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lundi 21 octobre 2013

Athènes, fille aînée de Byzance



La glorieuse antiquité grecque, dont on visite les vestiges à Athènes, ne doit pas masquer le fait que la Grèce s'est aussi trouvée, pendant un millénaire complet, au cœur de l'Empire Byzantin. En clair, du développement du Christianisme côté oriental.

Le Musée byzantin et chrétien d'Athènes rend compte de cette histoire fabuleuse, alors que le Christianisme n'était pas encore en concurrence avec l'Islam, et que les fondamentaux de la religion chrétienne, dans sa version orthodoxe, s'inventaient. Et l'on apprend par exemple que Constantinople, la Ville de Constantin, Empereur d'Orient,devenue Istanbul, ne fut islamisée qu'au quinzième siècle. Si tard.

Ce musée a été rénové complètement et agrandi en 2004 et 2010, grâce à pas mal d'Euros européens, mais aussi sans doute de quelques roubles - solidarité orthodoxe oblige. Ouf il était temps : la crise grecque ne permettrait plus de telles réalisations, à l'évidence.

Mais quelle réussite ! Des espaces clairs, magnifiquement agencés, mettant en valeur un immense et fabuleux choix d'objets de toute catégorie. Relevons, parmi tant de choses, la signature originale d'un empereur d'orient. Mais aussi des bas reliefs des tous premiers siècles du christianisme représentant la scène de la nativité telle que nous la connaissons encore : la crèche, le bœuf, l'âne. Étonnante permanence de la représentation religieuse.

Et tant d'autres choses.

Malheureusement, comme l'indiquent les images - sans trucage aucun - ce musée est vide de visiteurs. On ne vient manifestement pas à Athènes pour visiter Byzance... et pourtant !




samedi 12 octobre 2013

"La plus belle muraille de mon royaume"



"C'est la plus belle muraille de mon royaume" a dit Louis XIV du fond de scène du théâtre antique d'Orange la Romaine.

Bel hommage. Toujours debout, il est désormais inscrit au patrimoine mondial. Ce lieu est fascinant, sortant de vingt siècles d'histoire, reléguant nos cathédrales au rang d'édifices modernes. Il nous met sous les yeux l'art de vivre "à la Romaine" dans la Province proche annexée par l'Empire.

La totalité de la population du secteur pouvait à l'époque tenir dans l'amphithéâtre, de ses élites jusqu'aux parias et aux plus modestes. Et tous regardaient le même spectacle, même si des fossés infranchissables  et des cheminements bien distincts empêchaient les catégories sociales de se rencontrer au spectacle : il ne faut pas exagérer quand même ! Mais tout le monde était bien là. A sa mesure, le Théâtre antique a contribué à cimenter l'Empire en partageant auprès de tous sa culture.

Le Théâtre antique n'a pratiquement jamais perdu sa vocation, même si le moyen-âge chrétien, prude et obscurantiste l'avait délaissé. Au moins ne l'a-t-il pas détruit.

Pour autant, les générations d'incompétences qui se sont succédées à la direction de la Ville d'Orange, ravageant son urbanisme au passage, n'ont jamais cru bon de le protéger du trafic automobile qui l'assiège encore tous les jours, vingt siècles après.






mardi 8 octobre 2013

Gard 2013




La visite de cette année dans ce département connu de très longue date fut placée tout particulièrement sous le signe de l'eau, à la faveur des nouveaux aménagements urbains du centre ville de Nîmes, mais aussi d'une nouvelle visite - obligatoire et rituelle - aux jardins de la Fontaine, un des plus beaux endroits du Monde sans doute aucun. Et puis le Pont du Gard, enfin revu pour goûter - avec intérêt - l'installation du parcours de visite et du musée ad hoc, qui vaut une belle et minutieuse visite. 

Et puis Goudargues, où l'eau est partout.

Le Gard a tant à offrir. Et encore restait-il, de surcroît et comme superfétatoire pour cette fois, l'ambiance de la féria... Ouf, quel concentré !