Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


Affichage des articles dont le libellé est humeur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est humeur. Afficher tous les articles

jeudi 8 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (3) : Chicago




Chicago, la ville d'Obama, est une très très grande ville, la troisième des Etats-Unis, au sein d'une aire urbaine de... 10 millions d'habitants. Rien que ça. C'est donc la vraie grande capitale des Grands Lacs. A ce titre, elle est toute entière tournée vers le lac Michigan, dont les rives et les rivières qui s'y jettent organisent la géographie urbaine de cet immense ensemble.

 Forcément, les métropoles de cette taille recèlent une somme considérable de ressources architecturales, urbaines, humaines, culturelles. Et pourtant, était-ce la chaleur écrasante - 38° C en pleine journée - ou autre chose, le sentiment est d'être passé à côté de cette ville, dont l'ambiance n'a rien à voir avec celle de New York. 

L'impression générale est plutôt d'être le bienvenu à New York, ville où l'on vient se détendre et où chacun fait assaut pour accueillir l'étranger du mieux possible - tradition d'immigration oblige. Rien de cela à Chicago, ville où l'on vient pour travailler - ou essayer - et où l'étranger est plutôt gêneur qu'autre chose. C'est dit. Venant de la très avenante et plutôt "cool" Toronto, le contraste était saisissant, car à Chicago, à ce qu'il semble, le conflit, la violence est toujours à fleur de peau, même dans les gestes les plus ordinaires. Et l'arrogance et le défi.

Alors, un fois les sites incontournables parcourus, la chaleur aidant, refuge fut recherché au Grand Jardin botanique de la Ville. Ou plutôt au jardin botanique de Glencoe, 30 km au nord du Centre Ville, quartier où la moindre demeure a la taille d'un château européen. Jardin très intéressant, du fait qu'une grande partie est un véritable jardin américain, et ne reproduit donc pas les jardins européens ou asiatiques. Le jardin américain reconstitue la vaste prairie naturelle de l'Amérique du Nord en ne présentant que des espèces végétales indigènes. Concept intéressant et étonnant pour un européen, peu habitué à ces hectares de fleurs semi-sauvages de toutes sortes, composant un paysage inconnu chez nous.

Enfin, l'on verra dans la dernière photo que malgré l'immense conurbation  la nature est toujours prête à se rappeler à l'homme !





samedi 21 avril 2012

Stupor Mundi

Très désolé pour les visiteurs réguliers du Blog pour cette pause que je leur inflige. Sans doute  la période actuelle est-elle en cause, car la raison reflue et la stupeur s'installe dans la contemplation de ce monde.

Pour comprendre, je lis Stiegler... mais je reviendrai... sans doute




vendredi 6 janvier 2012

Feria 2011


Elles étaient précieusement gardées au frais en attendant leur exploitation : voici les photos de la Feria 2011, évènement fréquenté de longue date, à bien des égards passionnant. Leçon d'ethno-anthropologie à ciel ouvert et en grandeur nature. La fête en plus.

Le commentaire sur la Feria 2011 et les images sont ici

Pour mémoire, voici les liens 
vers les images de la Feria 2007 et 2009





mardi 20 septembre 2011

Merci, Stanislas !



Revenir à Nancy est une fête. Il reste dans cette ville comme une douce influence du bon roi Stanislas, beau père de Louis XV qui n'avait, sur le trône de Lorraine, rien d'autre à faire que de s'occuper des Lorrains en attendant que la Province soit intégrée à la France. Il s'en occupa très bien : il embellit la Ville, utilisa les moyens mis  à sa disposition pour lutter contre la maladie, l'insalubrité et la misère, fit de la Lorraine un pôle artistique de premier ordre en Europe et, en plus, il s'amusa beaucoup. Roi déchu qui avait du fuir la Pologne sous la menace teutonne, traversant les marais du nord de l'Allemagne dans l'eau jusqu'au cou, il apprécia sa deuxième vie autant qu'il pu.

