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samedi 15 décembre 2018

Bouclage de la sélection des images 2018





La première sélection 2018 était très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.

La deuxième partie de l'année nous arrête en Allemagne prochaine - un reportage y est consacrée et devant les splendeurs des rues et des musées de Bruges et de Bruxelles, jamais approfondies. C'était l'occasion.

Une mention particulière sur Boulogne sur Mer, dont la fabuleuse histoire n'était pas encore aperçue, entre l'héritage napoléonien - rêve d'invasion de l'Angleterre oblige - et  le musée-chateau, devenu notamment par les hasards du temps  le conservatoire permanent de la civilisation Giinaquq, la culture d'origine du sud de l'Alaska. Effarant et fascinant : tout ce qu'il reste de cette culture se trouve quasiment dans ses quelques petites salles... Ce trésor ethnologique vaut à lui-seul le séjour.

Paris donne quelques clichés de carte postale, même s'ils sont devenus très rares compte tenu du développement exponentiel du tourisme dans la capitale.





dimanche 24 juillet 2016

Anvers




Si l'on aime les endroits empilant plusieurs cultures, plusieurs frontières, plusieurs époques, il faut passer un peu de temps à Anvers.

Le temps de retrouver les traces de toutes ces strates historiques qui se sont sédimentées avant la création de la Belgique, en 1830, donc tout récemment à l'échelle de l'histoire de l"Europe. 

Hollande, France, Espagne, Autriche, Allemagne, Grande Bretagne, à un moment où à un autre, ont planté l'un ou l'autre un drapeau ou un pied en terre anversoise, ajoutant l'activité portuaire ancestrale, largement ouverte sur le monde entier.

Alors où est l'identité d'Anvers ? Et bien : elle est anversoise, d'abord et essentielle.

Commerçante, opulente, jeune, dynamique, ouverte...  Telle qu'elle apparaît, sans voir - et même sans y croire - les si hauts scores de l'extrême droite flamande là-bas.

Deux endroits particuliers retiennent la curiosité et l'intérêt du visiteur : la gare et le "MAS"

La gare est celle d'une ville richissime, inaugurée en 1836. Ce palais ferroviaire veut impressionner l'arrivant, à ce point que les mariés s'y font photographier.

Quant au "MAS", Museum aan de Stroom ("Musée sur le cours d'eau", littéralement), il fut inauguré le 14 mai 2011. Il constituait le terme principal du voyage, coïncidant avec son cinquième anniversaire.

Le MAS et le quartier du port, où il se trouve, valent un voyage. 

Le bâtiment d'abord est architecturalement passionnant. Le projet qui l'abrite est également unique, regroupant collections historiques et ethnologiques de la Ville, expositions permanentes ou spéciales : de quoi y passer une bonne journée...

Mais le quartier du port, alentours, présente une belle rénovation urbaine manifestement réussie, le MAS étant son point crucial.

Malheureusement, la collection de peintures flamandes ne pourra pas être visible avant 2019, le musée des beaux arts étant en rénovation depuis... septembre 2011 ! Une nouvelle occasion de retrouver Anvers.








samedi 24 octobre 2015

Ardennes historiques




Pays de frontières, les Ardennes sont très loin d'un glacis désert au regard de l'histoire. Deux jours suffisants s'en convaincre... et même en éviter Charleville-Mézières, capitale de Gonzague.

Etrepigny d'abord, paroisse du curé que fut Jean Meslier dont le 350° de la naissance a été évoquée en 2014. Précurseur des Lumières, très longs devanciers des matérialistes du XIX° siècle, Jean Meslier, on peut en être convaincu, aura un jour sa renommée.

Mouzon, ensuite, magnifique Abbaye. Puis la Principauté protestante de Sedan, dont il reste tant d'empreintes pour rattachée à la France en 1642. Enfin Rocroi, connu le 19 mai 1643 par sa bataille. C'était un mardi.

Le siècle des Ardennes est d'abord celui du XVII°. Mais une autre visite, sur les traces du XIX° siècle, sera aussi à prévoir. Mais cette fois beaucoup moins glorieuse.





dimanche 13 septembre 2015

Villes au Nord




Ces villes dites du Nord ne le sont que très relativement : assurément on les considérait comme très méridionales quand elles étaient incorporées dans les pays-bas espagnols ou dans la Flandre. Elles méritent toujours quoiqu'il en soit une attention toute particulière, car les populations qui les ont façonnées, et les perpétuent, y attachent une identité toute particulière : urbanisme communautaire, espaces permettant le rassemblement et le commerce, espaces ouverts et appropriables par tout un chacun selon son activité ou son statut...

