Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


mercredi 31 décembre 2008

Bonne année 2009 quand même et malgré tout.

Après le clip 2008 qui fut un succès auprès de tous, ces temps moroses étaient peu inspirateurs... d'autant qu'il fallait faire autre chose.

Alors voici le clip 2009. Bonne année à tous.


pour télécharger le clip :
cliquer ici avec la partie droite de la souris
puis choisir "enregistrer la cible du lien sous..."


dimanche 28 décembre 2008

Vivement Athènes !


Le blog en avait déjà parlé l'an dernier : le tout nouveau musée de l'Acropole ouvre en 2009. Quelques nouvelles photos donnent à nouveau l'envie de faire le voyage...


samedi 20 décembre 2008

Terrifiant art maya


Les civilisations amérindiennes ont ceci en commun avec les Dinosaures ou les premiers hominidés que la science en découvre tous les jours sur elles. Il faut donc tenter de se tenir au courant des progrès de la connaissance historique et anthropologique sur ces centaines de peuples ignorés pendant des siècles, puis massacrés, mais qui n'en ont pas moins développé des cultures complexes et immensément riches qu'il s'agit de reconstituer puis de comprendre.



Ces représentations empuntées à l'art Maya terrifient : non pas tant par le caractère effrayant des sujets représentés, mais surtout par leur étrangeté, leur éloignement de tous les codes de l'art européen, la difficulté à les insérer dans une tradition graphique connue...

Elles fascinent autant peut-être que le feraient des représentations extra-terrestres, ce qu'elles étaient après tout pour les européens jusqu'au 16° siècle, puisqu'on ne s'attendait pas à trouver un continent entier sur le chemin des Indes... Et qui étaient les Aliens qui le peuplaient ? Les descendants de quel fils de Noé, les créatures de quel dieu ?


mardi 16 décembre 2008

Tournée hanséatique : toutes les images


La mauvaise saison a au moins un avantage : celui de laisser un peu de temps pour classer, ranger, identifier et publier les cohortes d'images rapportées de vacances.

Pour les amateurs, les photos du petit tour des villes hanséatiques entrepris en août dernier sont toutes disponibles : Brême, Lübeck, Hambourg, Wismar, Rostock, Kiel, Schwerin... et quelques détours bienvenus et bonnes surprises de plus. Des vacances décalées - c'était voulu- mais au final somptueuses. Bonne visite !

dimanche 14 décembre 2008

Folie des intégrales, la suite

Comme la sélection de lecture de la rentrée scolaire, la revue des propositions des éditeurs de musique pour la fin de l'année fait partie des rites culturels de notre société de surabondance pourtant en crise.

Que découvrons nous cette année ? Il fallait s'y attendre : une intégrale Haydn en rien moins que 150 CD et à "prix accessible" comme on dit, et par le même éditeur (néerlandais) que les autres intégrales à bas prix mais très crédibles (Mozart, Bach, Beethoven, mais aussi Brahms et Chopin), Brilliant Classics. C'est en effet le deuxième centenaire de la mort du compositeur en 2009.


Diablement tentant. Mais on l'avait déjà vu sur le blog, où trouver le temps de tout écouter ? Et encore ne s'agit-il que d'une première partie, il en reste autant à venir en 2010 et 2011, Haydn a été un musicien particulièrement prolifique.

En tout cas, il faudra expliquer le phénomène suivant : le rayon "classique" des grandes surfaces du disque fond à vue d'oeil, sans doute par défaut de clientèle. A ce rythme, sauf exception , ces rayons se résumeront à une simple étagère dans un couloir - c'est déjà le cas à certains endroits.

Pour autant, les éditeurs semblent éditer toujours plus, et notamment des intégrales complètes qui auraient couté des fortunes il y a une dizaine d'années et qui maintenant s'offrent entre 100 et 200 Euros... Quid ?

Indice d'une modification considérable de l'économie de ce secteur, le paradoxe s'explique aussi sans doute par l'irruption du classique sur internet, tant en ventes qu'en offre gratuite.

Un petit tour sur n'importe quel site de vidéo en ligne ou sur un des réseaux Peer to peer suffit à se rendre compte que les amateurs s'offrent maintenant les uns aux autres ce qu'ils ne trouvent plus ailleurs, ou ne peuvent plus s'offrir : de grandes interprétations, à comparer les unes aux autres - puisque gratuitement disponibles sans limites, de vastes intégrales, dans des formats sonores impeccables.

