit être mémorisé car après ces deux séries, il ne sera pas loin d'Hollywood, et on le verra partout bientôt s'il ne se fait pas manger par les crocodiles d'ici là, car son jeu est parfait, surtout dans le contre-rôle que lui donne la série <i>La Fortuna</i>, petit fonctionnaire débutant du service espagnol à la protection du patrimoine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>La Fortuna</i> est particulièrement intéressante : il s'agit de sauver d'une épave - celle du galion La Fortuna - de l'avidité d'un chasseur de trésor peu scrupuleux, très américain évidemment. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La réalisation de la série a été confiée à <i>Alejandro Amenábar</i>, seule série qu'il ait tournée jusqu'ici. Cela se sent : bonne intrigue, bons acteurs, bonne réalisation.</div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;">C'est une coproduction américo-espagnole financée par Movistar+(le Canal+ espagnol) et par le réseau américain AMC.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Beaucoup plus intimiste est <i>Un conte parfait</i>, <i>comédie romantique </i>un peu sirupeuse, dont l'argument a été vu mille fois : le garçon sans le sou capte l'héritière très riche.<i> </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Vite vue, vite oubliée peut-être, comme Netflix en produit maintenant à la chaine. Elle ne se justifie ici que pour avoir une autre idée des qualités d'<i>Alvaro Mel</i>, dans un tout autre rôle en l'occurrence.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Elle permet aussi d'entendre encore un peu d'espagnol, ce qui est toujours un grand plaisir quand on s'intéresse un peu aux langues latines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDkHZ55qlWM_DADILF4FbgftiDICXw9hK9U3Kwjl1_gq_fx5X0v2UwLO2pHF0kuYRh04Io7zv1P8ceGDc91FFTT8fUOz2eQH64zRFm6p2QRitZUR_dghJatrlzJs6Z8pfAWHZ3DTawxgFuxVc76Ynm7zGxXfyiqKDsNXh0z5NprufvOrVd2pGFiuCW-wQ/s800/Maid.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="442" data-original-width="800" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDkHZ55qlWM_DADILF4FbgftiDICXw9hK9U3Kwjl1_gq_fx5X0v2UwLO2pHF0kuYRh04Io7zv1P8ceGDc91FFTT8fUOz2eQH64zRFm6p2QRitZUR_dghJatrlzJs6Z8pfAWHZ3DTawxgFuxVc76Ynm7zGxXfyiqKDsNXh0z5NprufvOrVd2pGFiuCW-wQ/w400-h221/Maid.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Maid </i>est une mini-série de la veine hyperréaliste américaine. Tout comme il existe aux Etats Unis une peinture <i>hyperréaliste</i>. Et on se souvient à l'occasion de la phrase bien connue de Coluche dans sa période "sociale" : <i>Cela sert à quoi de vivre dans un pays riche si tout le monde y est pauvre</i> (citation approximative).</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Belle série, qui a été remarquée par beaucoup de monde.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Maid</i> met en scène une <i>invisible</i>, comme on dit maintenant, qui essaye de se sortir d'une situation que connait beaucoup de monde dans nos pays, celle des travailleurs pauvres. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Constat mille fois souligné par les sociologues et les économistes : à ce point d'accumulation et de manque de répartition de la richesse, une partie des travailleurs ne peuvent pas vivre de leur travail.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Et la charité toute relative d'une partie de la société, individuellement ou collectivement, n'y change rien : les riches deviennent mécaniquement plus riches, et les pauvres s'appauvrissent à mesure. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Dans le pays du capitalisme triomphant, la série en est une fable contemporaine, parfaitement incarnée par de très bons acteurs, servis par une excellente réalisation.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Alors, qu'en penser, puisque rien ne semble contrarier cette situation ? Sommes nous vraiment au bout du bout d'un système ? </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Pas sûr... Et une deuxième saison serait désespérante. Elle n'est pas prévue et on se demande bien pourquoi.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGU7p391Nam9t411ZrlXgkY3t77B3dVfgoTH0X8EqjCqgPKUqkGmM2-LvxaXg7RND_Uct6RijSM8QQ69utpb9u98pK4dWvYujxmi6h2nV3xwk_85xnUL8A2uFOWqPk_N4aXWvHlNxnQrzvng2n-7UVinB-DOKkVYDitKYc-hWzed9yAaGnPmWjzciR1r4/s1280/surface.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGU7p391Nam9t411ZrlXgkY3t77B3dVfgoTH0X8EqjCqgPKUqkGmM2-LvxaXg7RND_Uct6RijSM8QQ69utpb9u98pK4dWvYujxmi6h2nV3xwk_85xnUL8A2uFOWqPk_N4aXWvHlNxnQrzvng2n-7UVinB-DOKkVYDitKYc-hWzed9yAaGnPmWjzciR1r4/w400-h225/surface.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdj7qVflXTEw5Eyl040fCNTEXYWVl0ZD-arnKZPLkiwOfH8BpsOjSRy9ZqymQtFvnOjCCZ95xEKGYCGrZyZGrqlFh5_jJYaQLmm8-RYYLEQbIK9MxF2xJAX29sX9gilWtEH_DpPgDz0PuW5f3xXxDd25bE26ZGXY1UnOwcnnqrwOPHd6Ox9p3zwIJNH0I/s1000/wilderness.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="680" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdj7qVflXTEw5Eyl040fCNTEXYWVl0ZD-arnKZPLkiwOfH8BpsOjSRy9ZqymQtFvnOjCCZ95xEKGYCGrZyZGrqlFh5_jJYaQLmm8-RYYLEQbIK9MxF2xJAX29sX9gilWtEH_DpPgDz0PuW5f3xXxDd25bE26ZGXY1UnOwcnnqrwOPHd6Ox9p3zwIJNH0I/w273-h400/wilderness.jpg" width="273" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Pour continuer, deux mini-séries bien sombres autour sur la vie de couple.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Surface</i>, série d'Apple plus, ne doit pas être confondue avec une autre série <i>Surface</i>, mais dans le genre fantastique et proposée par NBC sur la vie aquatique. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Notre</i> série <i>Surface </i>d'aujourd'hui tourne autour de l'amnésie d'une jeune femme, permettant d'envisager mille hypothèses pour elle, et, avec elle, le spectateur, sur son récent passé. Elle est tombée à l'eau d'un bateau : suicide ou tentative d'homicide ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Ce doute permanent finit par ronger les personnages : idylle ou enfer conjugal ? Fidélité sans faille ou trahison permanente ? Confiance mutuelle ou sinistre comédie ? Faites votre choix...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">On retrouve le même acteur britannique dans le rôle du mari dans la mini-série <i>Wilderness</i>, <i>Oliver Jackson-Cohen</i>, ce qui n'est pas bon signe pour l'intrigue de cette deuxième série, peinte en noir profond aussi. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Mais on regardera aussi tout particulièrement le principal personnage féminin. Son jeu est magnifique, tout en nuances, jouant<i> en même temps </i>la tendresse conjugale et le calcul froid de la rancœur. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Comme époux, on n'aimerait pas se retrouver face à ce personnage insondable. Mais le spectateur sait qu'il a bien mérité ce qu'il lui arrive..</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">L'actrice est <i>Jenna Coleman</i>, britannique aussi. Elle avait déjà été remarquée dans la série britannique (ITV)<i> Victoria</i> (2016-2019). A 37 ans, il est surprenant qu'elle ne soit pas plus connue des productions internationales, mais cela va changer bientôt sans aucun doute.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La série est produite par Amazon et n'appelle pas de deuxième saison, et on comprend pourquoi.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZfoP2MHU_NH_rRDCl7rYzz0qk-ahddbJ7iq4TnhNvkiLtSkkmuz0h0OSEqm0BY_RWU4M-BglI3oECUd1MCX3nE-lMkaV56xpb7dXgheO8LkcE9ELlC_FJzG4zKym05bDe1P-OXBVR6Wh8yr3ILB1bvtQKUljrJmUD3XNrtg-jjoZ56jThR9MyGl877D0/s1056/The-crowded-room.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="594" data-original-width="1056" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZfoP2MHU_NH_rRDCl7rYzz0qk-ahddbJ7iq4TnhNvkiLtSkkmuz0h0OSEqm0BY_RWU4M-BglI3oECUd1MCX3nE-lMkaV56xpb7dXgheO8LkcE9ELlC_FJzG4zKym05bDe1P-OXBVR6Wh8yr3ILB1bvtQKUljrJmUD3XNrtg-jjoZ56jThR9MyGl877D0/w400-h225/The-crowded-room.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOBt3Ow1ozxiSv_lDKGu7-NHpmsThpBwWInGjCzP6zg1bi8JgXcDbPjPgjHNsuEfyZVy2eIcRcBE2P4Cn1VaHPFkJjz7aRHqbdYBSmZTyYlxtqNLecQk1RAxyIRvC7CrP86yi5yjjWmNYHLM8EFzlEZnQ4D_cmFnO7fzIiiBvnG49Gy2_d9s99dUONvQ/s1200/the_patient.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOBt3Ow1ozxiSv_lDKGu7-NHpmsThpBwWInGjCzP6zg1bi8JgXcDbPjPgjHNsuEfyZVy2eIcRcBE2P4Cn1VaHPFkJjz7aRHqbdYBSmZTyYlxtqNLecQk1RAxyIRvC7CrP86yi5yjjWmNYHLM8EFzlEZnQ4D_cmFnO7fzIiiBvnG49Gy2_d9s99dUONvQ/w400-h225/the_patient.jpeg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Last but not least</i>, deux séries qui traitent de la maladie mentale avec les ressources d'une série, c'est à dire permettant de s'attarder sur les détails des personnages, sur leurs origines et sur leur environnement. C'est même la grande différence entre long métrage et série.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">L'amateur de série pourrait trouver les films de cinéma beaucoup trop elliptiques sur certains sujets : la maladie mentale en fait manifestement partie.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La composition de <i>Tom Holland</i> dans <i>The Crowded Room </i>est formidable et étonnante pour ce jeune acteur britannique, bien plus connu pour ses rôles dans les grandes productions de super-héros. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Sans fard, sans simagrées, sans même sourire, il montre là qu'il est un vrai acteur : son jeu n'a aucun besoin des gros mécanismes des superproductions pour faire face à la caméra. Tant mieux pour lui : l'âge venant, on peut l'attendre donc dans des films plus dramatiques.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Produite par Amazon Video, la série <i>The Patient</i> n'a sans doute pas la même complexité que la précédente, mais son succès auprès du public n'est pas usurpé. Difficile d'en dévoiler les ressorts tragiques ici, sauf à gâcher l'envie du lecteur. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Que celui-ci s'y laisse entraîner, mais il n'est pas sûr qu'il en ressorte intact. Mais c'est le jeu des images animées.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-27974630284001699282023-09-12T15:05:00.003+02:002023-09-19T13:51:16.563+02:00Lieux singuliers (15) : Le Stade-Parc Roger Salengro et la Piscine Art déco de Bruay<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9D7PHttz1uzppJ_tO6SQ4HK66OXsX4wmKUqbr4REIFuIY0nb2Wo0K-a8zTAQuwkeNcSkQBH_QgpGP2bYP7Hr6Gp5tfnRslf5MwpoyUKeIy_hqYq-qMVxx2Ka7DaD8s21_X8GB6RZaAbdXr2BrIHsiqiFQMgNKctizs_zVzmR24L-K9v8bVR7kfiY1x34/s3750/DSCN1706.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2708" data-original-width="3750" height="289" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9D7PHttz1uzppJ_tO6SQ4HK66OXsX4wmKUqbr4REIFuIY0nb2Wo0K-a8zTAQuwkeNcSkQBH_QgpGP2bYP7Hr6Gp5tfnRslf5MwpoyUKeIy_hqYq-qMVxx2Ka7DaD8s21_X8GB6RZaAbdXr2BrIHsiqiFQMgNKctizs_zVzmR24L-K9v8bVR7kfiY1x34/w400-h289/DSCN1706.JPG" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTHCraCoEJsGdH7DpRFPMUYhlp2gE9Lw-ofm8TO1brQEtmZ_8GoIoACrkLlDN5r9k5ArhUgiki435Ly7HIjb4NxRhERfHTNZwcjjuCUeLOZFUK9mz7rMAmg9AYmybhIT0U7b9J5qeuU3gSYahFtKXOd833GSoyF1aQkbk2GOzBJ-mPMY0FehNs8aKytB0/s4608/DSCN1773.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTHCraCoEJsGdH7DpRFPMUYhlp2gE9Lw-ofm8TO1brQEtmZ_8GoIoACrkLlDN5r9k5ArhUgiki435Ly7HIjb4NxRhERfHTNZwcjjuCUeLOZFUK9mz7rMAmg9AYmybhIT0U7b9J5qeuU3gSYahFtKXOd833GSoyF1aQkbk2GOzBJ-mPMY0FehNs8aKytB0/w400-h300/DSCN1773.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">Ce bel endroit, dédié à la population minière dans les années 1930, porte le nom de Roger Salengro, ministre de l'intérieur du Front populaire qui s'est suicidé après une campagne infâme et violente de l'extrême droite. Et les réseaux sociaux n'existent pas encore.</p><p style="text-align: justify;">Roger Salengro était aussi Maire de Lille : la proximité de Bruay - ex-Bruay en Artois et maintenant Bruay La Buissière - explique sans aucune doute cette dénomination.</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes totalement dans l'Art déco, et jusque dans les plus détails : architecture, bancs, agencements intérieurs et extérieurs, clôtures, signalétique etc. Le site a été inauguré le 1er août 1936 et il a gardé les mêmes fonctions depuis : parfaitement accessibles, les espaces sont publics et intégrés au tissu urbain alentours.</p><p style="text-align: justify;">L'ensemble a été classé comme monument historique en 1997. Qui plus est, l'architecte, Paul Hanote, est originaire de la ville, </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Le Stade-Parc Roger Salengro et la Piscine de Bruay sont bien des l</span><span style="text-align: center;">ieux singuliers parce qu'uniques, produits d'une conjonction rare et quasi-magique entre architecture, politique, population et art de vie.</span></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/bruay_2023/thumb.html" target="_blank">Les images sont ici</a></span></b></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiusMh3fNcoE05xcDogfG6oa9kdPqtyVjkPJvIZtdaKTHOJqavUGSJxN0KOa6Yu7r2mkjiZaDY9sDIO4OnkFpshsq50t2_DYMptBhFiJJEdMJwuKhCzJAU_YKf70-oDawODtAINwfglkRQ-VjusJxWcfwKpWmdj0AUlBw23MK10-3zhluV9Enec6R_t_Rw/s4608/DSCN1711.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiusMh3fNcoE05xcDogfG6oa9kdPqtyVjkPJvIZtdaKTHOJqavUGSJxN0KOa6Yu7r2mkjiZaDY9sDIO4OnkFpshsq50t2_DYMptBhFiJJEdMJwuKhCzJAU_YKf70-oDawODtAINwfglkRQ-VjusJxWcfwKpWmdj0AUlBw23MK10-3zhluV9Enec6R_t_Rw/w400-h300/DSCN1711.JPG" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTG1VhbP57pED9DeWXgOJiVPVVU7VCOi9yuEB3Jku7g556z4iwkV7jN8uMTte-IMU-fhs7JscA3wYZvQb0eOCUl5NXbOX7WhSUlT5bmng8K9ZQb9SMXhtnMmpZYMUW40GasOvxolTxHJqWKIh-R-3XMXxCmgosTPgy_SA6owrPb_RcGVMk3Z5wIrdnWws/s4608/DSCN1729.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTG1VhbP57pED9DeWXgOJiVPVVU7VCOi9yuEB3Jku7g556z4iwkV7jN8uMTte-IMU-fhs7JscA3wYZvQb0eOCUl5NXbOX7WhSUlT5bmng8K9ZQb9SMXhtnMmpZYMUW40GasOvxolTxHJqWKIh-R-3XMXxCmgosTPgy_SA6owrPb_RcGVMk3Z5wIrdnWws/w400-h300/DSCN1729.JPG" width="400" /></a></div><br /><p></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-85352997065327462792023-08-26T20:56:00.002+02:002023-08-26T20:59:18.870+02:00Le Trésor de Saint Yved<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYiQb38gl9EguM5ukx7lTLzOzTL3fUNsml_ksJm_IwRNfO9nFYwrTW0NWez-ZCa070ZvoxrREoygyqzc_JT6PYXbIDobZs6DLotLJ4O94w8nuF6HKNSWbwnHYkH4gdks98c8D5EqrwN0lT3rDeABt2A-B9zyg4aImh0_a96A77bdEPZ_X_dS0LpPIy-IM/s4608/DSCN4444.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYiQb38gl9EguM5ukx7lTLzOzTL3fUNsml_ksJm_IwRNfO9nFYwrTW0NWez-ZCa070ZvoxrREoygyqzc_JT6PYXbIDobZs6DLotLJ4O94w8nuF6HKNSWbwnHYkH4gdks98c8D5EqrwN0lT3rDeABt2A-B9zyg4aImh0_a96A77bdEPZ_X_dS0LpPIy-IM/w300-h400/DSCN4444.JPG" width="300" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Quelle belle Abbatiale que cet édifice, dédié à Saint Yved, évêque de Rouen des premiers temps du christianisme. Bien ramassée, très harmonieuse dans ses formes architecturales, elle est devenue église paroissiale au XIX° siècle <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbatiale_Saint-Yved_de_Braine" target="_blank">après bien des vicissitudes</a>.</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes à Braine, entre Soissons et Reims, sur la route qui conduisait les Princes à leur sacre. De retour, ils étaient Rois.