Il reste de cette époque faste un magnifique centre ville classé au patrimoine mondial de l'humanité. Mais aussi, assurément une urbanité, une amabilité et une cordialité de la population lorraine tout à fait rare et si appréciable qu'à chaque fois, elle frappe l'observateur un peu attentif. On ne peut douter qu'il reste quelque chose de Stanislas aussi en cela.




Ainsi, conduisant à Nancy, il est permis de changer de file uniquement en signalant son intention par le clignotant : personne pour accélérer et pour bloquer la manœuvre. La simplicité de l'humeur et du ton est omniprésente, rendant tout séjour dans cette ville léger, facile, joyeux... Et encore faudra-t-il revenir sur tout le reste : l'art nouveau triomphant, donnant à cette ville un aspect superbe et soigné ; l'absence totale des automobiles dans l'hypercentre, découragées par le tramway plus que par les embarras des rues ou les interdictions ; les multiples aspects de la ville gastronomique répartis en tant de spécialités ; le culte des brasseries à la mode d'autrefois, où, en famille, on vient se reposer en conversant avec son voisin, certes inconnu, mais supposé tout aussi lorrain que vous, donc fréquentable.

Nancy, ville civile, polie et policée,  merci, Stanislas !





lundi 15 août 2011

Non lieux

Remarquable, cette longue promenade qui vous offre, de manière totalement non préméditée quatre non-lieux, comme autant de contre-utopies réelles vouées à l'éphémère de l'histoire humaine.

Tout d'abord un village disparu, totalement, effacé de la carte par lors de l'immense boucherie de 1914-1918.


Quelques centaines de mètres plus loin, cette abbaye fantôme : mon Dieu, pourquoi l'avez vous abandonnée ?


Encore quelques pas plus loin : la cabane dans les bois... sitôt construite, sitôt oubliée.


Et, pour finir, ce non-lieu superbe en son genre : le village vacances plaqué là, entouré de grillages, totalement isolé de son environnement et à l'urbanisme composite et sans style, où s'entassent les citadins pressés de décompresser pour quelques jours, dans une ambiance digne de la série culte Le Prisonnier, où un numéro 6 tente de s'enfuir par tous les moyens sans y parvenir, et sans jamais arriver à rencontrer le numéro 1 pour avoir l'explication de sa situation. Que les photos ne trompent pas : l'endroit est bel et bien bondé.


samedi 2 avril 2011

Printemps

C'est parti ! Au Japon comme ici, les cerisiers sont en fleurs.


mardi 29 mars 2011

Cocotte-minute, le retour


Regardez la bien, cette cocotte-minute. Dans ce message ancien déjà, je m'épanchais en disant tous les regrets que j'avais eus de ne pas l'avoir acheté, ce tableau.

Et bien figurez vous que ses acquéreurs  - mais comment diable sont-ils donc tombés là-dessus ? - m'ont envoyé  ce laconique message tout plein de compatissante ironie entre ses lignes, le 9 mars dernier - petit miracle du quotidien cybernétique :


Le temps d'un échange de courriels, la photo était là. Merci à ces mystérieux amis de goût.

Ainsi ajouterai-je désormais au fronton de mon Panthéon très personnel - et en lettres de feu s'il vous plaît - cette devise : Quand ça fait ding, faut pas hésiter. Qu'on se le dise :-)

PS : Pour la vérité historique, signalons que plusieurs variantes de ce même tableau se trouvaient à la vente à la même époque. Mais quand même, celui-ci a très bien pu être l'ex-futur mien.


mardi 22 février 2011

Une sainte Vierge très polémique





Ne résistons pas à la provocation - bien anodine - de publier quelques oeuvres de l'artiste Soasig Chamaillard. Ces oeuvres sont exposées dans une galerie d'art, la galerie Albane. Quoi de plus normal ? 

Mais attention, nous sommes à Nantes, terre catholique s'il en est. Et voilà la galerie prise à partie pour atteinte à l'honneur de la vierge Marie. On croit rêver.

