Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


Affichage des articles dont le libellé est presse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est presse. Afficher tous les articles

samedi 12 juin 2010

Le meilleur du meilleur de la Télé : BBC, Tropic of Cancer

Le blog avait déjà fait écho à la fantastique série de reportages sur l'océan Pacifique produite par la BBC en 2008. Mais il faut y revenir avec une autre mention remarquable pour une autre série de reportages, toujours produite par la télévision publique britannique et présentée par un globe trotter vedette, Simon Reeve.



Son look d'ado à peine vieilli ne doit pas faire illusion : Simon Reeve a déjà à son actif pas mal de reportages et de vécu journalistique, et tout particulièrement une enquête publiée à la fin des années 90 sur le premier attentat contre le World Trade Center, en 1993 et dans laquelle il mettait en évidence la personnalité d'un certain... Ousama Ben Laden. Pas mal vu.

...publié en 1998...

Revenons à la série Tropic of Cancer, puisque c'est son nom. Le principe est simple : voyager le long du tropique du cancer, d'est en ouest, en commençant par le Mexique et en finissant par Hawaï. La réalisation en revanche est beaucoup plus compliquée : Simon Reeve et son équipe doivent jongler avec les visas, les interdictions, les frontières closes, qu'il faut contourner longuement - comme pour arriver au Sahara occidental dans la partie habitée par les Saharaouis, de l'autre côté du mur construit par le Maroc en plein désert - ou qu'il faut carrément transgresser en toute illégalité, quand il passe en Birmanie, ou encore carrément impossible à franchir sans gros ennuis, comme la frontière chinoise, qui lui fut fermée sans espoir de recours.

C'est que Simon Reeve dispose de qualités tout à fait particulières qui le rendent assez vite persona non grata pour les officiels : un sens aigu de l'injustice et une capacité de réaction à la destruction de la planète.

Au Mexique, il montre une mine géante à ciel ouvert creusée par une société canadienne... juste à côté d'un village ancien, au risque de l'engloutir pour de vrai. Au paradis pour touristes que sont les Bahamas, il trouve le moyen d'approcher les immigrés haïtiens qui en sont les véritables parias et y vivent, eux, dans des conditions épouvantables... 

Au Maroc, il n'a de cesse de nouer le contact avec les représentants des institutions saharaouies pour illustrer ce qu'est, concrètement; la domination et la séparation d'un pays et d'un peuple en deux. Tout y passe, tout au long du voyage : la perte de la culture nubienne en haute Egypte, noyée sous la modernité du barrage d'Assouan, les conditions de vie esclavagistes faites aux travailleurs immigrés du sous continent indien et qui construisent Dubaï dans l'ignorance de tout droit social, les ravages de la mousson en Inde, compte tenu du réchauffement climatique...


Au Bangladesh, il filme, concrètement, ce qu'est la vie d'un enfant de 5 ans, employé d'une verrerie, mort de fatigue, exposé à tous les dangers du feu, des brulures, de la chaleur intense... Ouf, on ne sort pas indemne de ces reportages, traités pourtant avec un allant et une pêche d'enfer dont on sent que la motivation fondamentale est une formidable volonté de faire exploser au grand jour les injustices, les hypocrisies, le cynisme des Etats et des acteurs économiques mondiaux. Bref, les aspects les moins reluisants de notre monde. L'empathie en plus; ou, comme on disait autrefois, la sympathie humaine, manifestement non feinte.

Toujours accompagné d'un habitant du pays visité - mais sans mandat officiel, Simon Reeve expose la réalité, ses causes, et la perception qu'il en constate localement. Un espèce de jeune Michael Moore dont le pays serait le monde entier.

Simon Reeve avait déjà proposé sur la BBC une série de reportages sur le même principe en 2006, en suivant l'équateur, puis en  2008, en suivant le tropique du Capricorne.En 2003 déjà, il avait aussi mis en oeuvre une série de reportages sur les pays d'Asie centrale drôlement intitulée Meet the stans (rencontre avec les -stans) et en 2005, une série sur les pays qui n'existent pas (Places That don't exist), du genre Transnistrie, Ossétie du sud, Nagorny Karabach. Un gars plutôt intéressant, non ?

