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vendredi 10 septembre 2021

Lieux singuliers (5) : le Pont transbordeur de Rochefort-Echillais

Inauguré quasi en même temps que le vingtième siècle - 29 juillet 1900 - le pont transporteur qui relie Rochefort et Echillais au dessus de la Charente est un rescapé car il n'en reste que 8 dans le monde, ils ne sont pas tous en bon état : trois en Grande-Bretagne, deux en Allemagne, un en Espagne et un en Argentine.

Celui-ci est magnifiquement restauré et parfaitement opérationnel grâce à la Communauté d'agglomération Rochefort Océan ainsi qu'à tous ses partenaires qui se sont penchés sur l'avenir de ce monument historique, témoin d'une époque totalement révolue.

Ainsi vont les progrès techniques : certains sont promis à un grand avenir alors que d'autres, bien nombreux, finissent au mieux dans les catalogues des monuments historiques, au pire totalement engloutis dans les oubliettes.  

Au final, il n'y a eu qu'une vingtaine de réalisations de ce type de pont dans le monde. 

Ici, l'embouchure de la Charente qu'il enjambe est idyllique : jamais canalisée, jamais bétonnée, jamais harnachée - comme on dit au Québec, c'est à dire jamais aménagée. 

Le Pont transporteur respecte ainsi parfaitement le cours d'eau et ses abords, comme sorti d'un univers parallèle utopique dans lequel les actions des êtres humains pèsent si peu sur l'environnement...

Traversant ainsi lentement la Charente, on peut rêver.

Les images sont ici


dimanche 4 novembre 2018

Première sélection 2018






Une première sélection 2018 très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.






lundi 10 juillet 2017

Sélection 2016 : bouclage, ouf !





Ouf, avant de publier quelques images 2017 qui déjà s’accumulent, il fallait boucler la sélection des images de l'année 2016, laissée en plan un bon moment

On y trouvera des éléments des reportages pour Anvers, de la sélection de l'été 2016 vers le sud inconnu (Limoges, Albi, Figeac, Cahors....).

Mais aussi des images bien plus proches, notamment Laon, Langres, Reims... et Versailles, toujours et encore. Une espèce de journée du patrimoine, mais qui a duré toute l'année.







jeudi 5 novembre 2015

Vignes d'or

Quelques images, comme pour se souvenir de ces vignes d'or qui profitent encore de ce 5 novembre...





jeudi 30 octobre 2014

Royaumont la Prestigieuse






Toutes les abbayes, et on en a déjà vu beaucoup, sont naturellement photogéniques. C'est que les moines savaient y faire : implantation bien choisie, entre forêt et eau, constructions en pierre noble faites pour durer quelques dizaines de siècles au moins, plan parfaitement lisible organisant clairement les différents bâtiments selon leur fonction...

Alors, quand on se trouve dans l'une des plus prestigieuse d'entre elle, l’œil et l'esprit sont à la fête. Et on y ajoutera l'oreille, puisque pour cette journée mondiale des orgues, le superbe Cavaillé-Coll réinstallé dans l'Abbatiale avait l'occasion de résonner. Une prestigieuse visite.






dimanche 28 juillet 2013

Remonter la Marne : bien vu, Monsieur Kauffmann.


Mais quelle mouche a piqué Jean-Paul Kauffmann - le même qui fut otage au Liban avec Jean-Louis Normandin ? Remonter la Marne à pied, de Charenton au plateau de Langres, au gré des villes et villages de ce proche orient français, de ses habitants, de ses paysages. Y auriez vous pensé ? 

Il s'en explique longuement dans le livre, alors que la Marne n'est même pas un fleuve, et que l'intéressé n'est pas du tout Champenois d'origine, ni Francilien, à la rigueur, 

Alors pour une fois qu'il est question de ces régions si floues pour la mémoire collective nationale, mais qui sont les nôtres, on se régale.

Et surtout, on s'y retrouve : dans la description des lieux et des gens, cachés dans l'épaisseur des marges de ce "Désert entre la Lorraine et la Région parisienne", comme un jour un géographe a qualifié la Champagne-Ardenne.

Bien vu, tout cela, Monsieur Kauffmann. 

Jusque dans la manière dont il qualifie nombre de personnages rencontrées, les "Conjurateurs". Des Conjurateurs, j'en connais mille ici. 