Et bien moi, je les aime bien, ses saintes Vierges revisitées. En plus c'est marrant. Voici mes préférées.






dimanche 19 décembre 2010

Trop généreux, décidément, cet hiver



Photographies prises aujourd'hui vers 11 h 30 : un grand tour en après-ski en guise d'apéro...

samedi 18 décembre 2010

Hiver


Après demain c'est l'hiver... et voici aujourd'hui le deuxième acompte de la saison. Bien payé, cette année !

samedi 11 décembre 2010

Plongée dans la caverne

La rue Sainte Catherine à Bordeaux un 24 décembre

Ouf ! Je le fais une fois par an, mais c'est de plus en plus pénible et de plus en plus bref : aller peu avant Noël dans le centre ville commerçant d'une grande ville. Oh bien sûr, pas pour acheter des cadeaux. Des cadeaux, ça s'achète toute l'année durant en prévision, au fil des pérégrinations, ou bien sur internet, où on ne fait pas la queue. Et puis j'ai horreur de faire la queue juste pour qu'on me prenne mon argent pour finir.

Non, on y va en ethnologue, juste pour observer ce que les congénères désirent, achètent, ou ce qu'on leur propose, c'est intéressant en soi. On peut aussi y aller en historien des sciences et des techniques pour mesurer ce que l'industrie est enfin en mesure de produire en masse. Mais il faut en sortir vite, car les reflets de la caverne, au sens de notre bon Platon, épuisent l' esprit.

Aujourd'hui j'en sors effaré, peut-être encore plus que d'habitude. Effaré de la vacuité de l'exercice et de son absurdité : comment donner du sens à ce foutoir consumériste devant lequel la raison reflue ?

Nous sommes tous membres de sociétés extrêmement sophistiquées et intelligentes : on ne peut pas faire comme si Baudrillard, Simondon, Lacan, Foucault, Levinas, Deleuze, Barthes,  n'avaient pas existé. Et pourtant, le sentiment est qu'aucune rationalité n'atteint au final le comportement humain malgré tous ses modèles explicatifs développés au cours du XX° siècle.

Mais peut être faut-il revenir à la première leçon de la philosophie : les idées, les choses et les comportements humains se meuvent dans des sphères différentes dont les relations entre elles restent obscures, chacune obéissant à sa logique propre.

J'ai souvent eu ce sentiment à l'écoute de conférenciers très brillants dont je connaissais par ailleurs l'incapacité à agir ou à se comporter moralement de manière acceptable avec leurs semblables. Voilà aussi pourquoi le premier de la classe n'est pas forcément celui qui peut gouverner les autres.

Voilà aussi peut-être pourquoi l'espèce humaine pille sans vergogne les ressources de la planète, à l'heure où se termine l'énième sommet pour la Terre, à Cancun cette fois, qui a délivré son lot de frustrations et de constats d'impuissance.

Lyon, fête des Lumières 2007

mercredi 8 septembre 2010

Automne


En ces temps incertains, complexes et souvent incompréhensibles, il faut de temps en temps revenir à des choses simples, tangibles, mesurables. Comme ranger et protéger 5 m3 de bois en prévision de l'hiver... et qui plus est débité en bûches de 33 cm, soit triple travail. Voilà qui est fait, ouf !

mercredi 24 février 2010

Houra, houra, ils sont là !

Cela faisait un moment que je guettais leur arrivée dans le jardin... et puis, comme un écho au message d'hier, je les vois ce matin, à peine dégourdis, petits éclaireurs de saisons plus colorées, enfin.

mardi 23 février 2010

Fin d'hiver : au secours, Baudelaire !



Grise fin d'hiver, période détestée du froid et de l'humidité qui n'en finissent pas... Il est urgent de convoquer Baudelaire pour donner à l'époque meilleure allure. Ne jamais oublier, jamais : le poète est là.