Le meilleur du meilleur de la télé, à visionner à partir d'internet bien sûr en attendant... A quand sur une chaîne française ?

Voir ci dessous quelques extraits.

vendredi 22 janvier 2010

Tristes tropiques


Jacques I°, Empereur d'Haïti (1758-1806)

Haïti n'avait vraiment pas besoin de cela : à la violence humaine extrême qui a marqué depuis sa naissance ce pauvre pays s'ajoute depuis le 12 janvier à 16 h 53 mn, heure locale, un des tremblements de terre les plus meurtriers et dévastateurs de l'époque contemporaine.

Un désespoir que ce pays. Mais un désespoir parfaitement explicable et rationalisable. Et pourquoi paraît-il insurmontable depuis que ce pays existe ?

Désespoir rationalisable car on peut en extirper les sordides et toxiques racines : massacre des autochtones caraïbes par les Espagnols, au motif de leur insoumission et de leur refus de travailler pour exploiter les richesses naturelles d'Hispaniola, l'île même où Colomb débarqua le 6 décembre 1492 ; déportation massive d'esclaves d'Afrique par l'abominable commerce triangulaire pour peupler et exploiter l'ïle - qui comptait dix fois plus d'esclaves que de colons à la fin du XVIII° siècle - au bénéfice de la France cette fois ; révoltes d'esclaves, massacres de colons et de métis, qui se termine en 1804 par l'indépendance, phénomène totalement inouï à l'époque, au 1° janvier... puis par le couronnement d'un Empereur (quelle idée !), Jacques 1° le 25 octobre de la même année ; versement à la France de Louis-Philippe, au prix d'immenses efforts, d'une rançon considérable pour que le peuple d'Haïti s'achète le droit à disposer de lui-même...

Et puis au XX° siècle, la suite ininterrompue de dictatures sanglantes ou de gouvernements fantoches instrumentalisés par la puissance régionale proche, devenue entre temps hyperpuissance mondiale. La même qui aujourd'hui largue par hélicoptère des secours aux sinistrés sans discernement, comme dans un pays en guerre.

Empereur d'Haïti sous le nom de Faustin I° de 1852 à 1859

Ouf : non seulement rien n'aura été épargné au peuple d'Haïti, mais en prime, la nature en rajoute en ce début de XXI° siècle.

Rien de très glorieux, pour aucune des ex-puissances coloniales, et tout particulièrement pour la France - Haïti est tout de même resté francophone et son lien historique à la France est plus fort qu'avec aucun autre de ses colonisateurs. Et on sait que le modèle politique français monarcho-élitiste fait d'immenses ravages quand il est plaqué sur les sociétés du tiers-monde, voir plus bas le cynique encadré de la revue Hérodote.

A ce titre, historiquement, les Haïtiens ne sont pas nos lointains cousins misérables de la Caraïbe, ceux qui nous parlent français quand nous avons la chance de visiter New-York, ce sont nos frères, et devraient être considérés comme tels.

Mais la mémoire collective, en France notamment, est lacunaire et sélective : elle préfère valoriser Toussaint Louverture (137 000 mentions dans l'internet français répertorié dans Google) et refouler la vie étonnante de Jean-Jacques Dessalines (1 790 mentions seulement), esclave devenu Jacques 1°, Empereur d'Haïti bien avant un certain Bokassa. Cette vie est résumée sur cette page du site de l'université de Grenoble et vaut largement quelques minutes de lecture.

Enfin, à propos d'Haïti, on pourra saluer la réactivité des contributeurs de Wikipédia. Voici un extrait de l'article Haïti au 21 janvier tôt le matin :


De même, on trouvera d'ores et déjà cet article au sommaire très complet :




Enfin, sur le site historique de référence, Hérodote, ce constat d'actualité qui décoiffe, pour une revue si sage habituellement :


lundi 13 avril 2009

La Hulotte et consorts : petite revue de presse des publications nature.


La Hulotte reste le dernier magazine périodique auquel je suis abonné. Et le seul que je sois capable encore de lire de bout en bout. Son rythme de parution - tous les six mois seulement - a vite fait de vous ramener brutalement au temps qui passe. Le dernier message du blog sur le sujet, il y a 16 mois, se trouve ici.