</p><p style="text-align: justify;">Bien après, la première guerre ici fut une grande épreuve, comme pour tous les monuments historiques proches de la ligne de front. Et comme partout ailleurs, les vitraux, souvent moyenâgeux, ont été soufflés en premier, impossibles à retrouver dans la poussière des bombes.</p><p style="text-align: justify;">Est le miracle est arrivé : on a confié le remplacement de ces vitraux à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Gruber" target="_blank">Jacques Grüber</a> : 21 baies, dont deux rosaces. <span style="text-align: center;">Et cela faisait si longtemps qu'il fallait les voir.</span></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/yved_2023/thumb.html" target="_blank">Les images sont ici</a></span></b></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikGpmmvr74VNywn_YlhFxPVCdSJsdURvkHb5B2aGkZRqJeApgyycUC5XenidOqsT4U3kddPrqiLcW_2iGX8tWTIWBuYeI553UTmJNRhpTxqncPPqXOiVF2nIZgzGVFiDlRSJ9atSIMgHiR1KBljtjwsGY4645wZRJl7hMdqljmrlAxYDVBraJv-FLOpTU/s4608/DSCN4424.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikGpmmvr74VNywn_YlhFxPVCdSJsdURvkHb5B2aGkZRqJeApgyycUC5XenidOqsT4U3kddPrqiLcW_2iGX8tWTIWBuYeI553UTmJNRhpTxqncPPqXOiVF2nIZgzGVFiDlRSJ9atSIMgHiR1KBljtjwsGY4645wZRJl7hMdqljmrlAxYDVBraJv-FLOpTU/w300-h400/DSCN4424.JPG" width="300" /></a></div><br /><p></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-56581259080562443622023-08-16T14:42:00.001+02:002023-08-16T14:46:06.724+02:00Dijon, Le beau Musée des Ducs<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOZlZWILJlkTtphAFSmm3jyWG-y6DnlDBO_oaX4sL8sf82kWWGkXusFO36N6YhQoXAaqMTbnF0fEB7kkaDz1No4AzJ-x0d88wP-If5WaKRWVmR7GU7-RnGrsodms3F637cbo9AudssPHoWk46r1ZVf7CyPABoMmh5gmIsldTDNFSr6PL94PPtV6vLk-EI/s3352/musee_dijon_06.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2596" data-original-width="3352" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOZlZWILJlkTtphAFSmm3jyWG-y6DnlDBO_oaX4sL8sf82kWWGkXusFO36N6YhQoXAaqMTbnF0fEB7kkaDz1No4AzJ-x0d88wP-If5WaKRWVmR7GU7-RnGrsodms3F637cbo9AudssPHoWk46r1ZVf7CyPABoMmh5gmIsldTDNFSr6PL94PPtV6vLk-EI/w400-h310/musee_dijon_06.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDpB0tnfU59LJPD1nAX9i5pevkES973_dZ8yzD-LK6C-7RoO7917elYfrdJuXzo6yk9dlFhLHeQSr_heyAI6c3fqW0s6Olc-van-mh-7DX9oZnW18aAVw0qIZ8AO0FVpIuQEvs8CKGFrEs5V_fwXPxsciBvxh0TlecCjB5koulmq7R7iH91A2cbQw5ez8/s4275/musee_dijon_10.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3111" data-original-width="4275" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDpB0tnfU59LJPD1nAX9i5pevkES973_dZ8yzD-LK6C-7RoO7917elYfrdJuXzo6yk9dlFhLHeQSr_heyAI6c3fqW0s6Olc-van-mh-7DX9oZnW18aAVw0qIZ8AO0FVpIuQEvs8CKGFrEs5V_fwXPxsciBvxh0TlecCjB5koulmq7R7iH91A2cbQw5ez8/w400-h291/musee_dijon_10.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Quelle histoire, que celle de la Bourgogne, toujours singulière dans ses choix, ses parti pris et sa diplomatie du temps où elle maîtrisait totalement son gouvernement, jusqu'au 4 juin 1595... date à laquelle le Roi de France de l'époque prenait possession de son territoire.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Mais il reste toutes ces collections, de toutes les époques et à l'intérieur même du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_Beaux-Arts_de_Dijon" target="_blank">Palais des Etats de Bourgogne et Palais des Ducs</a>, actuellement aussi Hôtel de Ville.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both;">Le Musée a été rénové et rouvert en 2019. C'est un must à Dijon, évidemment.</div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="http://www.denisqueva.fr/musee_dijon_4_2023/thumb.html" target="_blank">Voir les images</a></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj83a-ZTeReQkjGdQ0vQvViFvNDCnMRtzezGg1wC-0lLG5LNhDaa-RmGI3tkkp2d3evzx8xbaetgHvF4elaFLdEMNtDlbiTS95cIzMum9cAheZA9QFCnbPzol2dF8zhtOPQIJrV8ReotY2OH8gUgTK76gY11IfmF0dNM9qes1Dw7JCMIw-0K1g5yRKZLXE/s3957/musee_dijon_02.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3957" data-original-width="2822" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj83a-ZTeReQkjGdQ0vQvViFvNDCnMRtzezGg1wC-0lLG5LNhDaa-RmGI3tkkp2d3evzx8xbaetgHvF4elaFLdEMNtDlbiTS95cIzMum9cAheZA9QFCnbPzol2dF8zhtOPQIJrV8ReotY2OH8gUgTK76gY11IfmF0dNM9qes1Dw7JCMIw-0K1g5yRKZLXE/w285-h400/musee_dijon_02.jpeg" width="285" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi89oXmQOPneDuhUprbn78pV4HNnLwZKfOjLgmGZT9Zmgro0L_CaiUzzxELVfkll6u0ZSKNaifzzytyqH_gRSo2t03pcOydVqqRLPYKu1vilGOovX4jTffrq1SZoUHJyQcXqdnl6jErYyfUsirNlLDdOoWxGydfigygr-mbENUWJyFTbGniySxEEsJeo30/s3918/musee_dijon_22.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3918" data-original-width="2740" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi89oXmQOPneDuhUprbn78pV4HNnLwZKfOjLgmGZT9Zmgro0L_CaiUzzxELVfkll6u0ZSKNaifzzytyqH_gRSo2t03pcOydVqqRLPYKu1vilGOovX4jTffrq1SZoUHJyQcXqdnl6jErYyfUsirNlLDdOoWxGydfigygr-mbENUWJyFTbGniySxEEsJeo30/w280-h400/musee_dijon_22.JPG" width="280" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-42895068969189975382023-08-05T14:25:00.006+02:002023-08-16T13:49:18.651+02:00Une visite du Musée de Picardie<p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizZi4W6h7n3XKctTzrqfESb_Rf8tdv9EJQrAM6XLD3SDQU8FO5UhdJJwpjtezjc9eLs2etcN0wdzRRY-khTt0oZDfKQ8yTJqvtN0QRnoJLbEdekM3VMOE7_e0taVUVEIBpdUDLQBmdqp0Ao4KtsQVnGfikkfqinEHfe509AeBIcp3NcK5m4Q1Z0RTtNJI/s4194/DSCN4109.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3392" data-original-width="4194" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizZi4W6h7n3XKctTzrqfESb_Rf8tdv9EJQrAM6XLD3SDQU8FO5UhdJJwpjtezjc9eLs2etcN0wdzRRY-khTt0oZDfKQ8yTJqvtN0QRnoJLbEdekM3VMOE7_e0taVUVEIBpdUDLQBmdqp0Ao4KtsQVnGfikkfqinEHfe509AeBIcp3NcK5m4Q1Z0RTtNJI/w400-h324/DSCN4109.JPG" width="400" /></a></div><span style="text-align: justify;"><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Tout beau, tout rénové... Voici un beau musée de Picardie, qui valorise toutes ses collections, très diverses et qui soigne aussi ses visiteurs en lui dédiant un bel espace de repos, ce qui est exceptionnel.</span></p></span><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.amiens.fr/Vivre-a-Amiens/Culture-Patrimoine/Etablissements-culturels/Musee-de-Picardie/Collections" target="_blank">Les collections</a> ont été constituées pour l'essentiel au XIX° siècle à partir de dotation de l'Etat (notamment du Musée du Louvre)... Pas de pillage révolutionnaire donc, apparemment. </p><p style="text-align: justify;">La collection d'antiquités égyptiennes - qui vaut le coup d'œil - et les peintures nombreuses du XVIII° et XIX° siècle constituent l'armature du Musée. </p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">C'est à Amiens bien sûr.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/musee_picardie_2023/thumb.html" target="_blank">Voir les images</a></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><br /></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigAUztdh12UCsgLHqBsBHXJplxd2TSvU2opVNMt30iKCeTxDS2ktVjvhKdQnuYP2QY9AIazbEA7ArItoCu__L8hRejXuQAZ6AoXaGGNTUUq6yYI3QmpeAmPoYgHalwGSWidb7AkY6d7IcV4mn5MMrYVVWYVzWk7p0Hjet_tQ6fkQdI_8hGHZe4BagEXJ0/s3833/DSCN4132.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2237" data-original-width="3833" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigAUztdh12UCsgLHqBsBHXJplxd2TSvU2opVNMt30iKCeTxDS2ktVjvhKdQnuYP2QY9AIazbEA7ArItoCu__L8hRejXuQAZ6AoXaGGNTUUq6yYI3QmpeAmPoYgHalwGSWidb7AkY6d7IcV4mn5MMrYVVWYVzWk7p0Hjet_tQ6fkQdI_8hGHZe4BagEXJ0/w400-h234/DSCN4132.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibXnW-F7kYH5Tj0OBQ9wWwAmr6HqEg3e0T7vTIn74erZimP4l8U7x63ddJez3a84alnoaSZn_RmFrdBmMG8xbuaPqhNW8ayxpx2zrrZ0EUc6--etCnNEBtNWm8J6dmc6aLVkHsHhzblRmcK2vUbJW1xM4f4Ms2zyLB29pjYh7xsXheyEwcVVijvM1u60k/s4430/DSCN4150.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3136" data-original-width="4430" height="284" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibXnW-F7kYH5Tj0OBQ9wWwAmr6HqEg3e0T7vTIn74erZimP4l8U7x63ddJez3a84alnoaSZn_RmFrdBmMG8xbuaPqhNW8ayxpx2zrrZ0EUc6--etCnNEBtNWm8J6dmc6aLVkHsHhzblRmcK2vUbJW1xM4f4Ms2zyLB29pjYh7xsXheyEwcVVijvM1u60k/w400-h284/DSCN4150.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-21605217193077572052023-07-27T15:02:00.011+02:002023-07-27T15:26:02.210+02:00Sur la Playlist de l'été : Josef Mysliveček<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0S_mRZ-uM0k2RIOdUnQhgxRIAYIO3njv6x1tJmWdIFL94a8Mz2wYHftOzfU9WloAH2YQgAPKz5Q1F-rnQEf3gVgDbYSrxJsNI6qStfVMYQSg3gM9xRRw90huClHhAxZlg5Xf4FyVPvzL4GUqF_E-nV2QKqjMJ1lk3WhRPTlWxIY8q62v-B0ocyRAR84/s2225/Melantrichova.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2225" data-original-width="1240" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0S_mRZ-uM0k2RIOdUnQhgxRIAYIO3njv6x1tJmWdIFL94a8Mz2wYHftOzfU9WloAH2YQgAPKz5Q1F-rnQEf3gVgDbYSrxJsNI6qStfVMYQSg3gM9xRRw90huClHhAxZlg5Xf4FyVPvzL4GUqF_E-nV2QKqjMJ1lk3WhRPTlWxIY8q62v-B0ocyRAR84/w223-h400/Melantrichova.jpg" width="223" /></a></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;"> Plaque et buste de Mysliveček à Prague</span></i></div><p></p><p style="text-align: justify;"><i>Mys-live-ček</i> (prononcer <i>ček</i> comme <i>tchek</i>)... On finit par mémoriser son nom, et on finit enfin par écouter sa belle musique.</p><p style="text-align: justify;">C'est à l'occasion de la sortie d'un film retraçant sa vie que l'on découvre ce compositeur. Et c'est une belle découverte.</p><p style="text-align: justify;">Le film, titré <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_Boemo" target="_blank">Il Boemo</a></i> et sorti le 21 juin dernier en France, donne à la musique une grande importance, et c'est tant mieux. </p><p style="text-align: justify;">Outre les éléments biographiques, on y trouve beaucoup d'indications très crédibles sur l'organisation institutionnelle, technique, humaine et même économique de la production de musique au XVIII° siècle en Italie, ce qui est fort intéressant car ces œuvres magnifiques ne sont pas sorties par miracle du cerveau du compositeur. Ce compositeur est un homme de sang et de chair : on le voit d'ailleurs parfaitement quand la maladie commence à le défigurer.</p><p style="text-align: justify;">Mysliveček est né à Prague, mais il a fui à l'âge de 27 ans après ses premières symphonies, d'ailleurs bien appréciées en Bohème. L'Empire austro-hongrois était dessus-dessous par la guerre de sept ans et celui-ci voulait plutôt faire de la musique plutôt que faire la guerre.</p><p style="text-align: justify;">Et à l'époque, il y avait en Italie assez de souverains, d'Etats, de goût, d'argent et de public : c'est donc là qu'il fit carrière et on l'a appelé assez vite <i>Il divino Boemo</i> (<i>le divin Tchèque</i>).</p><p style="text-align: justify;">Mort à 43 ans, sans doute de la syphilis, il a quand même laissé une trentaine d'opéras, une dizaine d'oratorios, une centaine de symphonies et de concertos - notamment pour violon, et en y ajoutant de la musique de chambre. </p><p style="text-align: justify;">Il fut enterré immédiatement dans une des plus anciennes et prestigieuses basiliques de Rome, ce qui marque l'estime qu'on lui accordait dans sa patrie d'adoption. </p><p style="text-align: justify;">Et puis l'on l'a oublié, sans trop savoir pourquoi.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDxPtiro7pZxGFlrn6cB-aZHaAN3t-PLjS__yEBboOu6j21yt0pH4O-m2_RqK0_gbh0lyEu8JlkPK2bHpYD8oiwxkSfXGLsw60a-KboyKBVH97fctbLkDNKMnhrGlPlLvtQ2mNRlO7w3PSQs7nPTHiLr7bKRlCXpn9ldlCsr-nZ4e4ujCQ3-4Us1zUkWk/s924/boemo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="924" data-original-width="680" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDxPtiro7pZxGFlrn6cB-aZHaAN3t-PLjS__yEBboOu6j21yt0pH4O-m2_RqK0_gbh0lyEu8JlkPK2bHpYD8oiwxkSfXGLsw60a-KboyKBVH97fctbLkDNKMnhrGlPlLvtQ2mNRlO7w3PSQs7nPTHiLr7bKRlCXpn9ldlCsr-nZ4e4ujCQ3-4Us1zUkWk/w294-h400/boemo.jpg" width="294" /></a></div><p style="text-align: justify;">Toute sa musique n'est pas encore enregistrée, mais cela viendra, car elle le mérite sans aucun doute. </p><p style="text-align: justify;">C'est d'ailleurs le jugement de Mozart, qui lui a emprunté des motifs musicaux ici et là, sans que cela n'ait posé de problème. Certaines œuvres ont été attribuées à l'un puis à l'autre par les musicologues, indice de la proximité de leur sensibilité et de leur oreille.</p><p style="text-align: justify;">Mysliveček a d'ailleurs rencontré Mozart quand ce dernier avait 14 ans, son cadet de vingt ans.</p><p style="text-align: justify;">Contemporain de Haydn, à peine plus vieux que Boccherini, Mysliveček a contribué à clore la longue période baroque pour créer la <i>grande musique</i> classique, préparant l'époque mozartienne, juste avant la grande vague romantique. </p><p style="text-align: justify;">La musique de Mysliveček est ensoleillée, joyeuse, accessible... Certains grincheux de l'époque lui ont d'ailleurs reproché une certaine facilité. Tant pis pour eux. Les arias des opéras utilisés dans le film et repris ci-dessous sont parmi des plus émouvants du genre lyrique. </p><p style="text-align: justify;">Pour rattraper le temps, le monde n'a pas fini d'écouter <i>Il divino Boemo </i>dans l'avenir. Il était temps.</p><p style="text-align: justify;">On trouve malgré tout pas mal de traces sur internet. Pour commencer et se donner l'idée de sa musique de chambre et instrumentale, en voici deux :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/a5Vi-T0c4Ds" width="320" youtube-src-id="a5Vi-T0c4Ds"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/sx0cboa05DQ" width="320" youtube-src-id="sx0cboa05DQ"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Côté opéra, voici trois extraits du film<i> Il Boemo</i>, qui s'appuient sur une interprétation excellente et qui donnent une idée assez exacte, sonore et visuelle, de ce qu'était un opéra au XVIII° siècle :</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AeURwr-XESk" width="320" youtube-src-id="AeURwr-XESk"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/q8tmTkqhGg4" width="320" youtube-src-id="q8tmTkqhGg4"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xYjIn2KoMYs" width="320" youtube-src-id="xYjIn2KoMYs"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>On notera aussi que <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_kh8CEJczlu3Bi7kbj4LkLM33fK27Zbsio" target="_blank">la totalité de la bande originale du film est accessible gratuitement à ce lien</a>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Et pour les fondus d'opéra, on a trouvé même des œuvres lyriques intégrales de Josef Mysliveček. Par exemple <i>Il Bellerofonte</i> (près de 3 heures) et <i>Motezuma</i> (plus de 2 heures)<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/gYVMe5645dM" width="320" youtube-src-id="gYVMe5645dM"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ivaB5xe_jUw" width="320" youtube-src-id="ivaB5xe_jUw"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-38023344472652325442023-07-02T21:56:00.007+02:002023-07-16T20:00:05.894+02:00Solide et baroque Saxe<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr2B--zk5PQOZ68mOsBB0JMXZMKEaIaGtQHAhrHYY0WlNdy2H_2ZhjegHipBYI_mdSSW7cvE5l6p6LhKzpjwMQQsPDDZ-L-eOrnUJ3c82rRKhNq7TolRtidMrxZtxhrdYPDeJKRu1XV6L55aIRFvtRbCM3dzlAl7aE1eiN74-jPNbUBTApsST8mSlYvpg/s4409/01_Dresde_La_vieille_ville_07.