Brumes et Pluies
Ô fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D’envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D’un linceul vaporeux et d’un vague tombeau.

Dans cette grande plaine où l’autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s’enroue,
Mon âme mieux qu’au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.

Rien n’est plus doux au cœur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,

Que l’aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n’est, par un soir sans lune, deux à deux,
D’endormir la douleur sur un lit hasardeux.


dimanche 21 février 2010

Un bout de la vérité sur Microsoft ©, enfin !




Cela faisait longtemps que le blog n'en avait pas parlé. Je veux dire de Microsoft © et de ses frasques, mais surtout de celles de sa malheureuse tout autant que nombreuse clientèle, captive victime de ses produits un peu banbans et en tout cas fort imparfaits.

Et voici qu'un article de l'International Herald Tribune que me signale John, toujours prompt à renseigner les amis sur ce qui les intéresse, publié vendredi 5 février, permet d'y revenir avec quelques éléments d'analyse intéressants... Cet article est un morceau de choix. Ecrit par Dick Brass himself, qui fut rien moins que vice-Président de Microsoft© de 1997 à 2004. C'est dire s'il connaît la boutique, et qu'il est à même de décrire la "destruction créative" du monstre, probablement victime du syndrome des dinosaures : trop gros au regard de sa capacité d'adaptation, disharmonieux, mal foutu, il a vocation à périr faute de pouvoir s'adapter...

Dick Brass décrit remarque dans cet article que Microsoft a loupé tous les trains de l'innovation ces dernières années : loupée, la généralisation des produits mobiles, musicaux ou téléphoniques ; loupée, la mondialisation de sites de réseaux sociaux comme Tweeter ou Facebook ; ratée, le lancement d'un moteur de recherche performant ; perdue, la bataille des navigateurs internet.

Exemple, Internet explorer, le navigateur de Microsoft, pourtant livré avec les ordinateurs neufs, n'est plus utilisé que par 22% des visiteurs du blog, contre presque 50% pour le navigateur Firefox, qu'il faut télécharger... Et les encore immenses profits de Microsoft viennent pour l'essentiel de produits lancés il y a une dizaine d'années.

Et pourquoi cette dégringolade qui fait passer maintenant la compagnie pour ringarde, ce qui est un comble s'agissant de haute technologie ?

Passons les détails, selon Dick Brass, il y a une seule raison principale à cela : la guerre des petits chefs... ou, si l'on veut emprunter ses mots : Internal competition is common at great companies. It can be wisely encouraged to force ideas to compete. The problem comes when the competition becomes uncontrolled and destructive (la compétition interne est courante au sein des grandes entreprises, on peut à juste titre l'encourager pour entretenir la concurrence des idées. Mais c'est un problème quand cette compétition devient incontrôlée et destructive)

Quelle ironie de l'histoire : dans une entreprise mondiale toute entière vouée à la haute technologie et aux plus hautes performances techniques, c'est le facteur humain qui désormais compromet sérieusement son avenir...

vendredi 14 août 2009

21° 16 ' 04'' S - 165° 40' 02'' E

Il s'agit bien d'un lieu, très loin d'ici si l'on en croit sa longitude - 16 494 km et 170 m exactement. Un îlot, plus précisément, où l'on a eu l'immense privilège un jour d'anniversaire, de boire une coupe de Champagne frais comme il faut, puis de ramasser les langoustes porcelaine et collecter quelques coquillages comme on n'en trouve que là bas. Loin de tout.

Sa mémoire est revenue aujourd'hui par hasard, comme c'est le cas, de temps en temps malgré le temps qui passe, car on n'oublie pas ces instants là, jamais même, je crois. Alors quelquefois, quand le temps et le moral sont vraiment trop gris (même si ce n'est pas le cas aujourd'hui, je rassure le visiteur) ce souvenir aide à vivre.