Mais qui nourrit encore cette poule aux oeufs d'or ??

dimanche 7 décembre 2008

Père Noël et Saint Nicolas


Père Noël et Saint Nicolas, c'est quasiment la même chose, non ? En tout cas, tout est bon, en ce début décembre, pour se faire des cadeaux merveilleux (Chacun ses sales goûts !). Et, au lieu d'œuvrer à ce blog, me voici plongé dans les délires baroques du grand siècle, dont voici juste un petit extrait.

Bon, j'y retourne maintenant : Le Grand Roy (prononcer "Roué" svp) n'attend pas !. Les esprits malicieux noteront au passage le bel exemple de flagornerie abyssale dont l'artiste était capable. Toute ressemblance avec des évènements contemporains serait purement fortuite car le pouvoir rend fou à toute époque, je le crains.


LA RENOMMÉE, SA SUITE,
LES RUMEURS ET LES BRUITS
Publions en tous lieux,
Du plus grand des Heros
La valeur triomphante.
Que la Terre et les Cieux
Retentissent du bruit
De sa gloire éclatante.
LA RENOMMÉE
C’est luy dont les Dieux ont fait choix
Pour combler le bonheur de l’Empire
François ;
En vain pour le troubler, tout s’unit,
tout conspire ;
C’est en vain que l’Envie a ligué tant de
Rois.
Heureux l’Empire
Qui suit ses lois !
CHŒUR
Heureux l’Empire
Qui suit ses lois !
LA RENOMMÉE
Il faut que partout on l’admire,
Parlons de ses vertus, racontons ses
exploits,
A peine y pourrons-nous suffi re,
Avec toutes nos voix.
CHŒUR
Heureux l’Empire
Qui suit ses lois !
2
LA RENOMMÉE
Il faut le dire
Cent et cent fois.
Heureux l’Empire
Qui suit ses lois !
3.
CHŒUR DES PEUPLES DES
CLIMATS GLACEZ
L’hyver qui nous tourmente
S’obstine à nous geler :
Nous ne sçaurions parler
Qu’avec une voix tremblante.
La neige et les glaçons
Nous donnent de mortels frissons.
Les frimats se répandent
Sur nos corps languissants ;
Le froid transit nos sens
Les plus durs rochers se fendent.
La neige et les glaçons
Nous donnent de mortels frissons.


Lully, Isis, extraits
Centre de musique baroque de Versailles



vendredi 28 novembre 2008

Patrimoine mondial vivant


Claude Levi-Strauss a 100 ans aujourd'hui.

Le blog relaie rarement l'actualité, mais nous sommes avec lui bien au delà. Je ne peux m'empêcher à son propos de penser à cette fameuse citation, attribuée au théologien Bernard de Chartres : Nous sommes des nains assis sur les épaules des géants, afin de pouvoir voir plus loin qu'eux, non que cela nous soit permis de toute manière par l'acuité de notre vision ou par la hauteur de notre taille, mais parce que nous sommes soulevés et enlevés vers les hauteurs par la grandeur des géants.

Claude Levi-Strauss est un de ces derniers géants du XX° siècle : nous lui devons une étape décisive dans l'avancée de la pensée humaine, cette idée que les êtres humains appartiennent à une seule et même espèce, tous dotés collectivement d'une capacité structurante pour eux-mêmes et, en même temps, pour les autres êtres humains et pour leur environnement. Avec Levi-Strauss, l'horreur absolue que représentent la colonisation, l'esclavage, la guerre éclate au grand jour de la raison. Levi-Strauss a changé le monde.

Ci dessous un morceau d'émission TV avec Michel Tournier et Jacques Le Goff
(la SEPT, 1988)



mardi 25 novembre 2008

Europe de la culture : Crack, Boum, Hue !


Le site Europeana, oeuvre de la Commission européenne largement initiée et poussée par les Française s'annonçait comme le challenger de Google en proposant à ses visiteurs un accès à les millions de documents issus de la culture européenne et dans toutes les langues : textes, objets, tableaux etc.

Mais voici ce qui était visible le jour même de son lancement, le 20 novembre.

Ya comme un problème : un site de taille européenne, donc mondiale, qui ne résiste pas à 10 millions de connections par heure soit moins de 3 000 par seconde)... et qui le fait savoir... in english only... Un peu de modestie ne ferait pas de mal au vieux continent, non ?

dimanche 23 novembre 2008

Tendre exposition : échappées nordiques, au Musée des Beaux Arts de Lille


Douce atmosphère proposée par l'exposition "Echappées nordiques" du Musée des Beaux Arts de Lille jusqu'en janvier. Sont rassemblées de nombreuses toiles, toutes de très grande qualité, de la fin du XIX° siècle et du XX° siècle, la plupart du temps peintes en France par des artistes scandinaves venus découvrir leurs confrères méridionaux, et français notamment.

