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dimanche 20 septembre 2020

Gard-Var 2020



C'est la deuxième tournée sudiste de l'année, notamment pour revoir de beaux endroits mais enrichis d'autres, et d'abord Nîmes et les Cévennes puis Collobrières et le massif des Maures, qui formaient les principaux objectifs de cette visite encore estivale.

Beaucoup d'endroits encore inconnus sont présentés : Marvejols - qui est en Lozère et non dans le Gard - mais il faut bien titrer le séjour ; le Musée du Désert, au cœur des Cévennes ; la Maison rouge - friche industrielle magnifiquement réhabilitée et dédiée aux vallées cévenoles ; le Musée des Beaux Arts de Nîmes, qui abritait une belle exposition du peintre Seyssaud - un des provençaux qui ont su capter et mettre en images l'esprit de la Provence, et, nec plus ultra, le nouveau Musée de la Romanité à Nîmes, qui était un Must du voyage. 

Pour finir, et parfaitement imprévues, les grandes fresques murales du secteur Gambetta à Nîmes ont alimenté considérablement l'appareil photo. Et cela valait la peine, surtout après toutes ces visites d'institutions culturelles, patrimoniales et très légitimes, un vent d'art underground était bienvenu, autour du Spot, tiers-lieu hybride et dynamique, comme il s'appelle lui-même.

Côté Var, Collobrières, au cœur du Massif des Maures était le pied-à-terre choisi tant cet endroit est attachant, et à ce titre déjà connu.  De là, Hyères et la villa Noailles, et Toulon et son Musée national de la Marine étaient faciles à rejoindre.

Vers les images



jeudi 2 juillet 2020

Vers le Sud-ouest





Après le grand confinement du printemps de 2020, il fallait prendre l'air.  La tangente vers le Sud-ouest s'imposait, et les images se suivent par ordre chronologique.

Venant du Nord-est, Orléans est souvent la première étape. Puis les villes du sud-ouest après quelques heures d'autoroute : Périgueux, Marmande, Villeneuve sur Lot, Agen et les banlieues somptueuses du Lot et Garonne : Penne d'Agenais, Pujols, le domaine Latour-Marliac au Temple sur Lot.

Deux concessions à la foule relative : Bordeaux et sa magnifique mise en image de l'oeuvre de Klimt et de Klee dans l'ancienne base des sous-marins (allemands) renommée à l'occasion Bassins de lumière et Biscarosse, dont les aménagements très naturels, efficaces et esthétiques de la digue de sable parallèle à la plage doivent être remarqués. Il aurait été plus simple de tout bétonner, non ? En tout cas, une réussite en matière d'aménagement urbain et balnéaire.

Enfin, inscrite depuis si longtemps sur la liste des visites, la Maison de George Sand fut l'étape de retour : cela valait l'arrêt, mieux que de s'affaler dans une chambre de motel.







dimanche 4 novembre 2018

Première sélection 2018






Une première sélection 2018 très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.






dimanche 6 mars 2016

Nec Mergitur





Il fallait revenir à Paris, pour plusieurs raisons importantes. Mais d'abord parce que cette ville reste extraordinaire, au sens le plus littéral du mot. Mais aussi flairer son atmosphère, après tout ce temps de ne pas l'avoir fréquentée, à son corps défendant.

On trouvera ci-dessous les adresses précises des lieux qui étaient l'objectif principal de la journée, si cela peut servir... car l'on s'aperçoit que l'histoire immédiate n'est pas toujours correctement écrite :

Le Carillon, 18 rue Alibert
Le Petit Cambodge, 20 rue Alibert
Café Bonne Bière, 32 rue Faubourg du Temple
Casa Nostra, 2 rue du Fontaine au Roi
Le Bataclan, 50 boulevard Voltaire
La Belle équipe, 92 rue de Charonne

In memoriam





samedi 30 janvier 2016

L'Eclusée


Grande toile, mais peut-être parmi de celles qu'on regarde le moins. C'est que les naturalistes ne peuvent rivaliser avec les impressionnistes. Peut-être un juste retour des choses : car ce sont bien les naturalistes qui étaient à la mode pour leurs contemporains. Van Gogh n'a que vendu une seule toile alors qu'il n'en produit 80 pendant les 70 jours qu'il a passé à Auvers sur Oise. Et Ferdinand Gueldry exposait encore en 1933, alors que Picasso et Monet exposaient aussi déjà. Mais Gueldry n'a même pas de page "Wikipédia". Sic transit.

Passons : cette toile a arrêté le visiteur. Evidemment l'atavisme familial fluvial y est quelque chose. Voici donc l'éclusée "avalante", c'est à dire descendante vers l'aval.  Gueldry aime les scènes de canotage et autres. Cette toile ouvre une perspective bien travaillée : le fond de l'écluse l'impose.