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3266" data-original-width="4409" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr2B--zk5PQOZ68mOsBB0JMXZMKEaIaGtQHAhrHYY0WlNdy2H_2ZhjegHipBYI_mdSSW7cvE5l6p6LhKzpjwMQQsPDDZ-L-eOrnUJ3c82rRKhNq7TolRtidMrxZtxhrdYPDeJKRu1XV6L55aIRFvtRbCM3dzlAl7aE1eiN74-jPNbUBTApsST8mSlYvpg/w400-h296/01_Dresde_La_vieille_ville_07.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXVR9fBSifVp-pYJ1m0KJQfbZ0_epwaS99d__3e5sHhR9vwrPHVuHXuxBIAByfunTj47oDleGvMJOo7SXTB7ktB4R8wK2wkxO6AK5s67eyxhD8uQjJUNqbOzVEjpkTLdf0j6Chg5MQHNNHuJ_cOe5gkTKDXZvShnTILALPlvTPY5bQ01iQdlRa6GNbq1Q/s4420/01_Dresde_La_vieille_ville_09.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3210" data-original-width="4420" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXVR9fBSifVp-pYJ1m0KJQfbZ0_epwaS99d__3e5sHhR9vwrPHVuHXuxBIAByfunTj47oDleGvMJOo7SXTB7ktB4R8wK2wkxO6AK5s67eyxhD8uQjJUNqbOzVEjpkTLdf0j6Chg5MQHNNHuJ_cOe5gkTKDXZvShnTILALPlvTPY5bQ01iQdlRa6GNbq1Q/w400-h290/01_Dresde_La_vieille_ville_09.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">A l'instar de nombreux territoires allemands, la Saxe a connu de plusieurs régimes, désignations et rattachements au fil de l'histoire. Pour autant, sa permanence au fil des siècles est malgré tout remarquable, depuis le moyen-âge jusqu'à notre époque.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi les Ducs sont-ils devenus Rois par la grâce de Napoléon Ier, dont ils étaient parmi les rares alliés du premier Empereur français en Europe. Signe déjà d'un tempérament solide et affermi de ses Ducs, et, partant, de sa population, alors que tout le monde haïssait le tyran français...</p><p style="text-align: justify;">Et ces Ducs ont laissé pour la postérité des réalisations de première qualité en matière architecturale et culturelle, comme l'indique la physionomie des deux grandes villes quasi jumelles que sont Dresde et Leipzig.</p><p style="text-align: justify;">Voici pourquoi il faut visiter la Saxe, et notamment pour ceux qui ont le goût baroque, comme on verra pourquoi.</p><p style="text-align: justify;">Il faut visiter aussi la Saxe comme partie de la défunte "RDA"... Les guillemets permettent de ne pas trop offusquer les amis allemands, qui ne voulaient pas que l'on parle de "DDR", dénomination qui pointait immédiatement la spoliation communiste de la "Zone" - sous entendre "la Zone occupée par l'URSS"... Mais c'est une autre époque.</p><p style="text-align: justify;">Comme souvent à l'Est de l'Europe, le communisme soviétique a au moins épargné les centres villes anciens tels quels, notamment non défigurés par les hideux immeubles acier-verre des années 70 qu'on trouve partout dans les villes de l'Ouest. Hélas.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIWjZaZU-xLG2trGdX0PbYA_NwadZby10jbRZD2B72eqrllReEADEIszp-h0x3FDV9Zx-r6XAeV1DBNbxT-DlUTe36eY4ZNZsnPD8lMVh0Jq5wM8KjNBZH6cOoQ0Db_6d8kjnAd-dJ2Mc2lkkxC0pSyiJjgpx_xEOutzLb4nahj5-jCyruNan8OubqQTk/s4608/02_Dresde_Frauenkirche_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIWjZaZU-xLG2trGdX0PbYA_NwadZby10jbRZD2B72eqrllReEADEIszp-h0x3FDV9Zx-r6XAeV1DBNbxT-DlUTe36eY4ZNZsnPD8lMVh0Jq5wM8KjNBZH6cOoQ0Db_6d8kjnAd-dJ2Mc2lkkxC0pSyiJjgpx_xEOutzLb4nahj5-jCyruNan8OubqQTk/w400-h300/02_Dresde_Frauenkirche_01.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYegjTtTV_0o8hw5hPt8zmxSdoe_XaSxJCi7Pz-VaBRYELr2zKvzrEswacKDW4qOxxr8uN1J-rFHyrs1l1H_Z2xDvpiKfUnrPzQvq-4Z3Hg-yKHwUvLhi_wKe6THX5MAizE_eErgqUsp6yJtpq2m97IUbEJKnKRvslKBZe3BZNHuaGQcAyfGE5SQ54EAY/s3809/02_Dresde_Frauenkirche_04.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3809" data-original-width="2648" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYegjTtTV_0o8hw5hPt8zmxSdoe_XaSxJCi7Pz-VaBRYELr2zKvzrEswacKDW4qOxxr8uN1J-rFHyrs1l1H_Z2xDvpiKfUnrPzQvq-4Z3Hg-yKHwUvLhi_wKe6THX5MAizE_eErgqUsp6yJtpq2m97IUbEJKnKRvslKBZe3BZNHuaGQcAyfGE5SQ54EAY/w278-h400/02_Dresde_Frauenkirche_04.jpg" width="278" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">Ville martyr après les lourds bombardement de la fin de la deuxième guerre mondiale, le centre ville de Dresde a été reconstruit à l'identique, y compris la <i>Frauenkirche</i> - Eglise Notre Dame, de culte luthérien - réinaugurée le 30 octobre 2005. Symbole de la réunification pour beaucoup, il fallait attendre le fin du régime communiste pour la reconstruire. On le voit, la<i> Frauenkirche</i> est très loin de l'austérité des lieux habituels du culte protestant. En Saxe, même le protestantisme est baroque !</p><p style="text-align: justify;">La <i>Frauenkirche</i> est au final la dernière pièce d'un des plus beaux paysages urbains d'Europe, vu de l'Elbe, façonné pour l'essentiel au cours du XVIII°.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC08-pFrcrDdk_cSdg7zMKN0SQU5U9zn9jPTrnPKzd_VYkBCf80QHACTghxms9LzcrDRuRcdD5FD6rS4aDQDQqrlEmaz5E410RMCOzJMQJvLj5YGjzyiYEQAvoXG1lJ4tUf13ilsy_Qss1fYZ0Kf4ValE49fBb9NVI4stXfqUytELevBeOWCTUpHNweHs/s4546/06_Leipzig_Ville_09.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3374" data-original-width="4546" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC08-pFrcrDdk_cSdg7zMKN0SQU5U9zn9jPTrnPKzd_VYkBCf80QHACTghxms9LzcrDRuRcdD5FD6rS4aDQDQqrlEmaz5E410RMCOzJMQJvLj5YGjzyiYEQAvoXG1lJ4tUf13ilsy_Qss1fYZ0Kf4ValE49fBb9NVI4stXfqUytELevBeOWCTUpHNweHs/w400-h297/06_Leipzig_Ville_09.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;">Quant à Leipzig, nous sommes dans la ville où a exercé de Jean-Sébastien Bach pendant 23 ans, comme <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantor" target="_blank">Cantor</a></i> de l'église Saint Thomas. A cette période de début juin se tiennent les Journées Bach : raison de plus d'y passer un peu de temps.</p><p style="text-align: justify;">La visite de Leipzig nous immerge partout dans la musique entre Eglises, <i>Gewandhaus</i> et Opéra. Mention particulière pour le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gewandhaus" target="_blank"><i>Gewandhaus</i></a>, dont le chef permanent de l'orchestre s'appelait notamment Félix Mendelssohn, puis Wilhelm Furtwängler, Bruno Walter, Kurt Masur... Et c'est là où l'on a créé des œuvres de Beethoven, Schubert, Schumann, Brahms et Bruckner. Quand même.</p><p style="text-align: justify;">Un tour au Musée des Beaux Arts de la ville nous replonge aussi dans les années du régime soviétique : les collections contemporaines en sont directement marquées, comme les images permettront de s'en rendre compte. </p><p style="text-align: justify;">Très intrigants, très intéressants que ces tableaux qui peignent ce grand ciel bleu, vu par tous, partagé avec le monde entier mais inaccessible à la population de l'époque.</p><p style="text-align: justify;">Pour finir, un tableau de Canaletto - qui a été invité ici par les Ducs, quelle bonne idée, non ? - a donné envie d'aller voir le centre ville de Pirna de nos jours. On s'y retrouve. Comme on s'y est retrouvé à Dresde, quand il s'est agi de reconstruire la ville : les tableaux de Canaletto ont été si précieux, deux siècles après... L'art plus fort que la guerre, en somme.</p><p style="text-align: justify;">Mais en plus du Pirna du XVIII° siècle, on y croise facilement les traces de l'ancienne Allemagne de l'Est.</p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/saxe_2023/thumb.html" target="_blank">Toutes les images sont ici</a></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih1k_BPCNTDEzq0tczSDSkGEr2EY7Ee9m-5yUIVecReNxY9WLFfkYhvwamsWBTC7h-51wjuWhqNDHHDMEvdRXUKufoDELF3qXgRh_T5tuJ7B9-6a9vRifqBobPqWKftiOkqIcjeN7tq2_5jgzqKRAY5PZsk6U615lYyLnm7c9Sr-XVP7thR7rz1NdsdIM/s1402/10_Prina_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1077" data-original-width="1402" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih1k_BPCNTDEzq0tczSDSkGEr2EY7Ee9m-5yUIVecReNxY9WLFfkYhvwamsWBTC7h-51wjuWhqNDHHDMEvdRXUKufoDELF3qXgRh_T5tuJ7B9-6a9vRifqBobPqWKftiOkqIcjeN7tq2_5jgzqKRAY5PZsk6U615lYyLnm7c9Sr-XVP7thR7rz1NdsdIM/w400-h308/10_Prina_05.jpg" width="400" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-55015653744668223082023-06-04T22:06:00.010+02:002023-06-13T22:44:02.207+02:00Les séries du printemps : Billy The Kid, The Old Man, Extrapolations, Machos Alpha, Hello Tomorrow<p style="text-align: justify;">La sélection du printemps est d'abord américaine, sans qu'aucune série ne se détache nettement : pas de coup de cœur, pas trop d'enthousiasme, de conseil assuré, mais quand même quelques moments intéressants.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbcaetR5T-KrGOfHG8nhKMN_2bEs57cGgXlNwFI50rNLea5bHHxZF3LQsHtgC85W8wvlzYjXCcqC8AOrfK6SggNhOf-vtfnnbTr3LaTY-cWv1c859aVm7TdjOR_gVav2HWPa8d0LtzVCcblkFBrralPHLC9ZoQVaN0D7MqR37cZiroGn32_yyY632U/s1280/billy%20the%20kid.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbcaetR5T-KrGOfHG8nhKMN_2bEs57cGgXlNwFI50rNLea5bHHxZF3LQsHtgC85W8wvlzYjXCcqC8AOrfK6SggNhOf-vtfnnbTr3LaTY-cWv1c859aVm7TdjOR_gVav2HWPa8d0LtzVCcblkFBrralPHLC9ZoQVaN0D7MqR37cZiroGn32_yyY632U/w400-h225/billy%20the%20kid.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><i>Billy The Kid</i> ouvre la sélection, car c'est une bonne série : le personnage titre est attachant et moralement complexe. Son aspiration foncière au bien, à l'honnêteté, à la droiture finit au fossé de manière implacable. Mais on savait que le personnage de <i>Billy The Kid</i> n'était pas une référence en matière de comportement.</p><p style="text-align: justify;">C'est un western, ce qui est exceptionnel car on ne connait peu de série dans le genre. On oubliera à cet égard <i>Westworld</i>, puisqu'il y s'agit d'un Far West reconstitué. <a href="https://www.cnews.fr/culture/2023-02-17/western-voici-les-18-meilleures-series-du-genre-1322579" target="_blank">Mais cette page internet permet de se mettre à jour sur la question du Far West dans les séries.</a></p><p style="text-align: justify;"><i>Billy The Kid</i> n'a qu'une seule saison, mais on attendrait une deuxième, car c'est une réussite (encore une) pour Apple TV, qui (encore une fois) a mis des moyens importants pour reconstituer de manière crédible le <i>Far West</i>, et non seulement en matière de décors, mais aussi en matière de références historiques et de mentalité de l'époque.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVBNMdlvvUJTCLGdV4X-m7eIsBqrquOuDtPUxdLHy_FjGeLtWZm-nO6PToTz9x67DfzvLn54uagEQNW2QxwOz6ndPyQV42dguxCa-s6FGJ45AVO4nPnQMJPzj8v8xQ60olMcE7wIKThPO0pn4XSl4QE7amSCyf8NH7SDbusyrRaUxWG_UEqQa15hrU/s1200/The%20old%20man.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVBNMdlvvUJTCLGdV4X-m7eIsBqrquOuDtPUxdLHy_FjGeLtWZm-nO6PToTz9x67DfzvLn54uagEQNW2QxwOz6ndPyQV42dguxCa-s6FGJ45AVO4nPnQMJPzj8v8xQ60olMcE7wIKThPO0pn4XSl4QE7amSCyf8NH7SDbusyrRaUxWG_UEqQa15hrU/w400-h225/The%20old%20man.jpeg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><i>The Old Man</i> est une série d'espionnage très classique, mais version <i>troisième âge</i> : les personnages reprennent du service contre leur gré après tant de temps. Et on se laisse embarquer dans une intrigue complexe, comme les scénaristes américains savent en concocter.</p><p style="text-align: justify;">Le décalage d'âge avec les personnages habituels des séries d'espionnage est parfaitement et totalement exploité par la série. On a même droit à une bagarre assez pesante et pas mal de réflexions sur la vivacité du passé et sur l'âge comme facteur de lucidité.</p><p style="text-align: justify;">La série ne compte pour l'heure que d'une seule saison. Elle a été produite par Disney via sa plate-forme adulte Hulu, qui se distingue assez souvent par l'originalité des thèmes traités par ses séries produites.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNF7wptHgrcOL9fBfBiIqTnsF3nCbvuZhpoHJiqH4Y_EeMv3w_iHD748d6fB366LV_2J4qfw7_Vr7rh4YPxYIEKhdu5kC0YTA1t9jPxziPu8nsXhAbbdaPgklrYKUuDels7t3d-d3OTFBh1VhbMRsAc9ELZB9OMYwWLoFQTFANG0sqWDuzwKjp7dQW/s1200/Extrapolations.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1200" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNF7wptHgrcOL9fBfBiIqTnsF3nCbvuZhpoHJiqH4Y_EeMv3w_iHD748d6fB366LV_2J4qfw7_Vr7rh4YPxYIEKhdu5kC0YTA1t9jPxziPu8nsXhAbbdaPgklrYKUuDels7t3d-d3OTFBh1VhbMRsAc9ELZB9OMYwWLoFQTFANG0sqWDuzwKjp7dQW/w400-h210/Extrapolations.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;">Extrapolations est une série formidablement attractive : elle est au cœur de l'actualité du climat. Pas de fil narratif direct entre les huit épisodes, chacun d'entre eux porte sa propre histoire, ses propres personnages et sa propre problématique liée au réchauffement.</p><p style="text-align: justify;">L'ensemble, assez crédible, hélas, est situé dans un prochain avenir, et que beaucoup d'entre nous connaitrons.</p><p style="text-align: justify;">Encore plus malin, outre une bonne réalisation, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Extrapolations" target="_blank">la production convoque de nombreuses têtes d'affiche</a> au fil des huit longs épisodes, d'où une forte identification recherchée du spectateur. </p><p style="text-align: justify;">Et encore une fois, Apple TV donne des moyens importants pour cette production, mais nous ne sommes pas tout à fait au niveau d'un <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Mirror_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)" target="_blank">Back Mirror</a> </i>écolo. Dommage. On aimerait une deuxième saison pour voir mieux.</p><p style="text-align: justify;">Il reste qu'Apple TV veut marquer manifestement l'univers des séries, ce qui n'est plus toujours le cas pour les autres plateformes, et notamment de Netflix, dont la qualité des productions semble baisser considérablement.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw6IdVBJQvN1c-RWMYHUpI8PuaMG2fE24Nv3J1l3sAgzOkC5vwh0RsupqmElOjnAO7WsoIwls0byInz1ubfDwMq4hLQCun1IZl7DTkBVYDc19V0iuw8mKgyp_gU13JM4SEsyc2PLs0y23c87sCtXwWg9lvOhiE_L7dc25skWcFlo85J49edhwV0GaP/s512/Machos%20Alfa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw6IdVBJQvN1c-RWMYHUpI8PuaMG2fE24Nv3J1l3sAgzOkC5vwh0RsupqmElOjnAO7WsoIwls0byInz1ubfDwMq4hLQCun1IZl7DTkBVYDc19V0iuw8mKgyp_gU13JM4SEsyc2PLs0y23c87sCtXwWg9lvOhiE_L7dc25skWcFlo85J49edhwV0GaP/s320/Machos%20Alfa.jpg" width="320" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Parlons de Netflix, justement. A côté de la relative médiocrité des nouvelles propositions, on a quand même trouvé cette petite pépite drôle et roborative. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tous les comportements masculins misogynes ou machistes y sont radiographiés sans pitié et sans trop de complaisance en dix épisodes courts de 30 minutes. C'est assez bien vu, c'est espagnol, c'est latin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiux5WO_ppOeZpJZKtqapeDU_0I8d2iGUaCBgBs63LQ3wO13tnXZNFBAV0v1XJ7b_VeHVUmoWY33rJbpDHFPLUFgSEpG5pRgVv009CBmvOM-yUQSMeG3felgGASCRuCri4ifbNQJ4tKWhR2M-bEoPe6PYl9XxHvGnX0JGqcI5lfpRSGbGaJN4XO4hVb/s1200/Hello_Tomorrow.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1200" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiux5WO_ppOeZpJZKtqapeDU_0I8d2iGUaCBgBs63LQ3wO13tnXZNFBAV0v1XJ7b_VeHVUmoWY33rJbpDHFPLUFgSEpG5pRgVv009CBmvOM-yUQSMeG3felgGASCRuCri4ifbNQJ4tKWhR2M-bEoPe6PYl9XxHvGnX0JGqcI5lfpRSGbGaJN4XO4hVb/w400-h210/Hello_Tomorrow.