Humilité suprême de ces peintres, que de venir chercher auprès d'autres artistes des regards, des techniques, des perspectives, une lumière. Mais au final, on constate une totale appropriation des éléments par ces nordiques, et leur réutilisation dans des sujets et des mises en scènes qui leur sont tout à fait propres : thèmes animaliers, ou liés à la nature, où la femme travaille ou se repose aux côtés de l'homme et à égalité avec lui, dans un siècle machiste au possible.

Loin de la copie ou du plagiat, ces artistes ont imposé un genre, fait de douceur, de calme et d'humilité devant leur sujet en même temps que reflétant "l'âme scandinave" : cette sensibilité particulière faite de "längsel" et "stämming", expressions quasi intraduisibles évoquant d'une part le désir impossible et nostalgique de sortir de soi même et d'autre part la recherche du lieu spirituel autant que matériel propice à apaiser les tourments de l'esprit...

Bruno Liljefors, Les Courlis (1913)

Fritz Thaulow, Une vieille fabrique sous la neige en Norvège (1886)

August Hagborg, Grande marée dans la Manche (1878)

Anders Zorn, Pêcheur à St Ives en Cornouailles (1888)

On ne peut pas reproduire ici toute l'exposition, mais le cahier pédagogique avec de nombreuses reproductions est téléchargeable ici.

jeudi 20 novembre 2008

Publications d'images : villes de la Hanse, Bad Doberan


Bad Doberan se trouve près de Rostock, en direction de la côte. La ville est doublement célèbre : pour son abbaye d'abord, toute entière en "Backsteingotik" (gothique de brique), présentée ci-dessous, qui a miraculeusement survécu aux siècles. Ensuite c'est sur le territoire de la commune que se trouve la station de cure balnéaire la plus célèbre de l'ex-RDA, Heiligendamm, probablement la plus ancienne station au monde puisque fondée en 1793 par la famille régnante de Mecklenbourg-Schwerin. Un des regrets du voyage est de n'avoir pas pu prendre le temps de visiter Heiligendamm.

samedi 15 novembre 2008

Publications d'images : Villes de la Hanse, Rostock

Assurément Rostock a une vocation de vitrine : vitrine de la défunte RDA, comme ayant été son principal port, et maintenant vitrine de la reconstruction qui agite les "nouveaux Länder". Nulle part qu'à Rostock la rénovation des villes de l'est n'est plus avancée : quartiers entiers réhabilités, anciens entrepôts déjà tout transformés en centre d'affaire avec vue imprenable sur le port, anciens docks réhabilités en "zone de loisirs" à l'occidentale...


Impressionnant et intéressant, car l'œuvre des architectes, dans tous les styles, du plus ancien au plus moderne, y est remarquable. Qu'on ne se laisse pas tromper par le nom peu avenant de la Ville : Rostock vaut plusieurs jours de visite. Surtout si on y inclut les belles plages et stations balnéaires de la côte, dont les vestiges conservés de l'ancienne frontière maritime rappellent à quel point celle ci se voulait étanche. Sic transit gloria DDR. On croise maintenant à Rostock les BMW immatriculées en Russie et les Trabant d'opérette posent devant les tas de brique...



dimanche 9 novembre 2008

Pêcheur de perles musicales (14) : Casta diva

Qui sait que l'opéra Norma de Bellini se déroule en Gaule romaine ? Peu importe, il reste de l'opéra un des plus grands airs lyriques, qu'on peut à peine présenter tant il est célèbre.

Une perle musicale extraordinaire, hymne à la Lune, décortiquée sur ce site de spécialiste.

Casta Diva, che inargenti
queste sacre antiche piante,
a noi volgi il bel sembiante
senza nube e senza vel...
Tempra, o Diva,
tempra tu de’ cori ardenti
tempra ancora lo zelo audace,
spargi in terra quella pace
che regnar tu fai nel ciel...




Pure Déesse, qui argente
ces plantes antiques et sacrées,
Tourne ta splendeur vers nous
sans nuages, dévoilée...
Tempère, O Déesse,
Le courageux zèle
de ces esprits ardents,
répands sur la terre cette paix
que tu fais régner dans les cieux...

Quatre interprétations, dont deux incontournables : celle de la Callas et celle de Joan Sutherland, les plus grandes d'entre les grandes pour ce rôle réputé difficile. Cette version de Joan Sutherland est de loin ma préférée : chaleureuse, toute en rondeur... lunaire !