Insensibles aux modes, vivant de peu, ils tournent le dos à la société telle qu'elle nous est présentée par les grands médias, telle qu'elle est fantasmée par les marchés. Planqués dans l'angle mort du modernisme et de la société de consommation à outrance, totalement ignorés des décideurs et gens d'influence, ils vivent pourtant ici, au bord de la Marne comme partout ailleurs, et ont surtout la sagesse de vivre selon leurs prescriptions, d'ignorer la pression de conformité de la machine consumériste et politico-médiatique. 

Les Conjurateurs témoignent de réalités sociales et politiques très profondes qu'il faudra un jour penser : la déconnexion totale des élites, le rejet d'un modèle de société technocratisant et déshumanisant, la conjuration de toutes les modes, le rejet de toute pensée unique.

Vivent les conjurateurs.

dimanche 10 mars 2013

Etangs





Première sortie de l'année, toute proche, aux étangs de Courvillle a peine réveillés de l'hiver et comme surpris de ce temps clair et enfin calme, au moins pour un instant. Cette magnifique zone humide artificielle est héritée des moines du XII° siècle - à l'époque, il en fallait du poisson pour les grandes Abbayes, dont celle d'Igny, toute proche.

Et l'on se prend à divaguer et à penser utilitaire : avec toute cette eau de surface, pourquoi faut-il donc aller chercher notre eau de consommation à 70 mètres de mètres de profondeur, à grand frais bien sûr. Gaspillage de ressources financières, gaspillage de matière grise, gaspillage de tout : pourquoi nos si savants ingénieurs sont-ils utilisés à forer plutôt qu'à rendre potable de l'eau qui est à portée de main ? C'est une autre histoire, évidemment. Celle des temps modernes.




dimanche 10 février 2013

Bouclage de la sélection 2012







Volumineuse sélection cette année : 374 instants capturés pour garder le meilleur de cette année 2012 désormais révolue, organisés cette fois par ordre chronologique.

Bonne consultation.





dimanche 6 janvier 2013

Art inconnu



Au fil des pérégrinations nord-américaines, on avait mis de côté quelques illustrations du même style qui avaient frappé l'oeil et l'esprit, sans avoir rien mémorisé de l'auteur. Elles évoquaient parfaitement le dépouillement des espaces du Grand Nord, dans le style de l'art des Inus, dont on a déjà parlé ici à plusieurs reprises. Il était temps de regarder de plus près.

En fait, ces oeuvres si reconnaissables émanaient tous du même auteur : Lawren Stewart Harris, canadien anglophone du début du XXème siècle et qui n'a rien d'un Inuit. Et pourtant, son art doit évidemment beaucoup à ce sens extrême du dépouillement, de l'économie d'effets et de moyens que les conditions de vie au delà d'une certaine latitude imposent.

Il est surprenant qu'un artiste qui ne quitta jamais vraiment la civilisation industrialisée et la société des hommes ait pu traduire si bien le dénuement, la rudesse mais aussi la grande beauté des paysages nordiques. Dont acte.

Pour plus d'éléments, on pourra visiter ce site très intéressant, Art Inconnu, qui, comme son nom l'indique, recense les artistes et les oeuvres méconnues, même si un des derniers tableaux de Harris mis en vente, semble-t-il, a été reconnu à une valeur inattendue. C'est Baffin Island, le dernier tableau reproduit ci-dessous.







lundi 3 décembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (8) : Province de Québec



Puisqu'on avait un peu de temps pour cela, il fallait fureter dans quelques coins moins connus, moins exposés au touriste et plus proches de la réalité quotidienne de la Belle Province. Attachant projet au final, qui permit de belles découvertes, à force de se fondre dans le pays.

L'eau domine, partout. "Elle est vivifiante, l'eau du Québec" comme a dit un grand gamin qui se trempait dans le Saint Laurent à qui l'on demandait si elle était bonne, avec l'accent français immédiatement reconnaissable ici. L'eau du fleuve, les lacs, des canaux. La végétation l'accompagne. Omniprésente, foisonnante, quasi inentretenue, même en pleine ville. Bref, une nature écrasante dès qu'on quitte tant soit peu la grande ville, et qui sait rappeler à l'homme qu'il n'est que de passage sur ces terres, si sophistiquée soit la société des humains.

Les images sont prises pour l'essentiel à l'ouest de la région de Montréal :  Sainte Zotique, Pointe des Cascades,  l'Ile Perrot, Notre Dame de l'Ile Perrot, Sainte Anne de Bellevue, Montréal. Mais aussi dans les dits "Cantons de l'Est", que les anglophones et les francophones se sont disputés pendant si longtemps  : North Hatley, Prieuré de St Benoît, Magog...