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Hello Tomorrow </i>: encore Apple TV, une petite série décalée qui reconstitue une uchronie qui mélange l'ambiance des années 50 et la science fiction telle qu'on la voyait à cette époque.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bien faits, les décors et accessoires sont magnifiques, ingénieux et surprenants.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Hélas, l'histoire est rapidement épuisée, donc redondante. Dommage : les scénaristes ne sont pas à la hauteur des accessoiristes. Cette première saison de dix petits épisodes (30 mn) n'en appelle pas une autre. Mais qui sait, si les scénaristes étoffent un peu le propos.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-39629196547421058472023-05-07T19:20:00.002+02:002023-08-07T17:51:12.571+02:00Lieux singuliers (14) : les Eglises fortifiées de Thiérache<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgefpFkfLkz8j-gHr8w83xRdiSPlVGjy7XKMa-__BCx0-t6b-bnuDhfQazH7nCh2oWQlAD_WoBK63xrBymDFs6Tepe1RVcv5opDIusbPg-Q-CvcrsMglWME-sM4gN5CVdY_VXVeRYvIUKTBthOyuvphfNvGxGk7tUiPveTulhk8YWxlNU0XyYFFYGCl/s3681/DSCN1011.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2807" data-original-width="3681" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgefpFkfLkz8j-gHr8w83xRdiSPlVGjy7XKMa-__BCx0-t6b-bnuDhfQazH7nCh2oWQlAD_WoBK63xrBymDFs6Tepe1RVcv5opDIusbPg-Q-CvcrsMglWME-sM4gN5CVdY_VXVeRYvIUKTBthOyuvphfNvGxGk7tUiPveTulhk8YWxlNU0XyYFFYGCl/w400-h305/DSCN1011.JPG" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin5gR1nroYSKRVgxHTqeyCtFtA_pD9SuUwY2dOgICkIxt2_68vxNir6XHka1ZS-I3zU9jUaRZNhukhRezukGhdBCZ0VMjweHn60sfSEpMMzAEFgnM15PGJR5uj8PMQL2R1MkSq6nZ83bQz5JY0IJ5l5rwqSLkk4npfCKs7yrFIsCrUwoNzzwVcIvrE/s4319/DSCN1025.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4319" data-original-width="3006" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin5gR1nroYSKRVgxHTqeyCtFtA_pD9SuUwY2dOgICkIxt2_68vxNir6XHka1ZS-I3zU9jUaRZNhukhRezukGhdBCZ0VMjweHn60sfSEpMMzAEFgnM15PGJR5uj8PMQL2R1MkSq6nZ83bQz5JY0IJ5l5rwqSLkk4npfCKs7yrFIsCrUwoNzzwVcIvrE/w279-h400/DSCN1025.JPG" width="279" /></a></div><p style="text-align: justify;"> A quoi sert une église ? </p><p style="text-align: justify;">En Thiérache, l'église sert à se protéger. C'est d'ailleurs pour cela qu'on les a fortifiées pendant les périodes agitées.</p><p style="text-align: justify;">Entre 1530 et 1700 environ, la Thiérache est traversée par les conflits incessants de trois puissances ennemies européennes : le Royaume de France au sud, le Saint Empire romain germanique des Habsbourg et l'Espagne, qui occupe tout le sud des Pays-Bas. Et la Belgique comme <i>Etat tampon</i> n'a été créée à cette fin qu'en 1830. </p><p style="text-align: justify;">Toutes ces armées, piétinant le pays dans tous les sens, vivaient bien sûr sur la population en pillant allégrement tout ce qu'ils pouvaient trouver. Autant dire que la population n'était pas en sécurité.</p><p style="text-align: justify;">Partout ailleurs dans les autres provinces, on se réfugiait au <i>château</i>. C'était quand même le devoir de la noblesse, de protéger la population. Ne pas payer d'impôts n'avait pas que des avantages.</p><p style="text-align: justify;">Mais la Thiérache est très éloignée des centres de pouvoir de l'époque : la petite noblesse du pays a fui ou ne peut pas faire face. </p><p style="text-align: justify;">Alors la population et son clergé rajoutent des fortifications à leur églises paroissiales, qui existent depuis le moyen-âge : tourelles, portails, échauguettes, escaliers étroits et dérobés, salles de refuge en hauteur dans les clochers... </p><p style="text-align: justify;">Ces éléments ajoutés sont en brique et en bois, car il fallait faire vite et pas cher. Impossible donc d'aller chercher des vraies pierres onéreuses loin de là : la Thiérache est un pays d'argile donc humide et sylvestre, pas un pays de carrières.</p><p style="text-align: justify;">Entre Aisne, Ardennes et Belgique actuelle, une soixante d'édifices répondent à ces nouvelles fonctions. Ils sont très différents l'un de l'autre, mais ils répondent tous à ce besoin séculaire et essentiel des populations : la sécurité.</p><p style="text-align: justify;">Les églises représentées dans l'album sont celles d'Autreppes, Burelles, Chaourse, Englancourt, Gronard, Lerzy, Marly Gomont, Montcornet, Noircourt, Parfondeval, Plomion et Saint Algis, toutes situées dans le département de l'Aisne.</p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/eglises_thierache_2023/thumb.html" target="_blank">Voir les images</a></span></b></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-26526361949906143502023-04-12T12:50:00.001+02:002023-09-17T19:04:39.432+02:00Sur la Playlist du Printemps : les Folies d'Espagne<p style="text-align: justify;"> Quel succès que cet air, composé et recomposé des centaines de fois depuis le XVI° siècle, dans de tant de variations et d'instrumentation ! </p><p style="text-align: justify;">Les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Folia" target="_blank"><i>Folies d'Espagne</i></a> sont apparues sur le papier apparemment en Espagne en 1577, mais des transcriptions de chansons et de danses plus anciennes ont laissé des traces dans l'histoire de la musique du côté du Portugal.</p><p style="text-align: justify;">Connue aussi sous son nom espagnol et sans sa forme courte<i> - La Folia - </i>est un vrai grand <i>Tube </i>que tout amateur de baroque a entendu des milliers de fois, sous une forme ou sous une autre, sous la plume des plus grands compositeurs : Vivaldi, Corelli, Scarlatti, Lully, Marais, Bach, Purcell...</p><p style="text-align: justify;">Un amateur s'est même amusé <i><a href="http://lelutindecouves.blogspot.com/2010/09/les-folies-despagne-1.html" target="_blank">à rechercher quarante versions enregistrées des Folies d'Espagne</a></i> sur son blog.</p><p style="text-align: justify;">On peut aussi retrouver des traces de la<i> Folia </i>chez des compositeurs bien plus proches dans le temps comme Liszt ou Rachmaninov.</p><p style="text-align: justify;">Et pour faire bonne mesure, les grands succès cinématographiques sur la musique baroque ont bien évidemment annexé la mélodie à leur BO, notamment <i>Le Roi danse</i> ou <i>Tous les matins du monde.</i></p><p style="text-align: justify;">Et comment peut-on expliquer cet engouement ? Facilité de mémorisation ? Prétexte facile à virtuosité instrumentale ? Air appropriable facilement par tous les instruments de l'époque ? Reprises innombrables et rediffusées dans toute l'Europe ? Allez savoir !</p><p style="text-align: justify;">Bref, les <i>Folies d'Espagne</i>, sont une vraie folie et faites attention : l'air ne quittera pas vos oreilles de la journée...</p><p style="text-align: justify;">Quelques vidéos parmi des centaines, pour se limiter à Marais, Lully et Corelli, qui sont les variations les plus abouties après plus de deux siècles de rengaine. Et pour finir, une version chantée plus ancienne de Henry Le Bailly.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Bng6P118R48" width="320" youtube-src-id="Bng6P118R48"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/P1ngcsx1Drs" width="320" youtube-src-id="P1ngcsx1Drs"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/NH1vagpMHRU" width="320" youtube-src-id="NH1vagpMHRU"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/4_wFfRnxh9A" width="320" youtube-src-id="4_wFfRnxh9A"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-13701115952891583302023-03-19T15:25:00.001+01:002023-03-19T15:28:21.086+01:00Images : sélection des photos 2022<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrVn9L7RxHNuebPRNIOKj4ayriL2fXP-jg-Tyh8rBW2oxDgLiovh_xZoCbCWmv8am7BAsFyP9oUFqSdjtYFL7ybHEJzcmqoKZ9Sn8dFm5ENymFolrgvdzTh5v63R83qCNu0Pufz0qj1K7hXoOJi9EqYz-F46MvU5Xs7yyZjLSX24hbd0R5Xjt5SpeM/s4608/paris_1janvier_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrVn9L7RxHNuebPRNIOKj4ayriL2fXP-jg-Tyh8rBW2oxDgLiovh_xZoCbCWmv8am7BAsFyP9oUFqSdjtYFL7ybHEJzcmqoKZ9Sn8dFm5ENymFolrgvdzTh5v63R83qCNu0Pufz0qj1K7hXoOJi9EqYz-F46MvU5Xs7yyZjLSX24hbd0R5Xjt5SpeM/w400-h300/paris_1janvier_02.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhucs2A9XLX5GIYMccoqvqVshaCwKgwf2OTmagO_RbmswrvlwZ1xV9WO6HIOLkFc4mm_gPFgIFMjyd2aY48x5xXHjvslzNJuDLv4t-5rrFLOjewKWx_lCHm4UBbFKdhHJnHpKPHOi0kO6KSX5YPjbEyMXNRXZ0rIVL8hq7GFDGDGxdMu3CvQ1f9TcIK/s3228/giverny_24juillet_06.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3228" data-original-width="2962" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhucs2A9XLX5GIYMccoqvqVshaCwKgwf2OTmagO_RbmswrvlwZ1xV9WO6HIOLkFc4mm_gPFgIFMjyd2aY48x5xXHjvslzNJuDLv4t-5rrFLOjewKWx_lCHm4UBbFKdhHJnHpKPHOi0kO6KSX5YPjbEyMXNRXZ0rIVL8hq7GFDGDGxdMu3CvQ1f9TcIK/w368-h400/giverny_24juillet_06.jpg" width="368" /></a></div><br /><p>Voici enfin la sélection des photos pour l'année 2022 : 272 clichés au total. Bonne visite !</p><p><br /></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/sel2022/thumb.html" target="_blank">Voici les images 2022</a></span></b></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfrnrWWRDU_CwW7FNaquSKXMDVqeQvHl6WFZ4_2oqbnbgqMkvefSY62LucRDS9ojhYAsPwQWroq6R8o2bhagE8S2fVnVG0N8lxGzyzqZzQFmHlW-8OlOMU9nVJl40aaHeuaS6NZKDn7eUm50gwL997qzcSEWeJi1L3d5A4h934mhEJjIWHt6u0YZKs/s4608/paris_28janvier_17.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfrnrWWRDU_CwW7FNaquSKXMDVqeQvHl6WFZ4_2oqbnbgqMkvefSY62LucRDS9ojhYAsPwQWroq6R8o2bhagE8S2fVnVG0N8lxGzyzqZzQFmHlW-8OlOMU9nVJl40aaHeuaS6NZKDn7eUm50gwL997qzcSEWeJi1L3d5A4h934mhEJjIWHt6u0YZKs/w300-h400/paris_28janvier_17.jpg" width="300" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHbpM-lTOpeCvOMi5yZ1OvI0GYBte8SLojl_wtYX6RL85vG1WItwaK1T0yFbEPLZU-dNVok5of1k4e-NUrAFoERCBKqAKpjQFE_s6g6GPd8q5Wv2vyRt3VSjJza6Q2CEyGRceiE44WXlf1bzv3Mukyal5JDvJODCWDLt2nSJk0nsP_qogV5AorH5y/s3012/saint_priest_en_jarez_16mai_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3012" data-original-width="2665" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkHbpM-lTOpeCvOMi5yZ1OvI0GYBte8SLojl_wtYX6RL85vG1WItwaK1T0yFbEPLZU-dNVok5of1k4e-NUrAFoERCBKqAKpjQFE_s6g6GPd8q5Wv2vyRt3VSjJza6Q2CEyGRceiE44WXlf1bzv3Mukyal5JDvJODCWDLt2nSJk0nsP_qogV5AorH5y/w354-h400/saint_priest_en_jarez_16mai_02.jpg" width="354" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-7362789268656533912023-02-12T15:25:00.001+01:002023-02-12T15:25:49.164+01:00Les séries de l'hiver : La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé, This is going to hurt, Severance et quelques autres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEges_dAoFIGWAHxhKzv7BRD8AaWQpijVKZTflkk51RJTwrI00pJJQO6SBeR5fawA0T-Fmwaxfomlw_Rw0XKcQ9SZBmB8-jNERwi_JFjltDjjRYh5XxtC3CwinYnxngcxonkcHh4H8Y9KTldGQfE8_mKSMMhhiKNghuHZcX2iHJ2doRefCg2UX1vynT-/s1600/La%20Nuit%20o%C3%B9....jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEges_dAoFIGWAHxhKzv7BRD8AaWQpijVKZTflkk51RJTwrI00pJJQO6SBeR5fawA0T-Fmwaxfomlw_Rw0XKcQ9SZBmB8-jNERwi_JFjltDjjRYh5XxtC3CwinYnxngcxonkcHh4H8Y9KTldGQfE8_mKSMMhhiKNghuHZcX2iHJ2doRefCg2UX1vynT-/w300-h400/La%20Nuit%20o%C3%B9....jpg" width="300" /></a></div><p style="text-align: justify;">Il fallait voir en urgence la série de Xavier Nolan, le surdoué québécois du cinéma, pour voir comment son écriture cinématographique pouvait se transposer dans le cadre d'une série. Et on reconnait cette écriture immédiatement... </p><p style="text-align: justify;">Mais est-ce vraiment une série ? N'est-ce pas plutôt un super long métrage coupé en cinq épisodes ? Peut-être, car le découpage des épisodes parait un peu arbitraire au regard de celui qui est habitué à l'écriture des séries. </p><p style="text-align: justify;">Mais au moins Xavier Dolan aura le temps de fouiller ses personnages et ses récits. Il le fait déjà dans ses films, alors, <i>a fortiori</i> une série !</p><p style="text-align: justify;">N'importe. On retrouvera très vite ses sujets de prédilection : personnages au bord de la crise de nerfs, familles dysfonctionnelles, situations dissonantes, poison des non-dits etc.</p><p style="text-align: justify;">Xavier Nolan incarne lui-même un des principaux personnages. Evidemment il faut voir cet objet cinématographique étrange sans se laisser dissuader par les premiers épisodes, très elliptiques : c'est une trace du <i>grand</i> cinéma que l'on pourra pardonner facilement.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdxVJVQWhR7Oh-cDDhTEmhUla_WxNmgZpcyrEm96r9q4VK3YArJ2bzRCxV_bqBdZdlRl19kWt01YcbYhunT_MMYOkWF1hy2sM5Q0jtPW-qQRBdeO_3sYfGq1InhcSYn6R4jn-NVNZWjc1fBlrj-vy6ZApm7i_Bk87t1Ewwl3XbNE-4FGbJMaoEGpBY/s1440/hurt.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1440" data-original-width="960" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdxVJVQWhR7Oh-cDDhTEmhUla_WxNmgZpcyrEm96r9q4VK3YArJ2bzRCxV_bqBdZdlRl19kWt01YcbYhunT_MMYOkWF1hy2sM5Q0jtPW-qQRBdeO_3sYfGq1InhcSYn6R4jn-NVNZWjc1fBlrj-vy6ZApm7i_Bk87t1Ewwl3XbNE-4FGbJMaoEGpBY/w266-h400/hurt.jpg" width="266" /></a></div><p style="text-align: justify;">Sept épisodes pour cette mini-série très british, où on retrouve l'excellence de la BBC, des acteurs et des situations. On pourrait traduire son titre comme <i>Ca va faire mal. </i></p><p style="text-align: justify;">On voit tout de la crise profonde des hôpitaux du NHS (National Health Service). Autrement dit des hôpitaux publics. Comment ne pas s'y noyer quand on est jeune médecin ou pire, interne ? Et <i>a fortiori</i> quand on est chargé de faire naître les enfants, le bien le plus précieux de l'humanité, dit-on.</p><p style="text-align: justify;">Le sujet est parfaitement d'actualité y compris en France.</p><p style="text-align: justify;">La mini-série règle ses comptes avec les cliniques privées, qui au final renvoient leurs patientes vers le NHS dès qu'on rencontre un gros pépin. Non sans avoir empoché les émoluments des riches au préalable. Ca, c'est dit.</p><p style="text-align: justify;">Plus important, elle décrit précisément ce qui se passe dans les comportements professionnels et personnels quand la pression, l'urgence et la fatigue font perdre les pédales, surtout quand la responsabilité de chaque professionnel joue sur l'ensemble de sa carrière, et dans un environnement peu bienveillant dès qu'on trouve un problème. Et il y en a partout et tout de temps.</p><p style="text-align: justify;">Ces comportements sont mis en jeu par le premier personnage, magnifique Ben Whishaw : falsification de rapports, témoignages tendancieux, relation d'aide déficiente, formation des novices sur le terrain inexistante. Le suicide des internes de médecine, médecins en formation, est un vrai problème en France aussi.</p><p style="text-align: justify;">On appréciera par exemple de<a href="https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220802283.html" target="_blank"> la réponse technocratique et dénue de toute empathie du gouvernement suite à une question sénatoriale d'un Sénateur marnais</a>, publiée le mois précédent.</p><p style="text-align: justify;">Bienvenue au XXI° siècle et bon courage pour ceux qui y arrivent professionnellement.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz-dH4fQujjHAhyXBbfXl2QwAErXSDtXSKXthvzw8hqllWMLQagUVlfeFEWpxWL---nPCBsquBagGCwxTOQot_TbpzkBhy5j5k_McqbvrmMdAxMRuLrjKP3F_nwhCLv8Roq0FETIppy1zraA0YmylVjTZhIo0r1MJbnYfHpenq9HDRjDaH1wTS65Dw/s1333/severance.