Puis une version de Montserrat Caballe prise en extérieur, que je trouve exceptionnelle, - avec le vent qui pourrait être celui des grandes forêts gauloises dans les voiles en supplément. Enfin, pour le "fun", si j'ose dire, une version plus récente et très "glamour" de la très controversée Angela Gheorghiu. Plus un air est célèbre, et plus il doit devoir (et pouvoir) supporter ce genre de choses :-)












dimanche 2 novembre 2008

Meilleures images 2008 :mise à jour de la sélection


De "Arras" à "Wismar" en passant par La Charité sur Loire et Lille, les meilleures images de l'année 2008 sont en ligne ici. Bonne visite !

samedi 1 novembre 2008

Publication d'images sur le site internet : Villes de la Hanse (8) : Wismar


Les plaques minéralogiques des véhicules qui circulent dans Wismar nous avertissent : elles commencent par "HW" comme "Hanselstadt Wismar". A l'instar de Hambourg (HH), Lübeck (HL), Rostock (HR), Wismar marque clairement son appartenance à la Hanse. Et, ouf, à l'évidence, elle est légitime pour cela : nous sommes en plein patrimoine mondial de l'humanité tel que classé par l'UNESCO : Wismar est un joyau de l'urbanisme commercial, religieux et civil de la Hanse. Il y a à voir !


Comme on l'avait remarqué pour Schwerin, le régime communiste a agi ici aussi comme une espèce de conservatoire urbain et a livré une ville en mauvais état il y a dix ans, mais sans destruction aucune. Le robinet à subventions installé par l'Allemagne pour ses nouveaux Länder est en train de faire le reste : de magnifiques restaurations partout et une homogénéïté architecturale tout droit sortie de la légende des siècles passés, où une occupation suédoise longue de 170 années (1632-1803) a laissé de très nombreuses traces. Wismar vaut le voyage.



samedi 25 octobre 2008

Carpe Diem ou la bonne surprise : les Noces de Figaro à l'Opéra de Lille



Divine surprise ce jeudi lors d'un court séjour à Lille et alentours : une place, miraculeusement disponible, pour assister le soir même aux Noces de Figaro à l'Opéra de Lille.

Et bien, les lillois ont bien de la chance, de pouvoir bénéficier d'une production de ce niveau : musique par le Concert d'Astrée, et les étoiles montantes du chant lyrique international servies sur un plateau d'argent... Bref, un fabuleux spectacle dans lequel il n'y a quasiment rien à jeter, dans une mise en scène transparente à la vue - les techniciens sont parties intégrantes du spectacle - et suffisamment légère pour servir tout le reste, qui en valait largement la peine.

Sur le spectacle, donc, rien à dire. Comme souvent, c'est d'ailleurs que le problème survient. On se demande si certains spectateurs - sans doute des invités qui n'ont pas payé leur place - mesurent à quel point il est exceptionnel de pouvoir bénéficier d'une telle prestation, qui coûte au demeurant tant au spectateur qu'au contribuable. Pour la première fois, hélas, pour ce type de spectacle, on a pu assister à des comportements qui témoignent du contraire : chuchotements, mouvements et bruits de toute nature pendant les arias et même, coup d'eau à boire en se passant la bouteille au beau milieu d'une scène... Du rarement vu jusqu'ici à l'opéra. Consolons nous cependant : le public du XVIII° était bien pire si on en croit les chroniqueurs !



Distribution

Hélène Guilmette (Suzanne)
Matthew Rose (Figaro)
Kate Lindsey (Chérubin)
Nicole Heaston (la Comtesse Almaviva)
Jacques Imbraillo (le Comte Almaviva)

Jean-François Sivadier (mise en scène)
Alexandre de Dardel (décor)
Virginie Gervaise (costumes)
Philippe Berthomé (lumières)
Le Concert d'Astrée, Choeur de l'Opéra de Lille, Emmanuelle Haïm (direction).


Trois mentions spéciales sur ce plateau. D'abord Kate Lindsey, qui incarne un Chérubin extrêmement crédible alors que je trouve souvent ce rôle très forcé, et, pour tout dire, toujours trop féminin dans ses attitudes. Ici, le rôle est incarné avec l'ambiguité qui convient, grâce au jeu d'acteur de cette chanteuse, qui à l'évidence a travaillé de manière approfondie une gestuelle masculine.

Ensuite, la belle voix du ténor Cyril Auvity, un français ayant fait ses classes à Lille, qui incarne Don Bazile, second rôle dans l'opéra. En quelque sorte le régional de l'étape dont il faudra suivre l'itinéraire.