La dernière livraison vient d'arriver, déjà lue, et je m'aperçois que je n'avais pas fait état ici de la précédente. Deux numéros qui, comme à l'habitude, pétillent de clins d'oeil et d'humour malicieux tout en s'appuyant sur des données scientifiquement impeccables. Voilà qui est fait :


Et pour les amateurs, je viens de découvrir un équivalent suisse, la Salamandre. De même, je fus un temps abonné à la Garance voyageuse, entièrement consacrée aux végétaux cette fois : deux autres publications très sérieuses tout en se prenant pas au sérieux, et qui n'ont pas attendu la vague écolo pour mobiliser autour de la nature et de l'environnement.

Et puis tant que nous sommes dans les plantes, signalons aussi l'existence de Kokopelli, excellente association dont l'objet est de diffuser semences et graines, de préférence introuvables ailleurs. En voici la liste.

Télécharger un numéro découverte en cliquant sur l'image


Télécharger un numéro découverte en cliquant sur l'image


mardi 3 février 2009

Puits de science...

Nous vivons quand même une époque formidable à certains égards.

Question pour les nostalgiques de leur vie étudiante, pour les érudits passionnés de tout et quelques autres : où peut-on gratuitement mettre à jour ses connaissances sur les hominidés anciens, la question de la Palestine à partir de 1967 ou encore le culte des sources et des eaux dans le monde romain ?

Où peut-on trouver des portraits d'Isabelle la Catholique, de Montezuma ou de Cortès, juste pour actualiser ses idées sur la conquête du nouveau monde ?


Réponse : sur les podcasts du Collège de France d'une part, sur les émissions de Canal Académie d'autre part. Tout s'enregistre dans l'ordinateur, un baladeur numérique ou une clef USB, et tout peut s'écouter ici ou là. Magique.

Les grandes leçons du collège de France, d'une heure à chaque fois, chaque cycle en proposant une ou deux dizaines, sont plutôt exigeantes, mais elles en valent évidemment la peine, car elles proposent comme toujours le meilleur des connaissances dans chaque thème étudié.

Comparativement, les émissions de Canal Académie sont plus légères - en durée et en densité - mais elles remplissent bien leur rôle : faire un point synthétique, actuel, clair d'un personnage, d'un livre, d'une thématique. Un petit reproche : quelques intervenants développent leurs thèmes et leurs analyses d'une manière un peu droitière : il est difficile d'éviter le parti-pris, même subtil, en histoire. Le partenariat avec le Figaro Magazine explique peut-être cela...

Alors bien sûr le temps ne se multiplie pas. Alors bien sûr il faut faire des choix. Mais curieusement, TF1 ne me manque pas et les autres chaines de télévision, à quelques exceptions près, ne m'attirent plus. Je suis maintenant habitué à gérer mon programme télévisuel et radiophonique en quasi totalité, et à écouter ou regarder ce que je choisis, et non plus ce que l'on me propose, et qui souvent est décevant voire carrément débile, excusez du peu. Comme on dit, l'intelligence a des limites, mais la bêtise, la vulgarité, l'abrutissement, hélas non.

samedi 4 octobre 2008

Pretty Alaskan Beauty

Ouh la la ! Ca craint pour la colistière du Sénateur Mac Cain, comme l'appelle aux USA. Un chroniqueur télé français disait avant hier fort méchamment que Sarah Palin était la partie poinçonnée du ticket républicain. Les médias américains regorgent d'extraits vidéo montrant sa difficulté à répondre à quelque question spécifique que ce soit, jusqu'au titre des journaux qu'elle dit lire attentivement.

Nous sommes encore une fois dans l'affichage d'une apparence censée capter telle ou telle fraction de l'électorat US - on voit assez bien lesquelles. Cela peut tout à fait réussir. Comment expliquer autrement que Georges W Bush fût élu, et deux fois ? Je souhaite donc bien du plaisir et beaucoup de patience aux tout puissants conseillers de la Maison blanche pour la rendre présentable en cas d'élection d'un Président de 72 ans.