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz-dH4fQujjHAhyXBbfXl2QwAErXSDtXSKXthvzw8hqllWMLQagUVlfeFEWpxWL---nPCBsquBagGCwxTOQot_TbpzkBhy5j5k_McqbvrmMdAxMRuLrjKP3F_nwhCLv8Roq0FETIppy1zraA0YmylVjTZhIo0r1MJbnYfHpenq9HDRjDaH1wTS65Dw/w300-h400/severance.jpg" width="300" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Quelle belle idée de scénario, qui se met en scène de manière très sobre, quasi-minimale. Tant mieux, cela change un peu des séries qui multiplient les effets de décors et des situations.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Oui, l'argument principal est original et déroutant : <i>Severance</i> a été traduit au Québec en français de <i>dissociation</i>, qui n'est pas mauvais. Autrement dit dissociation de la vie professionnelle et de la vie personnelle, ce que l'on sait faire à l'époque de cette série, dans un futur indéterminé mais pas si lointain.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Concrètement, les employés de l'entreprise concernée oublient totalement leur vie personnelle dans l'ascenseur qui les amène à leur bureau, et inversement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les neuf épisodes approfondissent progressivement tous les paradoxes et les travers de la <i>dissociation</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il s'agit donc d'abord une fable ultra-moderne sur les relations vie personnelle/vie professionnelle : nous sommes au cœur d'un enjeu contemporain d'importance, comme la grande actualité nous en parle tous les jours. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pas mal du tout. Les scénaristes d'Apple TV+ ont bien travaillé. On tourne apparemment déjà une deuxième saison : reste à vérifier si elle ne s'enlise pas dans le psychologisme que l'on voit poindre dans les derniers épisodes de la première saison, au détriment de la description d'un système délétère qui est déjà à l'œuvre aujourd'hui.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut voir cette série si on le peut, on en sort pas intact.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMv60ze62qITtn-n0HAJdiT7dQDbz5PiyfLuj4KaIPtG4oEfGC9wwVIii2X4_6Vq0ZjvEVTDs7_1doC0Kzcdq6V0kiRPTrxcYSJBAdQdWR-kPF4IvTTW3blIiG8Scqc_7NA_jXCgCgZZuShNyBnpYO746LSyxNNSLjTOzdohFAL3xQBZkvfgR2QfRW/s1500/fall.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1070" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMv60ze62qITtn-n0HAJdiT7dQDbz5PiyfLuj4KaIPtG4oEfGC9wwVIii2X4_6Vq0ZjvEVTDs7_1doC0Kzcdq6V0kiRPTrxcYSJBAdQdWR-kPF4IvTTW3blIiG8Scqc_7NA_jXCgCgZZuShNyBnpYO746LSyxNNSLjTOzdohFAL3xQBZkvfgR2QfRW/w285-h400/fall.jpg" width="285" /></a></div><div><br /></div><div>On mentionnera aussi d'autres belles séries qu'on peut fréquenter.</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Les amateurs de thriller regarderont avec grand plaisir le <i>The Fall</i>, qui revisite les relations du policier et du meurtrier en série, les deux personnages concernés étaient portés par des acteurs hors pairs : Gillian Anderson (la légendaire<i> Scully</i> des <i>X-Files</i>) et Jamie Dornan, acteur d'Irlande de Nord, vu un peut plus tard dans une série australienne <i>The Tourist</i>. La série est relativement ancienne (2013-2016) et on y retrouve la belle touche qualitative de la BBC. Les trois saisons et les 17 épisodes traitent du même cas :de quoi approfondir les personnages et le récit !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTVhXDjJOn0Bq9bJflxIsb47m5vv0kE7uERaB0-_wPgq0uk9ftOLmSo3tqBRl0w9Z5CLg3fRHkjsB0ZPwCVj_Q0CwmmxsfkLT7VJ5C-hndTog1ooXYUR2ycFhbG2lwZ_JY9d10xPwZSj7d1eEoRouFb0rBpANiu1peMy1XlCsnae8qNF8Hise-aUVH/s1200/shantaram.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1200" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTVhXDjJOn0Bq9bJflxIsb47m5vv0kE7uERaB0-_wPgq0uk9ftOLmSo3tqBRl0w9Z5CLg3fRHkjsB0ZPwCVj_Q0CwmmxsfkLT7VJ5C-hndTog1ooXYUR2ycFhbG2lwZ_JY9d10xPwZSj7d1eEoRouFb0rBpANiu1peMy1XlCsnae8qNF8Hise-aUVH/w400-h210/shantaram.jpg" width="400" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;">Shantaram</i><span style="text-align: left;">, série haute en couleur, est censée tournée à Bombay. On imagine facilement les décors à mettre en œuvre à l'époque du COVID-19 ! Un cauchemar par la production car il a fallu arrêter le tournage plusieurs fois et même le déménager en Australie et en Thaïlande. Pas de deuxième saison, les producteurs d'Apple TV+ jetant l'éponge compte tenu d'un score d'audience limité et sans doute aussi de coûts énormes, parfaitement visibles à l'œil. Dommage, car la première saison donnait assez d'éléments pour en faire une série </span><i style="text-align: left;">au long cours</i><span style="text-align: left;">. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip2bXFeKYY4DJKel4vuv4kTyP-w0es3q4fRbxcJSeUOShu9UUT5qH9d3x_jsdUfu2tkH3_OAP8S0QcrQ5UvXMZ2ZOK_mEniFEA_aeaXGVSr3S8KcTdAmzE4c_9ULjgbqX5mj8_If1kYmQOMjdjqlPWmgq69a64I-wfnGPeCUX2GKH-RpkC4j_kkd3A/s800/alice.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip2bXFeKYY4DJKel4vuv4kTyP-w0es3q4fRbxcJSeUOShu9UUT5qH9d3x_jsdUfu2tkH3_OAP8S0QcrQ5UvXMZ2ZOK_mEniFEA_aeaXGVSr3S8KcTdAmzE4c_9ULjgbqX5mj8_If1kYmQOMjdjqlPWmgq69a64I-wfnGPeCUX2GKH-RpkC4j_kkd3A/s320/alice.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Losing Alice</i> est une série israélienne, mais elle ne porte pas du tout sur la situation géopolitique du pays. Il s'agit de cinéma, dans un petit univers qu'est celui du ciné israélien. Bons acteurs, bonnes descriptions des personnages, récit très bien maîtrisé... le tout en hébreu. On voit donc que les professionnels de la série en Israël savent faire aussi cela.</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je m'aperçois que trois séries mentionnées dans cette publication ont été produites par Apple TV+</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Coïncidence à l'évidence, mais on remarque au passage, comme on l'avait déjà noté, qu'Apple a mis beaucoup de moyens ces derniers temps dans la création de contenus. Il est rassurant, au final, que ces moyens ont eu une efficacité, non ?<span> </span> </div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-5450941208607023482023-01-22T19:55:00.004+01:002023-08-06T13:21:26.062+02:00Lieux singuliers (13) : L'ermitage orthodoxe russe de Tous-les-Saints-de-Russie, Saint Hilaire le Grand<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqul17WkDqcIdLMv13PlnbrMgPdRHdITd8b0XFWcEG0G_V5wCpFR4MMJl5vnMrEhVXqGN5L7vnkoLCix2RhG657DIXOvGgt02zQ7pVgPgRGisBp3Nu9miFQG_sjLbzfjUe-UM7Sy5WYWMozLPFmXYafkItbLMbArXW2DwxypzhIrPEyO4KBO7jDzC2/s4608/DSCN8475.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqul17WkDqcIdLMv13PlnbrMgPdRHdITd8b0XFWcEG0G_V5wCpFR4MMJl5vnMrEhVXqGN5L7vnkoLCix2RhG657DIXOvGgt02zQ7pVgPgRGisBp3Nu9miFQG_sjLbzfjUe-UM7Sy5WYWMozLPFmXYafkItbLMbArXW2DwxypzhIrPEyO4KBO7jDzC2/w400-h300/DSCN8475.JPG" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQlUrPBT31awfy6Nbuz0xdv4keMT8C14lqbY6ObrpV1cO7bj61XLll1PcUjopNvTHdlfvYfulamJ33C5rcw3F6pCjMoIutQpoJCJXQz0AvZ5qKguT7x5-jfjK9cmGAVc7KPxYPQ_WTIIAg9V29nkYrCrf6G7Mo6akKmlUpSirLOcPlSX4kTQTkWBUo/s4546/DSCN8495.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4546" data-original-width="3374" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQlUrPBT31awfy6Nbuz0xdv4keMT8C14lqbY6ObrpV1cO7bj61XLll1PcUjopNvTHdlfvYfulamJ33C5rcw3F6pCjMoIutQpoJCJXQz0AvZ5qKguT7x5-jfjK9cmGAVc7KPxYPQ_WTIIAg9V29nkYrCrf6G7Mo6akKmlUpSirLOcPlSX4kTQTkWBUo/w298-h400/DSCN8495.JPG" width="298" /></a></div><p style="text-align: justify;">Ce petit morceau de Russie au beau milieu de la plaine agricole en Champagne a beaucoup de choses à raconter sur la grande histoire et ses replis.</p><p style="text-align: justify;">L'ermitage orthodoxe russe de Tous-les-Saints-de-Russie à Saint Hilaire le Grand surveille et conserve la mémoire des sépultures de 916 hommes dont l'histoire n'est pas banale. Nés sous l'Empire russe, ils sont morts soviétiques sans être revenus en Russie.</p><p style="text-align: justify;">Ils faisaient tous partie du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_exp%C3%A9ditionnaire_russe_en_France" target="_blank">Corps expéditionnaire russe en France</a> dont les 45 000 soldats avaient été échangés en 1916 contre de l'armement français au terme d'une négociation peu reluisante entre le Tsar Nicolas II et le sénateur Paul Doumer, futur président de la République. L'histoire retiendra que 450 000 fusils ont été donnés en échange. 1 pour 10.</p><p style="text-align: justify;">C'est que la France avait besoin de tant de vies à sacrifier devant les vies allemandes. Quelle époque, où les vies comptaient si peu pour les généraux.</p><p style="text-align: justify;">Arrivés via Arkhangelsk ou par Vladivostok (!), ces hommes ont été jetés dans la tourmente de la Grande Guerre, sous leur drapeau à l'aigle à double tête - l'une tournée vers l'Asie, l'autre vers l'Europe, mais avec l'équipement français. </p><p style="text-align: justify;">Une moitié des effectifs fut directement dirigée vers Salonique, où l'on combattait contre l'Empire Ottoman. L'autre est arrivée en France par Marseille et Brest, puis affectée au front de Champagne début 1917 pour se faire massacrer, comme tous les autres, quelque part entre le Nord de Reims et le Chemin des Dames.</p><p style="text-align: justify;">A titre d'illustration sinistre, en avril 1917, lors de l’offensive « Nivelle », 6 000 soldats russes sont tués aux côtés de 270 000 soldats français.</p><p style="text-align: justify;">Mais même avec retard, ces soldats apprennent que la révolution bolchévique est en route, le Tsar abdiquant le 15 mars. Cette guerre n'est plus la leur, d'autant qu'une grande partie d'entre eux sont communistes. Qu'en faire ?</p><p style="text-align: justify;">16 000 soldats, 300 officiers et leurs 1 700 chevaux furent au final regroupés dans un camp en Creuse, le Camp de La Courtine, tant on craignait la contagion révolutionnaire. Le premier camp militaire français autogéré par un Soviet !</p><p style="text-align: left;">Evidemment, l'Etat Major et les Russes restés fidèles à la Russie impériale ne pouvaient pas laisser les choses en l'état. Le camp reçut 800 obus en trois jours, du 16 au 18 août 1917.</p><p style="text-align: justify;">La répression de la <a href="http://lacourtine1917.org/spip.php?article203" target="_blank">mutinerie du Camp de la Courtine</a> est une de ces pages noires de l'armée française - une de plus - qui déclara sans sourciller 9 morts chez les mutins. On est prié de la croire.</p><p style="text-align: justify;">Le titre d'un documentaire de 1999dédié à cette histoire est très évocateur : <i><a href="https://film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/7374_0" target="_blank">20 000 moujiks sans importance</a></i></p><p style="text-align: justify;">Quelques arpents russes à Saint Hilaire le Grand. Mais il pèsent leur pesant de péripéties historiques.</p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><i>La mutinerie des soldats russes sur le sol français en 1917 a ainsi écrit une de plus belles pages de l’histoire du pacifisme, de l’antimilitarisme et de l’internationalisme des peuples. La constitution en janvier 2014 de l’association « La Courtine 1917 », poursuit l’objectif de rendre à ces mutins l’hommage qu’ils méritent et de faire connaître et vivre leur grandiose épopée.</i></p></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><i>Jean-Paul Gady, </i><i>Adhérent de <a href="http://www.lacourtine1917.org/" target="_blank">l’association « La Courtine 1917 »</a></i></p></blockquote></blockquote><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><a href="http://www.denisqueva.fr/ermitage_orthodoxe_2022/thumb.html" target="_blank">Les images de l'Ermitage</a></span></b></p><p><br /></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-68470068274623995992023-01-01T00:00:00.001+01:002023-01-01T00:00:00.172+01:00 Vœux personnels officiels pour l'année 2023<p><span style="text-align: center;">Voici les vœux personnels officiels pour l'année 2023</span></p><h4 style="text-align: center;"><div><div style="font-weight: 400;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif" style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/LpFtHfwaNjU" width="320" youtube-src-id="LpFtHfwaNjU"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span></div><div style="font-weight: 400;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif" style="text-align: left;">Et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années précédentes</span></div></div><div style="text-align: left;"><div style="font-weight: 400;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2021/12/vux-personnels-officiels-pour-lannee.html" target="_blank">2022</a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2021/01/vux-personnels-officiels-pour-2021.html" target="_blank">2021</a></div><div style="text-align: center;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2020/01/voeux-officiels-personnels-2020.html" target="_blank">2020</a></div><div style="text-align: center;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2018/12/vux-officiels-personnels-2019.html" target="_blank">2019</a></span><br /><a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2018/01/vux-officiels-personnels.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2018</span></a><br /><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2016/12/vux-officiels-personnels-pour-lannee.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2017</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2016/01/voeux-officiels-personnels-pour-lannee.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2016</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2015/01/voeux-personnels-officiels-2015.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2015</span></a></b></div><div style="font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: center;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2014/01/voeux-personnels-officiels.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2014</span></a></b><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2012/12/voeux-personnels-officiels-2013.html" target="_blank"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2013</span></a></b></div></div><div style="font-weight: 400;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.fr/2011/12/voeux-personnels-officiels-2012.html"><b>2012</b></a><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2011/01/voeux-personnels-officiels-pour-2011.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2011</span></a></b><br /><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2010/01/voeux-personnels-officiels-2010.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2010</span></a></b></div><div style="font-weight: 400;"><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2008/12/bonne-anne-2009-quand-mme.html"><b>2009</b></a></div><div style="font-weight: 400;"><b><a href="http://denisqueva1.blogspot.com/2008/01/nous-vivons-une-poque-formidable.html"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">2008</span></a></b></div></div></div></h4>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-27902366123950063302022-12-22T21:56:00.006+01:002022-12-22T22:11:52.454+01:00Sur la Playlist de la fin de l'automne : Mahler, les Symphonies<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIQsr6YjoC4ahKvgScMgSLZzr9dZI7VHjfaNoaCw2LSKPz8VpiRBev6NdS9ryejTX74OCRaiw7aoXm89JpX0mHdj89FJs-iQzDT-z3QJFj870_klLxFSkyv-YRvvLEqNO83IvPcp83tWGRhiv9OWDZVWpvwYiNRsyqF_gwMbwwJrB5X2H8y_k_NfFn/s899/Gustav_Mahler_(1893)_by_E._Bieber.