Enfin, l'orchestre, magnifique de clarté et de netteté dans son interprétation, fraîche, dépoussiérée, vive... alors qu'une bonne partie des airs est archiconnue et pourrait être interprétée sans trop de recherche.


A propos d'air archi-connu, et pour se remettre la fabuleuse musique de Mozart dans l'oreille, voici l'extrait de l'opéra imaginaire consacré à l'air le plus connu des "Noces".





Voi che sapete
che cosa è amor,
donne, vedete
s'io l'ho nel cor.
Quello ch'io provo
vi ridirò,
è per me nuovo,
capir nol so.
Sento un affetto
pien di desir,
ch'ora è diletto,
ch'ora è martir.
Gelo e poi sento
l'alma avvampar,
e in un momento
torno a gelar.
Ricerco un bene
fuori di me,
non so chi'l tiene,
non so cos'è.
Sospiro e gemo
senza voler,
palpito e tremo
senza saper.

Non trovo pace
notte né dì,
ma pur mi piace
languir così.
Voi che sapete
che cosa è amor,
donne, vedete
s'io l'ho nel cor.

mardi 21 octobre 2008

Divertissement post-moderne

Dites le avec des Post-it ! Petit divertissement entièrement visuel et sans prétention aucune... et je vous jure qu'il ne s'agit pas de la dernière pub pour Sony...

dimanche 19 octobre 2008

Demain, vous payerez l'eau de pluie...


Peu de temps ce week-end pour le blog : encore une fois, le soleil d'octobre et sa formidable luminosité a eu gain de cause. Promenade champêtre donc au menu. Dans un environnement complexe, il faut revenir à des choses simples et... gratuites !

Nota : "Demain, vous payerez l'eau de pluie" est le titre d'un documentaire d'Arte présenté le 23 septembre dernier. Joli, comme titre, non ?

mercredi 15 octobre 2008

Pêcheur de perles musicales (13) : les musiques sacrées missionnaires

Quelle découverte, il y a une dizaine d'années, que ces musiques sacrées missionnaires, entendues par hasard en diffusion dans le grand magasin de musique où j'avais mes habitudes à l'époque ! un grand collier de perles du nouveau monde... Découverte musicale d'abord, que ce vrai baroque du XVIII° présentant de curieux et joyeux accents andins, qui en réhaussent incontestablement l'éclat. Le compositeur le plus éminent en est Domenico Zipoli, élève de Scarlatti, musicien jésuite missionnaire de son état qui importa la musique européenne en Amérique du Sud tout en l'adaptant au contexte local. Découverte historique ensuite, que cette histoire des "Réductions", ou missions jésuites du Paraguay, cités utopies en acte, colonisatrices et évangélisatrices des peuples guaranis, sur lesquelles il faudra revenir.
Découverte musicologique enfin : l'édition récente des musiques sacrées missionnaires est principalement l'oeuvre d'un modeste label musical, K 617, issue d'une association de promotion du baroque dont le siège est en Lorraine. Cette région a par ailleurs a de profondes attaches baroques liées au mécénat de Stanislas, qui fit venir les meilleurs à Lunéville, siège de la cour de Lorraine à l'époque où ce "Roi de Pologne" était surtout le beau-père de Louis XV . Après l'édition des musiques, le réseau créé autour de ce label, avec le soutien du conseil régional de Lorraine notamment, a entrepris plusieurs projets de restauration des orgues du nouveau monde, dont celui de Cusco , ainsi que de nombreux projets de coopération musicale avec l'Amérique du Sud. A suivre. Ci-dessous, quelques morceaux des deux premiers coffrets des musiques sacrées missionnaires, encore en vente au rayon classique (ou ce qu'il en reste) chez les vendeurs de musique ou chez les majors de la vente de musique par internet. On signalera aussi que la musique est interprétée par l'ensemble de référence en la matière, Elyma.






dimanche 12 octobre 2008

Balade d'automne





Aujourd'hui, balade d'automne dans la grande forêt gauloise du pays de mes ancêtres dans une douceur d'octobre exceptionnelle : cela faisait longtemps ! Affinité évidente - comme héritée du fond des âges - avec ces futaies, ces odeurs, ces couleurs, ces sons.

A propos, pourquoi ne trouve-t-on pas le bruit des vagues ou le chant des oiseaux assourdissant ? Sans doute parce que notre espèce les a toujours entendus et que nous avons dans l'oreille les sons millénaires dont homo sapiens savait qu'ils n'étaient pas menaçants pour lui.





(photos prises aujourd'hui)