Au delà, nous sommes sans doute un des dimanches de l'été d'une des années 1880 - le tableau a été présenté en 1889. Sportifs et promeneurs se mêlent dans la douceur de l'après-midi. Ce que l'on appelle une "promenade démocratique", apanage d'un pays apaisé et pacifique, fait rare sur la planète, à l'époque comme maintenant. Le tableau est visible au Musée des Beaux-Arts de Reims.

jeudi 5 novembre 2015

Vignes d'or

Quelques images, comme pour se souvenir de ces vignes d'or qui profitent encore de ce 5 novembre...





mercredi 31 juillet 2013

Escale au Pays des Dieux (1) : le bleu, le blanc



Du bleu, du bleu, du bleu et du blanc. Le pays des Dieux est photogénique. Mais il a bien fallu en revenir







dimanche 10 mars 2013

Etangs





Première sortie de l'année, toute proche, aux étangs de Courvillle a peine réveillés de l'hiver et comme surpris de ce temps clair et enfin calme, au moins pour un instant. Cette magnifique zone humide artificielle est héritée des moines du XII° siècle - à l'époque, il en fallait du poisson pour les grandes Abbayes, dont celle d'Igny, toute proche.

Et l'on se prend à divaguer et à penser utilitaire : avec toute cette eau de surface, pourquoi faut-il donc aller chercher notre eau de consommation à 70 mètres de mètres de profondeur, à grand frais bien sûr. Gaspillage de ressources financières, gaspillage de matière grise, gaspillage de tout : pourquoi nos si savants ingénieurs sont-ils utilisés à forer plutôt qu'à rendre potable de l'eau qui est à portée de main ? C'est une autre histoire, évidemment. Celle des temps modernes.




mercredi 12 décembre 2012

Grands lacs 2012 : bouclage




Que de découvertes, d'observations, d'expériences et de contacts au cours de ces quatre semaines de vadrouille autour de l'immense zone des Grands Lacs, qui couvre une zone grande comme la distance de Bordeaux à Hanovre. On en aura côtoyé quatre sur les cinq, de ces Lacs, qui furent, avec tout le réseau hydrographique qui en est issu, le moyen de pénétration privilégié de ces vastes espaces naturels inconnus par l'homme européen.

Des similitudes : vastitude des espaces, larges ouvertures sur ces véritables mers intérieures dont on n'aperçoit pas le terme, circulation nautique intense de toute nature : loisirs, industrie, commerce... 

Des différences, et principalement celles qui tiennent à la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Deux conceptions très différentes du "faire société", et comme le sentiment qu'un des côtés est comme plus humain et plus respectueux que l'autre, tant pour l'homme que pour son environnement naturel. Je vous laisse deviner lequel.

lundi 3 décembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (8) : Province de Québec



Puisqu'on avait un peu de temps pour cela, il fallait fureter dans quelques coins moins connus, moins exposés au touriste et plus proches de la réalité quotidienne de la Belle Province. Attachant projet au final, qui permit de belles découvertes, à force de se fondre dans le pays.

L'eau domine, partout. "Elle est vivifiante, l'eau du Québec" comme a dit un grand gamin qui se trempait dans le Saint Laurent à qui l'on demandait si elle était bonne, avec l'accent français immédiatement reconnaissable ici. L'eau du fleuve, les lacs, des canaux. La végétation l'accompagne. Omniprésente, foisonnante, quasi inentretenue, même en pleine ville. Bref, une nature écrasante dès qu'on quitte tant soit peu la grande ville, et qui sait rappeler à l'homme qu'il n'est que de passage sur ces terres, si sophistiquée soit la société des humains.

Les images sont prises pour l'essentiel à l'ouest de la région de Montréal :  Sainte Zotique, Pointe des Cascades,  l'Ile Perrot, Notre Dame de l'Ile Perrot, Sainte Anne de Bellevue, Montréal. Mais aussi dans les dits "Cantons de l'Est", que les anglophones et les francophones se sont disputés pendant si longtemps  : North Hatley, Prieuré de St Benoît, Magog...




dimanche 7 octobre 2012

Strasbourg, sérieuse, intelligente et humaine




Ce beau week-end du début de printemps fut l'occasion rêvée, pas vraiment préméditée, d'une redécouverte complète de la ville. Redécouverte souhaitée et salutaire de cette cité multiculturelle qu'on a connu depuis si longtemps, et qui a su, avec constance, sérénité et solidité, se perpétuer tout en se rénovant de manière considérable. Rénovation à l'évidence fondée sur une vision moderne, écologique, respectueuse et humaine dont on peut expérimenter à chaque instant les résultats concrets, pourvu de renoncer à tout déplacement en automobile pour préférer, au choix, la promenade à pied, les longs parcours à vélo ou les raccourcis tout en confort et silence offerts par le magnifique tramway.

Fondée aussi sur pas mal d'argent public... mais quand il est aussi intelligemment utilisé, où est le problème ?