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="648" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIQsr6YjoC4ahKvgScMgSLZzr9dZI7VHjfaNoaCw2LSKPz8VpiRBev6NdS9ryejTX74OCRaiw7aoXm89JpX0mHdj89FJs-iQzDT-z3QJFj870_klLxFSkyv-YRvvLEqNO83IvPcp83tWGRhiv9OWDZVWpvwYiNRsyqF_gwMbwwJrB5X2H8y_k_NfFn/w289-h400/Gustav_Mahler_(1893)_by_E._Bieber.jpg" width="289" /></a></div><br /> Mahler, malgré tout et avant tout, en ce début d'hiver.<p></p><p style="text-align: justify;">Gustav Mahler a composé ses symphonies entre 1888 et 1911... Autant dire qu'il s'agit d'une musique totalement d'avant-garde pour celui qui préfère la musique baroque et qui considère que le modernisme commence avec Mozart. Alors, Mahler !</p><p style="text-align: justify;">Passons outre. </p><p style="text-align: justify;">Chacune des dix symphonies est un monde à elle-même, offrant toutes les palettes musicales possibles : réminiscences du folklore de l'Europe centrale et orientale, musiques de la tradition juive, marches funèbres, lieder, mélodies symphoniques à la Beethoven etc.</p><p style="text-align: justify;">C'est que la composition souhaitée de l'orchestre pour chaque symphonie est impressionnante... jusqu'à 1 000 membres pour sa première représentation de la 8° symphonie, qu'on appelle d'ailleurs la <i>Symphonie des Mille</i>.</p><p style="text-align: justify;">Son orchestration, telle que voulue par le compositeur, vaut le coup d'œil - mais celle des autres symphonies n'est pas très différente à l'exception des chœurs :</p><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><b><u>Voix</u></b></div><div style="text-align: justify;">3 sopranos, 2 altos, 1 ténor, 1 baryton, 1 basse </div><div style="text-align: justify;">1 chœur d'enfants (350 chanteurs)</div><div style="text-align: justify;">2 chœurs d'adultes (500 chanteurs)</div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><b><div style="text-align: justify;"><b><u>Instruments à cordes</u></b></div></b><div style="text-align: justify;">Premiers violons</div><div style="text-align: justify;">Seconds violons</div><div style="text-align: justify;">Altos</div><div style="text-align: justify;">Violoncelles</div><div style="text-align: justify;">Contrebasses,</div><div style="text-align: justify;">Harpes</div><div style="text-align: justify;">Mandoline</div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><b><div style="text-align: justify;"><b><u>Bois</u></b></div></b><div style="text-align: justify;">4 flûtes</div><div style="text-align: justify;">2 piccolos</div><div style="text-align: justify;">4 hautbois</div><div style="text-align: justify;">1 cor anglais</div><div style="text-align: justify;">1 clarinette en mi bémol</div><div style="text-align: justify;">3 clarinettes en si ♭ et en la</div><div style="text-align: justify;">1 clarinette basse</div><div style="text-align: justify;">4 bassons</div><div style="text-align: justify;">1 contrebasson</div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><b><div style="text-align: justify;"><b><u>Cuivres</u></b></div></b><div style="text-align: justify;">8 trompettes</div><div style="text-align: justify;">7 trombones</div><div style="text-align: justify;">8 cors</div><div style="text-align: justify;">1 Tuba</div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><b><div style="text-align: justify;"><b><u>Percussions</u></b></div></b><div style="text-align: justify;">3 timbales</div><div style="text-align: justify;">1 triangle</div><div style="text-align: justify;">3 cymbales</div><div style="text-align: justify;">1 grosse caisse</div><div style="text-align: justify;">1 tam-tam</div><div style="text-align: justify;">des cloches</div><div style="text-align: justify;">1 <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Glockenspiel" target="_blank">glockenspiel</a></div><div style="text-align: justify;">1 <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lesta" target="_blank">célesta</a></div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><b><div style="text-align: justify;"><b><u>Claviers</u></b></div></b><div style="text-align: justify;">1 piano</div><div style="text-align: justify;">1 orgue</div><div style="text-align: justify;">1 harmonium</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autant dire la Royce-Rolls des orchestres symphoniques. Mais Mahler, longtemps directeur de l'opéra de Vienne, disposait de certains moyens... mais il ne les gâchait pas, car il était connu pour son extrême attention pour chaque instrumentiste.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une mention particulière pour l'utilisation par Mahler des instruments à anches : hautbois, bassons, clarinettes, souvent utilisés comme solistes, sortis tout droit du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Klezmer" target="_blank">Klezmer</a>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais l'immense intérêt pour Mahler se trouve ailleurs : nous sommes en présence d'une musique incroyablement puissante et en même temps d'une extrême sensibilité, immédiatement reconnaissable, utilisant toutes les possibilités d'un orchestre symphonique, à l'instar de toutes les émotions de la personnalité humaine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De fait, il est impossible d'écouter Mahler en faisant autre chose car cette musique pompe toute son énergie disponible... Et les symphonies sont longues : toutes plus de 60 minutes - sauf la première et la dernière - et jusque 90 minutes pour la troisième. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est donc un vrai effort, que d'écouter une symphonie de Mahler. Mais cet effort vaut la peine car on en sort comme ragaillardi, revigoré, comme invulnérable... alors que tant d'autres choses autour de vous conspirent à vous abattre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La musique de Mahler est en fait un hyper-concentré de musique : il n'a composé au total que 18 oeuvres, alors que la plupart des autres compositeurs ont des catalogues énormes (plus 1 300 oeuvres pour JS Bach, 550 pour Mozart, 500 pour Beethoven...)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En dehors de ces dix symphonies, on trouve des <i>Lieder.</i>.. que l'on reprendra un jour, car ils pèsent aussi leur poids musical et émotionnel.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour se donner une idée, il est difficile de reproduire les dix symphonies in extenso dans cette publication, mais on peut les trouver intégralement facilement sur internet, et dans des interprétations prestigieuses. Vive l'internet, encore une fois !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On proposera donc plutôt des mouvements des dix symphonies, ceux qui ont accroché tout particulièrement l'oreille. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici donc dix extraits. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour la 5° symphonie - la plus célèbre, et aussi la préférée - on propose deux mouvements. En revanche, pour la 8° symphonie - La Symphonie des <i>Mille</i> - on n'a pas proposé d'extrait car cette énorme cathédrale musicale demande encore un peu d'effort pour être appréhendée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A chacun d'assembler <i>son</i> Mahler. Il y a de quoi faire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xOTjwppkPf0" width="320" youtube-src-id="xOTjwppkPf0"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>1° Symphonie "Titan" - 3° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Dhzekk6YWnk" width="320" youtube-src-id="Dhzekk6YWnk"></iframe></div><i>2° Symphonie "La Résurrection" - 4° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/gQeuj4BHUUM" width="320" youtube-src-id="gQeuj4BHUUM"></iframe></div><i>3° Symphonie - 2° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3JFVZBoh9Zs" width="320" youtube-src-id="3JFVZBoh9Zs"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>4° Symphonie - 4° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Uls9hGBkT7A" width="320" youtube-src-id="Uls9hGBkT7A"></iframe></div><i>5° Symphonie - 1er Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/CFQQsu6VBYA" width="320" youtube-src-id="CFQQsu6VBYA"></iframe></div><i>5° Symphonie - 4° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/GHAnbksFSWg" width="320" youtube-src-id="GHAnbksFSWg"></iframe></div><i>6° Symphonie - 1er Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/oL6xVIEamLQ" width="320" youtube-src-id="oL6xVIEamLQ"></iframe></div>7° Symphonie - 4° Mouvement</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/XgguhIKs380" width="320" youtube-src-id="XgguhIKs380"></iframe></div><i>9° Symphonie - 2° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/F0C1INs3Ygw" width="320" youtube-src-id="F0C1INs3Ygw"></iframe></div><i>10° Symphonie - 3° Mouvement</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-65120768212653862972022-12-02T21:03:00.005+01:002022-12-02T21:11:11.797+01:00Les séries de l'automne : The Essex Serpent, The Undeclared War, Shetland<p style="text-align: justify;">Nous sommes encore une fois totalement en anglais, mais de l'anglais de l'Angleterre... et de l'Ecosse : l'automne nous a permet d'apprécier trois séries britanniques. Voici qui confirme la grande qualité des séries d'outre-manche, héritées très probablement du talent séculaire du Royaume Uni en matière de scène théâtrale.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXdr00AKNXB109-A318IPEEVe7sNK9uYGRlTHHj-3ElUg2iNrHqOaHiDl3bxOsJ9fImpB0VF-jZoots5ggJh-EjjjvuWmTJ3U2Bev0h_wcgQJ6zelGxkTXJ3ePIWxlDe3fUxo47vTgfjumRip5OSrw8LEj58tzD8FdhXuVSxAb2eFvfYZ9mJpI_hv7/s1200/essex_serpent.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXdr00AKNXB109-A318IPEEVe7sNK9uYGRlTHHj-3ElUg2iNrHqOaHiDl3bxOsJ9fImpB0VF-jZoots5ggJh-EjjjvuWmTJ3U2Bev0h_wcgQJ6zelGxkTXJ3ePIWxlDe3fUxo47vTgfjumRip5OSrw8LEj58tzD8FdhXuVSxAb2eFvfYZ9mJpI_hv7/s320/essex_serpent.jpg" width="267" /></a></div><p>La mini-série <i>The Essex Serpent</i> - 6 épisodes d'environ 60 mn - évoque d'autres séries très réussies, très <i>territorialisées</i>, dans cadre rural ou semi-rural ; en tout cas hors des villes. </p><p style="text-align: justify;">On pense notamment à <i>Smother</i> ou <i>Normal People</i> (Irlande), <i>Hinterland</i> (Pays de Galles) ou encore <i>Shetland</i>, dont on parle un peu plus bas (Iles Shetland, Ecosse). Ces séries campent d'emblée leurs récits dans un cadre géographique précis, dont l'histoire et les paysages permettent de nourrir les intrigues et la caméra. Et c'est souvent réussi.</p><p style="text-align: justify;"><i>The Essex Serpent</i> fait référence à de vieilles légendes, portant le propos jusqu'à la limite du fantastique... mais jamais franchie, grâce au personnage principal, scientifique amateur. </p><p style="text-align: justify;">Nous retrouvons avec un vrai plaisir Claire Danes, l'actrice américaine autour de laquelle la grande série <i>Homeland</i> est construite, où elle s'identifie totalement avec le personnage de <i>Carrie Mathison</i> jusqu'ici dans l'esprit de l'amateur de cette série. </p><p style="text-align: justify;"><i>The Essex Serpent </i>se passe en revanche au début du XX°siècle - cela permet heureusement de mieux situer Claire Danes dans un autre rôle. Et tant mieux pour elle : pas facile de sortir d'un personnage comme celui de <i>Carrie Mathison</i>, succès de la série <i>Homeland</i> obligeant.</p><p style="text-align: justify;">Deux autres mentions particulières en matière d'acteurs : d'une part Clémence Poésy, actrice française, qu'on retrouve dans un anglais parfait (et réel, elle n'est manifestement pas doublée). C'est elle qui incarne Léonora dans les deux saisons d'<i>En Thérapie. </i>Mais Clémence Poésy est bien connue aussi dans le monde anglo-saxon : elle fut la sorcière française <span style="text-align: left;"><i>Fleur Delacour </i>dans les films d'Harry Potter. De quoi se fait connaître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">D'autre part, on peut citer le très jeune américain </span><span style="text-align: left;">Caspar Griffiths, qui joue le fils du principal personnage, et qui compose à l'occasion un rôle très attachant d'enfant sérieux, à l'image de sa dizaine d'années.</span></p><p style="text-align: justify;">On retrouve dans <i>The Essex Serpent</i> les ingrédients des thrillers de ce type : réticence des autochtones, persistance des superstitions, rôle prépondérant de la religion... Et sur cet arrière-fond, un récit bien découpé se développe tout au long des 6 épisodes, tortueux comme le corps du mythique serpent de l'Essex.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisfwJq4Pvp6VvsccViM1H5L7iiOvZjzN4TjhR_V__qcMO6iy8TQb7EKx03MWpZe3zBQKRBrV-_vfeJ71zXgvy6Ll48ZL29cY51PoCZ9yudyC-xG5qWyogXYbNJus53N-iiWvHdwJrowjzHX5oI3-cX8C8be7I8puvpvBjLY_2K-MxelNFegBfzaYZG/s1280/Undeclaredwar.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisfwJq4Pvp6VvsccViM1H5L7iiOvZjzN4TjhR_V__qcMO6iy8TQb7EKx03MWpZe3zBQKRBrV-_vfeJ71zXgvy6Ll48ZL29cY51PoCZ9yudyC-xG5qWyogXYbNJus53N-iiWvHdwJrowjzHX5oI3-cX8C8be7I8puvpvBjLY_2K-MxelNFegBfzaYZG/w400-h225/Undeclaredwar.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>The Undeclared War</i> est une série toute récente, et son propos est d'une actualité incandescente : la cyberguerre.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Au moins l'ennemi est parfaitement désigné : la Russie. Etonnant, non ? Le pays attaqué est le Royaume Uni. Et celui-ci à des moyens pour se défendre. Quand on aime la géopolitique, l'informatique et les réseaux, on est aux anges..</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Manifestement, la série puise directement dans l'activité réelle du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Government_Communications_Headquarters" target="_blank"><i>Government Communications Headquarters</i> (GCHQ)</a>, une des principales institutions gouvernementales du Royaume Uni traitant de renseignement. Autrement dit les grandes oreilles de Londres. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">On notera au passage que le GCHQ, actif dès la première guerre mondiale, n'a été reconnu officiellement qu'en 1983, à la faveur de la guerres des Malouines. Et c'était aussi le service dans lequel <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Turing" target="_blank">Alan Turing</a></i> était actif lors de la deuxième guerre mondiale. Mais c'est une autre histoire.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La série a le mérite de mettre au grand jour les missions et les activités du GCHQ. De même, elle nous renseigne assez bien apparemment sur les pratiques et les méthodes de la guerre cybernétique. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Elle montre par exemple dans le détail ce qu'est une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Usine_%C3%A0_trolls" target="_blank"><i>usine à trolls</i></a>, dont on ne pouvait pas imaginer l'existence il y a si peu.