Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


samedi 30 octobre 2010

Strasbourg la sereine

Petit séjour à Strasbourg cette semaine à l'occasion d'une rencontre professionnelle. Quel agrément et quel facilité à y vivre, que le beau temps  d'un quasi été de la St Martin est venu renforcer... Embouteillages, point. Tramway, vélos partout. L'originalité, l'ouverture et la beauté de la ville en prime.





Photos de Zvardon, Strasbourgeois d'origine tchèque,
 extraites d'un beau livre aux éditions Le Carré blanc.

dimanche 24 octobre 2010

Par monts et par vaux

Douze kilomètres par monts et par vaux, voilà qui vous remet d'aplomb pour la semaine qui suit...


samedi 23 octobre 2010

Dentelle de tôle



Le travail de Cal Lane vaut le coup d'oeil : un raccourci saisissant entre esthétique et objet brut, collision d'un ready made très ouvragé, et au fer à souder et du surréalisme. Art paradoxal qui confine au réalisme magique, mais dans la vraie vie... Fertiles paradoxes esthétiques qui nous vont bien. Cal Lane est canadienne, ce n'est sans doute pas indifférent, que le pays de l'extrême nature et de l'extrême civilisation tout à la fois ait produit cet étrange alliage.






dimanche 17 octobre 2010

Cycle Utopies réelles (9) : les cités jardins


Le cycle utopies réelles du blog devait faire une place aux cités jardins, qui relèvent à l'évidence de la tentative de concilier intérêt collectif et individuel, dans de multiples expériences urbanistiques bien réelles dont la plupart existent encore, dans des configurations - pour une fois en matière d'utopies - pas trop éloignées de leur projet initial...

Les photos de ce message sont prises dans le quartier du Chemin vert à Reims, Ville dans laquelle plusieurs cités jardins ont été construites à la faveur de la reconstruction d'après première guerre mondiale.




Dans l'ensemble on peut être frappé par la pertinence du concept et sa durabilité, au sens littéral du terme. Plus d'un siècle après l'apparition du concept et de ses nombreuses applications urbanistiques, la forme urbaine de la cité-jardin reste à l'évidence vivable, reconnaissable et pertinente, compte tenu des tendances actuelles de l'habitat : densifier sans surpeupler, assurer la proximité des services et, par un urbanisme à taille humaine bien étudié, encourager une convivialité élémentaire suffisante pour que la collectivité publique ne se trouve pas dans la situation de prendre en charge toute la vie collective, et surtout ses dysfonctionnements.




Deux modulations toutefois qui vieillissent le projet : d'une part la place réservée à l'automobile, notoirement insuffisante, mais comme partout. Qui avait prévu, il y a plus d'un siècle, l'envahissement de la ferraille mobile ? 

D'autre part, la quasi-absence des commerces de proximité, pourtant indispensables dans une économie durable. Les centres commerciaux périphériques, couplé à la généralisation du déplacement motorisé, les ont ravagé : peut-on augurer du fait que les difficultés de la grande distribution signifient un retour en arrière ? Pas sûr... 

Il reste que les cités jardins sont une des formes les plus pragmatiques, efficaces, et bien réelles, d'un projet collectif ménageant une place à tous et soucieux du bien vivre ensemble qui est loin, très loin, d'être épuisé.





mardi 12 octobre 2010

Toutes les images de la 2ème tournée baltique sont en ligne !




Les images prises en Allemagne sur le chemin du retour à Stralsund et Sellin, dans l'île de Rügen, viennent terminer le compte rendu du voyage de l'été.

dimanche 10 octobre 2010

Opéras marrants : soyons hilares en attendant le lundi matin



L'opéra est un spectacle total, exigeant, épuisant pour l'artiste et quelquefois pour le spectateur, car il oblige a combiner une grande technicité avec l'expression des sentiments les plus débridés. Une grande partie de sa valeur réside sans doute là. Une partie de sa difficulté d'approche aussi : aller à l'opéra, c'est un travail à plein temps pendant quelques jours - ne serait-ce que pour potasser un peu le livret - et ainsi en tirer le meilleur parti.

Ce cocktail d'exigence technique et de d'expression libérée peut aussi donner des choses assez marrantes, un peu décalées, borderline ou un peu déjantées, comme on voudra dire en bon français. Et quand le baroque ou la bouffonnerie s'en mêlent, alors il est permis d'être hilare, même en fin de week-end !

En voici quelques illustrations, conservées à toutes fins utiles dans un coin du disque dur.

D'une part, un extrait des Indes galantes, telles que mises en scène à l'Opéra de Paris en 2005, grande version de référence dirigée par le grand William Christie. C'est Patricia Petibon que l'on voit principalement dans l'extrait. D'autre part deux extraits de la Belle Hélène d'Offenbach, monté au théâtre du Châtelet en 2001 associant notamment Marc Minkowski et Felicity Lott, grands parmi les grands dans les professionnels du lyrique.

En prime, quelques versions de l'air d'Olympia des Contes d'Hoffmann du même Jacques Offenbach, dont le caractère mutin et coquin prête quoi qu'il en soit à la rigolade : une version par Sumi Jo de 2006 chantée à Séoul et deux versions par Nathalie Dessaye : aux Chorégies d'Orange en 2000, mise en scène par Jérôme Savary et la très célèbre version de 2001 à l'Opéra Bastille. Et la version de J'aime les Militaires, extrait de la Grande Duchesse de Gérolstein, par Felicity Lott également, qui s'y connaît en interprétations faussement futiles, dirigée encore par Marc Minkowski.

Alors soyons gais, l'opéra le veut !





lundi 4 octobre 2010

Playing games


On se souvient sans doute du jeu de cartes que les américains, en 2003, ont édité pour permettre aux GI's envoyés en Irak de mémoriser les 54 plus importantes figures du régime de Saddam Hussein, sur lesquelles il fallait bien sûr mettre la main.

Curieux mélange de sérieux et de futilité, marquant l'irruption de la communication grand public dans l'information de guerre. Il fut sans doute efficace, puisque les médias ont vite identifié les personnages à leur carte, comme dans cette information par exemple, ou dans le film récent Green Zone, où il s'agit, entre autres, de chasser le "valet de pique".



Mais que voyons nous apparaître ces temps ci ? Un autre jeu de cartes, moins guerrier, certes, mais tout aussi politique. Espérons que les personnages représentés auront un autre sort que ceux du premier jeu...