Apparence pour apparence, on peut faire confiance à l'immense culture cinématographique des américains - dit sans aucune ironie, j'ai pu personnellement à plusieurs reprise faire l'expérience de la réalité de cette culture - pour apprécier ce petit bijou filmique, qui propose un clin d'oeil par seconde à peu près. On peut le trouver parmi des milliers d'autres choses inégales, mais certaines vraiment réussies, sur le site CollegeHumor.

Pas besoin de sous-titres : on aura vite compris le ressort du clip. Il s'appuie sur une déclaration récente de Matt Damon - ardent partisan démocrate - indiquant à quel point la "success story" à la Disney proposé par la "hockey mom" d'Alaska le terrifiait...




En prime, du même site, une reconstitution des bureaux de travail des deux vice-présidents potentiels juste avant leur débat d'avant hier. Je vous laisse deviner lequel est lequel.


dimanche 24 août 2008

Courage les filles, on va y arriver quand même !

Feuilletant l'internet de retour de vacances, je tombe sur ça :


Au secours : presque 90 ans après la mort de Rosa Luxembourg, plus d'un siècle après celle de Louise Michel (et encore, je n'invoque pas Louise Labbé, Marie Rabutin dite de Sévigné ou Olympe de Gouges), on croit rêver ou plutôt cauchemarder.

Je me méfie de la dramatisation du temps présent, mais quelquefois le sentiment diffus s'installe que la société régresse. Peut-être ou même sûrement un effet de l'âge...

dimanche 6 juillet 2008

Pourquoi il devient urgent que je me désabonne du Nouvel Observateur

Profitant d'une offre avantageuse, j'avais cru bon souscrire un abonnement au Nouvel Observateur, espérant y trouver les clefs nécessaires à une meilleure compréhension de l'actualité, la plupart du temps survolées par les gazettes télévisées et autres.

Outre le fait que l'objectif n'est globalement pas au rendez-vous, voici la couverture que nous propose l'hebdomadaire dans sa livraison du 18 juin :

Ouvrons le magazine et que trouvons nous ensuite ?

Page 2 - Pub pour ROLEX = 5 050 € la montre présentée, en version de base
Page 5 - Pub pour CARTIER = 62.95 € les 100 ml pour l'eau de toilette présentée
Page 7 - Pub pour IWG SCHAFFHAUSEN (montre de luxe) = plus de 5 000 € pour la montre présentée en version de base, 78 400 € la version limitée à 50 exemplaires...
Pages 8 & 9 - Pub pour l'AUDI Quattro, à partir de 30 670 €
page 13 - Pub pour PEUGEOT (bon, ça, ça va !, mais 16 950 € quand même pour la version basique de la 308 SW présentée)
Page 14 - Pub pour DOLCE & GABANNA
Page 17 - Pub pour la nouvelle JAGUAR = à partir de 48 900 €
Page 19 - Pub pour ELECTROLUX, (bon, ça, ça va aussi ! = 184 € l'aspirateur présenté)
Page 23 - Pub pour le dernier 4X4 NISSAN = 29 710 €

et ainsi de suite. Trouvez l'erreur. Faut-il que les bobos friqués lisent "le nouvel Obs" pour apprendre quelles difficultés la plupart des foyers rencontrent en ce moment pour vivre décemment ?

Obscène ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec ce journal, décidémment.

vendredi 23 mai 2008

Thank you, Nancy. This made my day indeed !

Nancy m'envoie ce dessin marrant d'un journal US, publié suite aux étonnantes récentes déclarations du candidat républicain Mac Cain proposant des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique, alors que l'administration républicaine se refusait à toute initiative en la matière jusqu'ici, au nom de la liberté d'entreprendre et du primat de l'économie.

(Titre) Les Républicains apprennent à connaître leur candidat
(Mac Cain à la télé) "Le changement du climat est une menace pour les générations futures"
(L'homme) "Mon Dieu, Mac Cain est communiste !"
(La femme) "ou français !"

et en bas de l'écran, sur le bandeau de FOX NEWS, la chaine d'information US très réactionnaire, on peut lire en commentaire : "Mac Cain se met à croire toutes les sornettes sur le réchauffement climatique..."


vendredi 9 mai 2008

Time magazine donne les résultats des primaires démocrates

Voici deux couvertures de Time Magazine : celle d'il y a deux semaines, et celle de cette semaine. Comme on dit, y a pas photo !