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Le contenu nous intéresse aussi quand la série touche aux relations particulières et ambivalentes entre le Royaume Uni et les Etats Unis, les deux Etats étant fortement liés en matière de renseignement.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Sur la forme, la série est de facture très classique, et les acteurs peuvent apparaitre un peu falots. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Mais le choix était sans aucun doute de mettre en avant l'existence de cette guerre non déclarée. Passionnant au final. Et parfaitement crédible et même prophétique, après l'agression russe sur l'Ukraine. Cette série fait déjà partie du monde d'après.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR8oNgSDHdOJQZEhU4f5TZrO1Xow6S1V1nR-XfPpNsN8z1f9rqWeDLErFl4pzXBZ7gO0AGlMAAI2xFroMd37KJxrEocV-JV0o3ZWVq1DKs0jWcUWzrWETX7t7c6c-vIFZ9axOVNeKCzhWDqF5OSxpIZg_JfRLfz1AmqGyfkNF58PcCZiwSmR5zGsAp/s1280/Shetland.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR8oNgSDHdOJQZEhU4f5TZrO1Xow6S1V1nR-XfPpNsN8z1f9rqWeDLErFl4pzXBZ7gO0AGlMAAI2xFroMd37KJxrEocV-JV0o3ZWVq1DKs0jWcUWzrWETX7t7c6c-vIFZ9axOVNeKCzhWDqF5OSxpIZg_JfRLfz1AmqGyfkNF58PcCZiwSmR5zGsAp/w400-h225/Shetland.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Nous sommes, à nouveau, dans une triple excellence avec cette série produite par la BBC One.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Excellence des intrigues : nous sommes dans une série policière, cela compte, et il faut suivre car les auteurs se sont bien amusés à emmêler plusieurs fils narratifs. Mais quand on aime, on apprécie, car on peut quelquefois être déçu par certaines séries, à mesure que le spectateur de thriller gagne en compétence... et ce niveau moyen de compétence parait augmenter de manière indéfinie, compte tenu du nombre de séries produites et présentés au public !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Excellence des acteurs, dont l'accent écossais est à couper au couteau : nous sommes dans l'archipel des Shetland, qui fait partie de l'Ecosse. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Et excellence des paysages déchiquetés de l'archipel des Shetland, bien exploités par la caméra. Nous sommes en plein océan, loin de tout entre Mer du Nord et Mer de Norvège. De quoi se dépayser.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Ces séries <i>territoriales</i> proposent chacune un microcosme à observer de manière quasi conviviale, et dont les particularismes touchent au final l'universalité. Ou, au moins, une certaine universalité. On aime, et on peut passer du temps sur les Shetland.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-38587166189626785872022-11-21T16:51:00.003+01:002022-11-21T16:59:52.375+01:00Lyon, l'autre capitale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWgNoiOAkmdiLxYXdZ6mNnAlAJk1kPT0j0-cXKzMhZH9GvGTq1Ys5HnnEID_loP5rRP-BE2NKk8vfurdOKAfO-xW3-wbwc7z9B3gDnrptcK0wSENVSTBiJ402u5vgxeRjL4P4rYgzv1AizMjlmFxKaajeNTZHdtRKz9qDyvMT_osNcxhEphDfA0UAx/s4349/83.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3095" data-original-width="4349" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWgNoiOAkmdiLxYXdZ6mNnAlAJk1kPT0j0-cXKzMhZH9GvGTq1Ys5HnnEID_loP5rRP-BE2NKk8vfurdOKAfO-xW3-wbwc7z9B3gDnrptcK0wSENVSTBiJ402u5vgxeRjL4P4rYgzv1AizMjlmFxKaajeNTZHdtRKz9qDyvMT_osNcxhEphDfA0UAx/w400-h285/83.JPG" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEu9iHnYoq9xs1CC7jwm2JqHIIv6HShCBX_YVaKqtQIhQtKxdtSAI6q3M6YQSGGIazfTCSOOYbjadSukzO2O9GYxIOv6PtHLT8_TL3Ej5tKzUEoGSIuhPUhNFppr7U8wCJoIp0ZWFLiEHCcdiRm-NEDCC8ByWSMSC3z9cL7pE0T7G38yKSVsxtSOPq/s4608/15.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEu9iHnYoq9xs1CC7jwm2JqHIIv6HShCBX_YVaKqtQIhQtKxdtSAI6q3M6YQSGGIazfTCSOOYbjadSukzO2O9GYxIOv6PtHLT8_TL3Ej5tKzUEoGSIuhPUhNFppr7U8wCJoIp0ZWFLiEHCcdiRm-NEDCC8ByWSMSC3z9cL7pE0T7G38yKSVsxtSOPq/w400-h300/15.JPG" width="400" /></a></div><p><span style="text-align: justify;">Bourgeoise, guindée, bien pensante : on l'imagine ainsi, cette seconde capitale, loin des frasques de Paris. Et pourtant, il faut y regarder de plus près, de bien plus près...</span></p><p style="text-align: justify;">D'abord, en face de la colline consacrée - Fourvière et sa basilique - s'est plantée la colline qui travaille, la Croix Rousse, où la première élite ouvrière et remuante a pris ses quartiers.</p><p style="text-align: justify;">Ensuite, des quartiers entiers, comme la Guillotière ou Vaise, rappellent le cosmopolitisme quasi-inaperçu de la ville par les visiteurs de passage s'ils ne traînent pas là. Ce qui est souvent le cas.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, des efforts très visibles préparent l'avenir de la ville en matière d'espaces urbain. On notera le quartier de la Confluence et les aménagements réussis des bords du Rhône et de la Saône, qui manquent tant à Paris.</p><p style="text-align: justify;">Et la ville s'est dotée d'un Maire écologiste. Or, la figure du Maire à Lyon est essentielle : impossible de ne pas évoquer le personnage d'Herriot, qui a présidé aux destinées de cette ville de 1905 jusqu'en 1957. Un record, même en enlevant la période sombre 1940-1945 où il a été destitué, à son grand honneur.</p><p style="text-align: justify;">Il faudra revenir, encore et encore à Lyon, qui a tant à offrir.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="http://www.denisqueva.fr/lyon_2022/thumb.html" target="_blank">Les images sont ici</a></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEleKCAvMZMJ9c2__typI9ZpuVsIQj96u7hIwbhzdBIOuKiLuYnI9I45qi-N5BpbQWEEfv9HMbDGrRdu3zbYuK8Nq5TflDKyTnWOKmIItV7n0kkIChfxuUuW6DwfFfP0QxfCcBGVdSKUj43wWmZ5ecvskSITso1Ac67PJFlDmGK7ehwJhDyZ9v79n4/s4409/42.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4409" data-original-width="3105" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEleKCAvMZMJ9c2__typI9ZpuVsIQj96u7hIwbhzdBIOuKiLuYnI9I45qi-N5BpbQWEEfv9HMbDGrRdu3zbYuK8Nq5TflDKyTnWOKmIItV7n0kkIChfxuUuW6DwfFfP0QxfCcBGVdSKUj43wWmZ5ecvskSITso1Ac67PJFlDmGK7ehwJhDyZ9v79n4/w281-h400/42.JPG" width="281" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWI2pOXZ2rMd8tc_PCoEEGSjXQh_KpNjLCzU-GzSLpsMEsm8GRWzmkbD99AF7Dmrl4CTgz47mNtAmU5fDfbQ_Le3BirztD8bCiYglv8p_fnQP47k6W0DCu7HPunX7X5zNZi2krwrN6ELa12mrRMYenFHYhA6k9ntMePYPi3UPZQoLw6vYnpF1bOU4k/s4608/50.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWI2pOXZ2rMd8tc_PCoEEGSjXQh_KpNjLCzU-GzSLpsMEsm8GRWzmkbD99AF7Dmrl4CTgz47mNtAmU5fDfbQ_Le3BirztD8bCiYglv8p_fnQP47k6W0DCu7HPunX7X5zNZi2krwrN6ELa12mrRMYenFHYhA6k9ntMePYPi3UPZQoLw6vYnpF1bOU4k/w400-h300/50.JPG" width="400" /></a></div><div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-38373430660249987142022-10-26T22:21:00.003+02:002022-10-27T21:52:12.123+02:00Lieux singuliers (12) : l'Eglise du Bon Pasteur à Lyon<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2c-ZaaLFhkaFWSoOINTQ6lb1qP8uYFzYHwdev6p7OjlE69QA1o_7HQZpaQcJCJioUHlg8ItuafJSpN0TS7w5GZdW5dBaztSU4L6Q68wXmR7r-9OJFkZ_AH4J5XPY3rkRQWbQL4MohxKwBkphVCXXx-qLy6cjNllGd-yUtIT7e4Adez-9mRZptNFd_/s4608/001.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2c-ZaaLFhkaFWSoOINTQ6lb1qP8uYFzYHwdev6p7OjlE69QA1o_7HQZpaQcJCJioUHlg8ItuafJSpN0TS7w5GZdW5dBaztSU4L6Q68wXmR7r-9OJFkZ_AH4J5XPY3rkRQWbQL4MohxKwBkphVCXXx-qLy6cjNllGd-yUtIT7e4Adez-9mRZptNFd_/w300-h400/001.JPG" width="300" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1vg6CIDSseZ75Uz9QTUBE79d_V_kQt3vy6hfAvpkeyi1q50TGFavSn3IBZvtNAk7NGKyT43Okx1LOOe55sI06m4Z3Hac0TdBp1Rrbw3m_VRsKgbp6DEX6Q62QN-oZNm2sHLMf_fDq5vwyb5bZV9ZF5Ou_sPUHBBWDPzKQSd9Jz9Htqm1dIXFgEcYb/s4176/006.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4176" data-original-width="3208" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1vg6CIDSseZ75Uz9QTUBE79d_V_kQt3vy6hfAvpkeyi1q50TGFavSn3IBZvtNAk7NGKyT43Okx1LOOe55sI06m4Z3Hac0TdBp1Rrbw3m_VRsKgbp6DEX6Q62QN-oZNm2sHLMf_fDq5vwyb5bZV9ZF5Ou_sPUHBBWDPzKQSd9Jz9Htqm1dIXFgEcYb/w308-h400/006.JPG" width="308" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">L'Eglise du Bon Pasteur à Lyon, rue Neyret, est un hyper-concentré de l'histoire de la ville et du pays. Désaffectée, elle présente piètre figure. </p><p style="text-align: justify;">N'est-ce comme cela qu'avance le cours du temps, dont elle en est un produit singulier : désordonné, chaotique, et quelquefois absurde.</p><p style="text-align: justify;">L'édifice fut construit sur les flancs pentus de la Croix Rousse à une époque - la fin du troisième Empire - où le catholicisme devait reconquérir la population ouvrière, si tumultueuse sur la <i>colline qui travaille, </i>toisée, en face, par Fourvière, la colline des bien-pensants.</p><p style="text-align: justify;">Sa première pierre a été posée le 25 août 1869 par l´impératrice et le prince impérial en personne : c'est dire l'importance de cette croisade lyonnaise.</p><p style="text-align: justify;">Et puis, rien ne s'est passé comme prévu, étonnant, non ?</p><p style="text-align: justify;">La guerre de 1870 fait sombrer l'Empire et la nouvelle République a bien d'autres soucis, même si la bonne ville de Lyon a payé une grande partie de la construction : l'Eglise et l'Etat ne sont pas encore séparés.</p><p style="text-align: justify;">L'Eglise est finalement construite entre 1875 et 1883... Mais sans parvis : la parcelle d'emprise - en forte déclivité et exigüe - ne le permettait pas. Pour autant, la Ville avait promis de dégager le devant de l'édifice pour ajouter un escalier monumental... promesse laissée sans lendemain : l'escalier et le parvis ne sont jamais réalisés, l'espace concerné ayant été utilisé pour créer une nouvelle voie, la rue Neyret.</p><p style="text-align: justify;">Au final, le porche de l'Eglise se retrouve perché à 3 mètres au dessus du niveau de la rue, et l'édifice est accessible uniquement par de petites portes sur le côté. </p><p style="text-align: justify;">L'incongruïté est comme un monumental clin d'œil architectural à l'histoire de la fin du XIX° siècle. Et c'est toujours le cas, comme les images le montrent. </p><p style="text-align: justify;">Les amateurs des sinuosités historiques pourront trouver tous les détails <a href="https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/eglise-paroissiale-du-bon-pasteur/035b600c-e71e-4a6f-bf80-28ea18f83dbc" target="_blank">sur cette page très officielle de la Région Auvergne-Rhône-Alpes</a>.</p><p style="text-align: justify;">L'Eglise du Bon Pasteur n'est pas classée Monument Historique. On se demande bien pourquoi.</p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.denisqueva.fr/eglise_bon_pasteur_2022/thumb.html" target="_blank">Les images se trouvent sur cette page</a></span></b></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-63331274449499287722022-10-10T21:30:00.000+02:002022-10-10T21:30:12.745+02:00Sur la Playlist de l'automne : la passacaille<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc29vNSb86aAkPjZ0S0xf145Bq5rBnpnqEDjGKSC8KOygWQQvui-0u6Po0t5WuMzdl4d0iQVwJ0zAFsbCoYD25amPyvtoePmWDAFg6m7PXXFggaZ4OZ8E01OwVbkwBl36A8pBvfZiXD1YBiyV2WKgqI-U6lZ5E6cypm81Uv-QRTHGN_k0ojMeYlxJi/s750/Houghton_Typ_705.35.842_-_Kellom_Tomlinson_passacaille.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="599" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc29vNSb86aAkPjZ0S0xf145Bq5rBnpnqEDjGKSC8KOygWQQvui-0u6Po0t5WuMzdl4d0iQVwJ0zAFsbCoYD25amPyvtoePmWDAFg6m7PXXFggaZ4OZ8E01OwVbkwBl36A8pBvfZiXD1YBiyV2WKgqI-U6lZ5E6cypm81Uv-QRTHGN_k0ojMeYlxJi/w320-h400/Houghton_Typ_705.35.842_-_Kellom_Tomlinson_passacaille.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;">Cette fois, le blog ne parlera pas de compositeur ou d'oeuvre... mais de la <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Passacaille" target="_blank">Passacaille</a>, </i>forme musicale spécifique, commune à de nombreuses pièces de musique mais issues de la période baroque, et utilisée par de nombreux compositeurs, y compris par les plus célèbres.</p><p style="text-align: justify;">La Passacaille est donc un trait distinctif du baroque, même si elle a été utilisée par des compositeurs bien plus modernes, mais plutôt comme un hommage à l'histoire de la musique.</p><p style="text-align: justify;">On trouve même une passacaille chez les <i>Pink Floyd</i>, c'est dire ! En effet, le quatrième mouvement de la composition <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/A_Saucerful_of_Secrets_(album)#A_Saucerful_of_Secrets" target="_blank">A Saucerful of Secrets</a></i>, issu de l'album de 1967-1968 et qui porte le même nom, est bien une passacaille (<i>Celestial Voices</i>).</p><p style="text-align: justify;">Plus proche de la musique baroque, l'oreille du mélomane reconnaîtra à chaque fois la forme musicale <i>passacaille</i> : Bach, Purcell, Pachelbel, Buxtehude, Kerll, Lully...</p><p style="text-align: justify;">Et l'histoire de la Passacaille est digne d'intérêt.</p><p style="text-align: justify;">Elle s'appuie sur une forme à trois temps accompagnée par une basse obstinée, ou <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ostinato" style="font-style: italic;" target="_blank">Ostinato</a><i>, c</i>e qui est caractéristique de musiques à danser.</p><p style="text-align: justify;">A ce titre, elle a pénétré tous les milieux sociaux des siècles baroques (XVII° et XVIII° siècles). </p><p style="text-align: justify;">Dans les milieux plus populaires, la Passacaille, plus rapide, est devenue la Gavotte. Dans les milieux nobles, elle est restée plus lente, altière et apprêtée : pas facile en effet de danser avec de lourds habits empesés.</p><p style="text-align: justify;">Et on pense aussi à l'histoire de la <i>tarentelle</i>, autre forme musicale et dansante qui a traversé les milieux sociaux et les lieux, et dont <a href="https://denisqueva1.blogspot.com/2007/11/musiques-du-sud-tome-2-la-tarentelle.html" target="_blank">le blog a parlé il y a longtemps</a>.</p><p style="text-align: justify;">Dans la suite, plusieurs passacailles sont proposées, plus ou moins connues, mais qui permettront de se mettre à l'esprit et à l'oreille ce qu'est<i><b> LA</b></i> passacaille.</p><p style="text-align: justify;">Une mention particulière pour les deux premières vidéos : il s'agit d'une part de la célébrissime passacaille de l'opéra <i>Armide</i>, de Lully, et d'autre part la passacaille de l'opéra <i>Persée</i>, toujours de Lully. Elles présentent toutes les deux de la<i> danse baroque, </i>discipline un peu oubliée et fort peu produite en public.</p><p style="text-align: justify;">Il est étonnant que le renouveau de la musique baroque ne provoque pas encore un renouveau de la danse baroque, qui manie des formes chorégraphiques magnifiques et singulières, qui ont fondé la danse classique. </p><p style="text-align: justify;">De fait, on trouve très peu de spectacles de danse baroque. Mais on peut gager que ce renouveau viendra bientôt.</p><p style="text-align: justify;">On trouvera aussi plus bas le célèbre <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_Pachelbel" target="_blank">Canon de Pachelbel</a></i>, qui est aussi une passacaille.</p><p style="text-align: justify;">Et à la fin, et pour les amateurs, on a trouvé d'abord cette émission de 17 minutes bien faite et instruite sur la Passacaille.