Mention toute particulière à Dunkerque qui conduit un vaste et intéressant programme de rénovation urbaine à proximité des quais industriels tout proches du centre ville, qui, sans cela, ne seraient que de sordides no man's land. Le défi fut immense, et il est réussi, au moins à l’œil.








mardi 11 novembre 2014

Cambrai, le bel exil de Fénelon






Bien petite ville pour un bien grand homme : il n'est pas étonnant que Fénelon ait à ce point marqué Cambrai et Cateau-Cambrésis, où il avait une résidence aussi.  L'amateur du XVII° siècle est forcément comblé par ces belles façades classiques des édifices religieux et ces intérieurs somptueux. Originaire du sud de la France, disgracié par Bossuet et par conséquent par le Grand Roy, son Archevêché de Cambrai était bien terre d'exil pour lui. Mais attention : le Cambraisis était rattaché à la Couronne de France depuis peu, l'ennemi espagnol et le Saint Empire germanique n'étaient pas loin. Sa position stratégique justifiait qu'on y envoyât pas n'importe qui !

On remarquera que le formidable tombeau de l'intéressé qui se trouve dans la Cathédrale, le représente accoudé à des coussins de belle facture, et non en position de gisant ou de priant, position qui aurait pu être choisie pour un ecclesiastique. Fénelon était réputé pour sa souplesse, son intérêt pour les autres, sa civilité : ecce homo. Voici l'homme. 

Que de richesses patrimoniales laissées par lui, complétées par un beau musée des Beaux Arts et la proximité de Cateau Cambresis et de Le Quesnoy, dont les remparts de Vauban sont intacts et dont la mise en valeur vaut un grand détour. Là, comme le rappelle ce beau monument intégré dans les remparts, ce sont des Neo-zélandais qui sont venus se faire tuer en 1917-1918.






dimanche 10 août 2014

Hirson, un des bouts du monde...






On a déjà raconté le goût des frontières, des marches, des zones d'entre deux. A 7 km de la Belgique, occupant le seul petit morceau de frontière entre Picardie et Belgique - qui sait que notre Picardie est frontalière ? - Hirson fait partie de ces "délaissés" du territoire, dont on pressent à la visiter les heures glorieuses passées qui ne reviendront jamais. Hirson fut autrefois une capitale ferroviaire par sa gare de triage immense, désormais désaffectée. Sic transit.

L'Eglise Sainte Thérèse de l'enfant Jésus - toute en style art déco - attire le regard... et l'on découvre qu'elle vient d’être rachetée par Kit Amstrong, un adorable et tout jeune pianiste américain de renommée internationale pour en faire un lieu d'écoute et de formation musicale. Faut-il qu'il soit exceptionnel pour choisir de s'installer à Hirson, entre tous les lieux de la terre qu'il avait à sa disposition !

Kit Amstrong y a donné son concert inaugural le 3 juin dernier. 






mardi 25 mars 2014

Douai : flamande et méconnue



Douai fut une belle surprise. Loin des environnements miniers et industriels, l'art et l'histoire sont au rendez vous dans cette ville agréable portant,  à de nombreux titres, les caractéristiques d'une cité flamande, où il est facile de trouver sa place.

Entre briques et canaux, le ciel du nord ne manque pas de se refléter, offrant la lumière des tableaux de Corot que l'on était venu voir au Musée de la Chartreuse. 

Une belle surprise que cette ville, où l'on peut, de plus, se loger dans une magnifique demeure à prix imbattable. Vive Douai, la cité des géants.




dimanche 10 février 2013

Bouclage de la sélection 2012







Volumineuse sélection cette année : 374 instants capturés pour garder le meilleur de cette année 2012 désormais révolue, organisés cette fois par ordre chronologique.

Bonne consultation.





lundi 3 septembre 2012

Sélection 2012



La sélection 2012 est enfin en ligne... 272 images d'un coup, qui nous mènent, au fil de la Meuse, de l'Ill, du Saint Laurent, ou des Grands Lacs américains, vers notre lot d'endroits mémorables, privilégiés, exceptionnels ou tout simplement conviviaux et accueillants...

Bonnes visites.
et ne manquez pas les panoramas ici




dimanche 9 octobre 2011

Flandres/Vlanderen





Le printemps exceptionnellement beau était l'occasion pour une fois d'aller vers le nord sans crainte des intempéries et de s'acquitter d'une tâche importante : revoir Bruges, Gand et la côte flamande. Réussite totale de cette aventure tranquille, car il vaut mieux pouvoir lever le nez dans ces villes remarquables que la pluie visite tout de même assez régulièrement.

Avec Bruges et Gand, nous sommes dans le patrimoine mondial à deux pieds : tout est classé et il ne reste qu'à en profiter. Les photos diront tout, ou presque. Et le tourisme de mai en semaine, encore très raisonnable, n'a jamais gâché le plaisir.

Quant à la côte, bien sûr, il faut aimer ces immenses plages venteuses, ces stations à l'ancienne à demi-mortes hors saison, cette espèce de vacuité qui laisse l'esprit vagabonder. Moi, j'adore.