Puisque nous parlons d'Obama, on peut visionner ici les 15 clips de 30 seconds en sa faveur finalistes du concours "Obama in 30 seconds" lancé par l'association citoyenne US "Move on". Difficile de faire original pour un clip de pure propagande, mais il y en a un ou deux que j'aime bien... Je laisse le visiteur les découvrir avant d'en dire plus.

samedi 3 mai 2008

Jeux olympiques : le CIO prend des mesures


"Le CIO modifie le parcours de la flamme olympique", dessin du Frankfurter Allgemeine Zeitung
signalé par un ami. Il était temps en effet que les plus hautes autorités sportives prennent des mesures !

vendredi 4 avril 2008

Une perle radiophonique : merci Caroline !



Ce n'est pas l'habitude du blog de gloser sur l'actualité. Pourtant, la chronique entendue ce matin à France Culture vaut d'être reproduite : la politique économique de notre gouvernement étrillée en 3 mn vives, claires, nettes. Merci à Caroline Fourest pour ce beau morceau radiophonique. Tout est dit, ou à très peu de chose près.





Chronique Caroline Fourest


samedi 9 février 2008

Il est à vous ce téléphone ? Un baromètre de l'honnêteté

L'édition canadienne francophone du Reader's Digest - appelée là-bas tout simplement "Sélection", of course, propose une expérience internationale intéressante : 30 téléphones portables ont été volontairement oubliés dans 33 grandes villes partout dans le monde. Une fois le téléphone trouvé par un quidam, le soi-disant propriétaire - en fait un journaliste - appelait le téléphone pour savoir qui l'avait trouvé et si on pouvait lui restituer.

Le nombre de portables rendus après contact sur les 30 oubliés permet de dresser, ville par ville, une espèce de baromètre de l'honnêteté. Voici le tableau correspondant :


Il est d'abord rassurant, finalement, que jusqu'à la 22° place, deux téléphones sur trois sont restitués par ceux qui l'ont trouvé, alors que bien sûr rien ne les y oblige et qu'il est facile de ne pas répondre à un appel sur un portable qu'on vient de trouver dans la rue.

Ensuite, il est curieux de remarquer qu'aucun lien logique ne semble commander la répartition dans ce tableau : les villes situées dans les pays les plus pauvres ne sont ni les plus honnêtes, ni les moins honnêtes. On ne remarque rien non plus du point de vue de la situation géographique des villes dans tel ou tel continent, ou du point de vue de la culture ou de la religion dominante.

Quels sont donc les critères qui commandent le comportement honnête ? Quelle étude pourrait répondre à cette question ? Voilà en tout cas une intéressante question de psychologie sociale.

samedi 1 décembre 2007

Et toujours, le Journal le plus lu dans les terriers

La 90° livraison de la Hulotte, à laquelle je suis abonné depuis toujours, est arrivée dans la boite aux lettres hier. C'est un évènement, auquel sa relative rareté (deux fois par an maximum) garde tout son prix.

J'ai déjà dévoré de bout en bout ce numéro marrant comme tout, comme d'habitude, consacré d'une part à l'histoire des castors en Europe et d'autre part à la longévité des oiseaux, dont on a désormais une idée claire compte tenu des pratiques de pose de bagues qui ont commencé dans les années 30.

Principale découverte : j'ignorais totalement que le castor s'appelait en France "le bièvre" et que ce nom a évidemment laissé des traces un peu partout dans les noms de lieux ou de cours d'eau, entre la Motte Beuvron, le Mont Beuvray et toutes les rivières dénommées "Bièvre" un peu partout, et dont la plus célèbre coule sous Paris.



Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle

Quoique d'utilité publique, la Hulotte n'est toujours pas remboursée par la sécurité sociale ni prise en charge par l'employeur. Elle dépend uniquement de ses abonnés. Alors n'oubliez pas de regarder son catalogue en ligne si vous n'avez pas trop d'idées en vue de Noël pour le petit neveu citadin ou la grand-mère écolo.