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/LtGvnglcCyQ" width="320" youtube-src-id="LtGvnglcCyQ"></iframe></div><div style="text-align: center;"><i>Lully, </i><i>Passacaille de l'Opera Armide (1686)</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SfTdieRblwo" width="320" youtube-src-id="SfTdieRblwo"></iframe></div><i>Lully, Passacaille de l'Opéra Persée (1682)</i><br /></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ySU7OTUzCuU" width="320" youtube-src-id="ySU7OTUzCuU"></iframe></div><i>Buxtehude, Passacaille </i></div><div style="text-align: center;"><i>pour orgue en ré mineur (1690)</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/pu5Stx3T0gs" width="320" youtube-src-id="pu5Stx3T0gs"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Georg Friedrich Händel, Suite de piano en Sol mineur </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>HWV 432 (1720)</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Q_ztBtGY1Gc" width="320" youtube-src-id="Q_ztBtGY1Gc"></iframe></div><i>Henry Du Bailly, Yo Soy La Locura (1614)</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/hBr5YTWRGhU" width="320" youtube-src-id="hBr5YTWRGhU"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Anonyme, O come t'inganni (1657) </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/BPYqzUWUgqM" width="320" youtube-src-id="BPYqzUWUgqM"></iframe></div><i>Johann Pachelbel, Canon et Gigue en ré majeur </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>pour trois violons, avec basse continue (1680)</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/aQNVyyU0-A4" width="320" youtube-src-id="aQNVyyU0-A4"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Tarquinio Merula, Chaconne (env.1624)</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/VLlgYA5p9Ck" width="320" youtube-src-id="VLlgYA5p9Ck"></iframe></div><i>Purcell, Passacaille de l'Opéra King Arthur (1691)</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ywdZz3aY2gM" width="320" youtube-src-id="ywdZz3aY2gM"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Yves Fournier, Ca passe ou ça caille... l'histoire de la passacaille !</i></div></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1274773677298551813.post-32057245550776440482022-09-19T21:50:00.005+02:002022-10-01T20:43:46.929+02:00Les séries de la fin de l'été : Indian Summers, Mozart in the Jungle, Irma Vep, Upload, Les Mystères de Prague<p style="text-align: justify;">C'est du <i>lourd</i> pour cette sélection de la fin de l'été... Le creux de l'été a permis enfin de se plonger dans deux grandes séries laissées de côté pendant un temps :<i> Indian Summers</i> et <i>Mozart in the Jungle.</i> </p><p style="text-align: justify;">Et on a ajouté deux séries notables toutes récentes dont l'avenir n'est pas encore fixé : <i>Irma Vep</i> et <i>Upload</i>.</p><p style="text-align: justify;">Ce n'est pas toujours le cas, mais cette fois, les quatre séries sont anglophones : trois d'entre elles sont américaines, <i>Indian Summers</i> étant anglaise.</p><p style="text-align: justify;">Et comme joker, comme pour se décentrer, on parlera aussi parler de la série tchèque <i>Les Mystères de Prague</i>, Cela aurait été dommage.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglJln7NG-3yI8ZY4ayuvg-5wXfuYy--zAg1QUgJ7RQ9QlFzIzT4EdJKCacgk0dJ5zgqCtMl-hqe7qwtGtT0Ln0_EfPOVmknEHVjMgUIOefopsMAHm6fsILBZpUuLy3kqt2m9zkWgXUzTjSaiTv9Id5RYQ34dSgp6vIcTKiOVCc6-6xptcfJDBpb1RO/s2560/mozart.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="2560" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglJln7NG-3yI8ZY4ayuvg-5wXfuYy--zAg1QUgJ7RQ9QlFzIzT4EdJKCacgk0dJ5zgqCtMl-hqe7qwtGtT0Ln0_EfPOVmknEHVjMgUIOefopsMAHm6fsILBZpUuLy3kqt2m9zkWgXUzTjSaiTv9Id5RYQ34dSgp6vIcTKiOVCc6-6xptcfJDBpb1RO/w400-h300/mozart.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><i>Mozart in the Jungle</i> n'était pas oubliée : les mélomanes ne pouvaient pas l'ignorer. D'autant qu'il existe très peu de séries qui traitent de la musique classique.</p><p style="text-align: justify;">On n'a pas été déçu, au contraire : cette série est une formidable leçon de pédagogie sur le statut de musicien professionnel classique, le fonctionnement d'un grand orchestre et sur les enjeux liés à la production et la diffusion de la musique - à l'exception toutefois des enregistrements des disques, qui sont ignorés par la série, mais sans dommage car elle est déjà suffisamment dense comme cela !</p><p style="text-align: justify;">Dans ce tel contexte, on peut pardonner quelques facilités dans les intrigues, des digressions un peu longues et quelques invraisemblances.</p><p style="text-align: justify;">La série permet de passer en revue l'ensemble des instrumentistes, à l'exception toutefois des cuivres, qui sont tout à fait inconnus. Dommage. </p><p style="text-align: justify;">L'idée de confier le personnage principal féminin à une jeune hautboïste est une excellente idée, car l'instrument, essentiel, est pourtant souvent inconnu du grand public, et il nous permet tout de suite d'être au cœur de l'orchestre.</p><p style="text-align: justify;">Les principaux acteurs sont bien choisis et excellents. On apprécie aussi beaucoup les gros moyens octroyés par <i>Amazon</i>, qui arrêtera pourtant la série après la 4° saison, chacune de 10 épisodes d'une demi-heure - format souvent utilisé pour une comédie. Audience trop faible oblige.</p><p style="text-align: justify;">Manifestement, la série aurait sans doute pu être devenue un grand classique des séries, ce qui explique aussi qu'elle a été confiée à de grands noms de la réalisation américaine, en tête Roman Coppola, le fils de son père, et Jason Schwartzman, un autre membre de la famille Coppola.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, on profite aussi beaucoup de la bande originale : c'est une une belle anthologie de la musique classique, surtout lyrique et symphonique.</p><p style="text-align: justify;">Et sur le marché, on trouve dans certains épisodes des musiciens ou compositeurs réellement existants, jouant leur propre rôle, ce qui est assez amusant.</p><p style="text-align: justify;"><i>Mozart in the Jungle</i> reste une série assez singulière dans son genre. En effet, si on trouve pas mal de séries sur le monde de la danse, la musique classique semble encore assez éloignée des fictions télévisuelles. Dommage.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYtqq1i1KD-tF3158DAlUZio41Jxg2aSgGmiVULTvkYQTgAfw0j-XKxKpA2YoHl2kDEh6kW2DvMFwzutjglb8yqfhcKdLvDen1hlKcfgTGG0M5SoSjfmRUPSQgzCRfXx9c2Av39AIUNPCUyFzXIRLP1pfSIyt3af0ATHfxSn1F-rawBQWbIeMMupcY/s841/indian-summers.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="841" data-original-width="592" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYtqq1i1KD-tF3158DAlUZio41Jxg2aSgGmiVULTvkYQTgAfw0j-XKxKpA2YoHl2kDEh6kW2DvMFwzutjglb8yqfhcKdLvDen1hlKcfgTGG0M5SoSjfmRUPSQgzCRfXx9c2Av39AIUNPCUyFzXIRLP1pfSIyt3af0ATHfxSn1F-rawBQWbIeMMupcY/w281-h400/indian-summers.jpg" width="281" /></a></div><p style="text-align: justify;">Plusieurs fois diffusée sur Arte, et cette fois à l'occasion du 75° anniversaire de l'indépendance de l'Inde, <i>Indian Summers, </i>qui traite de la montée vers la partition et l'indépendance des Indes<i>, </i>devait sans doute empiler les saisons, puisque le récit de la première saison se situe en 1932, le terme des événements étant bien sûr fixé à 1947.</p><p style="text-align: justify;">Magnifiquement et somptueusement mise en scène, la série s'est arrêtée dès la deuxième saison, faute d'audiences suffisantes : elle est produite par Channel 4, dont 91% de son budget vient de la publicité. CQFD.</p><p style="text-align: justify;">Evidemment, on ne boude pas son plaisir et on regarde jusqu'au bout. Mais on reste sur sa faim.</p><p style="text-align: justify;">Les événements de cette histoire sont innombrables et souvent tragiques, qui ont mené à l'indépendance de l'Inde et du Pakistan et concerné plusieurs centaines de millions d'êtres humains à l'échelle d'un sous-continent immense..</p><p style="text-align: justify;">Difficile de tenir cette histoire dans un mouchoir de poche. </p><p style="text-align: justify;">La série essaie : le cadre est censé se situer sur les contreforts de l'Himalaya, pour que les Européens anglais puissent ne pas trop souffrir des <i>étés indiens,</i> chauds et humides de la plaine. Dans les faits, la série a été tournée en Malaisie, d'où on aperçoit pas du tout le toit du monde.</p><p style="text-align: justify;">De même, impossible de reconstituer la réalité de l'Inde dans les années 1930. Bref, les décors semblent un peu étriqués et répétitifs.</p><p style="text-align: justify;">De surcroît, c'est une petite société qu'on nous dépeint, sans doute très éloignée des armées de fonctionnaires que sa Majesté envoyait sur place pour administrer ces territoires énormes.</p><p style="text-align: justify;">La série tente aussi de donner une idée de la société indienne de l'époque, gérée par les castes, déchirée entre musulmans et hindous et agitée par les différents mouvements politiques qui la traversent : révolutionnaires ou réformistes, violents ou non-violents... Mais elle ne peut évidemment pas étreindre cette diversité et cette complexité.</p><p style="text-align: justify;">Du coup, les intrigues paraissent bien futiles et les personnages falots, comme flottant dans des habits trop larges. </p><p style="text-align: justify;">Sauf peut-être les personnages indiens, qui évoluent dans des extérieurs plus larges que quelques maisons coloniales.</p><p style="text-align: justify;">Dommage pour l'ensemble. Mais on comprend aussi pourquoi il n'y a jamais eu de troisième saison.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht0mHFJP7GmHs_qddhJ-1zSmZrvo8q36iW65z1zLuqLXVggrwyAlmVTqzsWLrCeEoOlJXc_C9cbInFKeuRYQLn-bhBGvT0DNFP5RHoYREnRdRRAu1EwuS2znFT11S4ZLlyFCuX-ZabV-NPThdcx5wAwhwr-Ha7pHhdko3joLHHk8QPesDWgahTTV7E/s1280/irmavep.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht0mHFJP7GmHs_qddhJ-1zSmZrvo8q36iW65z1zLuqLXVggrwyAlmVTqzsWLrCeEoOlJXc_C9cbInFKeuRYQLn-bhBGvT0DNFP5RHoYREnRdRRAu1EwuS2znFT11S4ZLlyFCuX-ZabV-NPThdcx5wAwhwr-Ha7pHhdko3joLHHk8QPesDWgahTTV7E/w400-h225/irmavep.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;">Avec <i>Irma Vep</i>, nous sommes dans la meilleure qualité siglée <i>HBO, </i>et co-produite par des moyens français (<i>OCS - Orange Cinéma Séries</i>). De même, l'histoire des <i>Vampires </i>(anagramme d'<i>Irma Vep</i>)<i>, </i>film muet bien français de 1915, sert de trame pour cette mini-série de 8 épisodes de 56 mn chacun.</p><p style="text-align: justify;">Si <i>Mozart in the Jungle</i> donnait une leçon de musique classique,<i> Irma Vep</i> nous donne à regarder la fabrication d'un film avec ses coulisses, ses déboires et ses petites et grandes histoires - pétage de plomb du réalisateur inclus.</p><p style="text-align: justify;">On aime ce cinéma dans le cinéma et ce méli-mélo international, langues et acteurs compris. </p><p style="text-align: justify;">Le nom d'<i>Alicia Vikander</i> doit être mémorisé. C'est celui de la jeune actrice suédoise qui joue le rôle de <i>Musidora</i>. </p><p style="text-align: justify;">Elle a déjà une énorme filmographie, et sans aucun doute, elle sera un jour bien mieux connue en France, car sa présence et son jeu sont remarquables.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8J42iJXrqrkPltU05ZbuM-J5tgI_sQGyfScsQNJsfdFv_5g3wAPyZWAvueN71uIRyBh24d9bCfAzjVjYhzZKkVfmiZhODhNoDmfMXsZQN_84LnWFMMoeS6yT0BnEUTPoxKfVpEO00p1HMwiFcNv8whX367GPgzGuEvPAqb9pumHEhO3ln1e1K3dx4/s1080/Upload.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="774" data-original-width="1080" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8J42iJXrqrkPltU05ZbuM-J5tgI_sQGyfScsQNJsfdFv_5g3wAPyZWAvueN71uIRyBh24d9bCfAzjVjYhzZKkVfmiZhODhNoDmfMXsZQN_84LnWFMMoeS6yT0BnEUTPoxKfVpEO00p1HMwiFcNv8whX367GPgzGuEvPAqb9pumHEhO3ln1e1K3dx4/w400-h286/Upload.jpg" width="400" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">La vie numérique prolongeant la vraie vie est devenu un thème récurrent dans nombre d'oeuvres de science-fiction. </div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Upload</i> en fait partie, mais sur le mode de la comédie. On compte deux saisons, et Amazon, qui produit la série, a commandé une troisième. Tant mieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si le thème commence à être connu, son traitement par la série est très intéressant : l'environnement numérique à venir (supposé de 2033 dans la série) est parfaitement crédible : smartphones dématérialisés, automobiles autonomes, trains hyper-loop, imprimantes 3D pour la nourriture, et même pour son café... Les amateurs aimeront !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il faut y jeter un coup d'œil., ne serait-ce que pour savoir ce qui nous attend bientôt en matière de vie quotidienne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour le reste, les acteurs sont plutôt bons et les rebondissements sont bien tournés. On attendra la troisième saison.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhghSaEAdPP3Xa94akR0C-12KLdk4KEQE_xDXQy-td_45ET1pbcFpmi8y7XU6Oi7oNgdDYRm-4HwGViRvecvZWU6XeJ1JcnemoaOs-udDLN0YLRwfkR4Sao29TU8XZg3b7JJK4x8pDJ98T3IoQo9PEkVKIudPZya_M4-owHdUfcR-xjaofbijVToRHZ/s665/les-mysteres-de-prague.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="665" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhghSaEAdPP3Xa94akR0C-12KLdk4KEQE_xDXQy-td_45ET1pbcFpmi8y7XU6Oi7oNgdDYRm-4HwGViRvecvZWU6XeJ1JcnemoaOs-udDLN0YLRwfkR4Sao29TU8XZg3b7JJK4x8pDJ98T3IoQo9PEkVKIudPZya_M4-owHdUfcR-xjaofbijVToRHZ/w400-h225/les-mysteres-de-prague.png" width="400" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">La première chaîne tchèque a fait fort avec <i>Les Mystères de Prague</i>, qui reconstitue dans les moindres détails le Prague des années 1920. Elle ne lésine pas sur les décors : automobiles d'époque, scènes extérieures très nombreuses, reconstituant des quartiers ou des coins de campagne complets, intérieurs et costumes des années folles assortis... On est comblé !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais la série a aussi d'autres intérêts. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Historiquement, cette période de la Tchécoslovaquie fut singulière, coincée entre trois Empires. D'abord, l'Empire Austro-Hongrois jusqu'au 1918 dont elle faisait partie, puis le sinistre Troisième Reich, qui a annexé une partie du pays en 1938, avant d'être intégrée dans l'Empire soviétique.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La série se passe pendant ces vingt années prospères de la République. Ce n'est pas par hasard. Et les premiers épisodes font écho à la situation politique du pays, divisé entre républicains et nostalgie de l'Empire d'Autriche-Hongrie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ensuite, on regarde les personnages principaux vivre de manière intéressante, chacun dans son monde, chacun pourtant ne s'empêchant pas de faire des incursions dans le monde de l'autre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais attention, les afficionados de fictions policières seront déçus car les intrigues sont un peu redondantes et téléphonées. Mais cela n'empêche pas d'apprécier la belle époque à Prague... et de sa banlieue. </div>Unknownnoreply@blogger.com