Il n'a pas du beaucoup changer cet ilot : il est toujours sur les cartes et les photos satellites - c'est bien lui, sur la photo plus haut - et bien répertorié dans tous les atlas consultables... Alors, savoir qu'il existe bel et bien, pour de vrai, un lieu comme cela, où l'on s'est déjà trouvé, pour mieux jouer avec l'idée de s'y retirer un jour, assurément, c'est important.

mardi 11 août 2009

Où sont les bombes (suite) ?


Il y a un an à peu près, le blog avait déjà dans ce message évoqué le problème de la dissémination nucléaire. Mais que découvre-t-on encore à la lecture de la très sérieuse livraison 2009 de La science au présent, production de l'Encyclopédia Universalis ? Et bien ceci :


Radioactivité : dangers actuels et protection par Jean-Marie Pruvost-Beaurain
éditeur scientifique à l'Encyclopédie Universalis
(pages 213 & 215, passages soulignés pour le blog)

(...) Le 16 juillet 1945, le premier essai de bombe atomique (au plutonium) est effectué dans le désert d'Alamogordo (Nouveau-Mexique) par les Etats Unis d'Amérique. Les 6 et 9 août 1945, deux bombes atomiques sont larguées sur Hiroshima (uranium) et sur Nagasaki (plutonium). (...)

Bon, jusqu'ici, on savait tout cela. Ensuite :


Au total, depuis 1945, plus de 2420 explosions nucléaires ont été conduites dont 543 (...) dans l'atmosphère entre 1945 et 1980 ;

Rebon, ça, on s'en doutait, vu la référence au message blog précédent sur le sujet. Ensuite, ça se corse :

...plus des explosions nucléaires secrètes ou non officiellement reconnues, mais plausibles : explosions souterraines clandestines de faible intensité (vraisemblablement pratiquées par plusieurs pays, dont la France dans la mine de lignite de Gardanne jusqu'en 2002), une bombe à neutron américaine sur l'aéroport de Bagdad en 2003 et une arme nucléaire tactique déclenchée accidentellement par un fort incendie dans un dépôt d'armes américain en Irak en 2006.

Ces armes nucléaires ont provoqué une importante augmentation de la radioactivité terrestre (...) Depuis 1991, des milliers de tonnes d'uranium (probablement plus de 10 000) ont été disséminées, en partie dans l'atmosphère, à cause de l'utilisation, principalement par les Etats Unis d'Amérique, mais aussi par le Royaume Uni, la France et Israël, de bombes et de blindages à l'uranium appauvri ou non (...) dans diverses guerres (...) Lors de l'explosion d'une munition à l'uranium, celui-ci est porté à haute température et volatilisé en nanoparticules dont une partie se dépose localement (sol, eau, êtres vivants, bâtiments, objets, tout est contaminé, y compris les aliments) et le reste est emporté par les vents, un peu plus loin ou à l'autre bout du monde. La quantité de radioactivité ainsi répandue correspondrait à plus de quatre cent mille fois celle de la bombe d'Hiroshima, et plus de dix fois celle provoquée par l'ensemble des essais nucléaires atmosphériques.

Alors hésitons entre deux hypothèses :

- ou bien Monsieur Pruvost-Beaurain a pété un câble et son éditeur pareil pour débiter de telles horreurs (des explosions nucléaires clandestines dans notre beau pays jusqu'en 2002 ? une bombe à neutron qui explose en 2003 ? Une arme nucléaire qui explose accidentellement dans un incendie en 2006 ? Quid ?)

- ou bien nous vivons bel et bien dans un monde de cinglés fous furieux qui jouent sans vergogne avec les armes du diable. Au secours !

Alors, quelle hypothèse faut-il préférer ?

PS : dans un tableau bien fait dans même article, on découvre que la dose mortelle de radiation pour l'être humain est de 4 à 10 Gray (abréviation : Gy, mesure de la quantité d'énergie communiquée à la matière irradiée, autrement dit la dose de radioactivité absorbée), mais que celle des scorpions est de 750 à 1 000. Que les scorpions ont donc un bel avenir devant eux en ce monde !