mercredi 16 août 2023
Dijon, Le beau Musée des Ducs
samedi 5 août 2023
Une visite du Musée de Picardie
Tout beau, tout rénové... Voici un beau musée de Picardie, qui valorise toutes ses collections, très diverses et qui soigne aussi ses visiteurs en lui dédiant un bel espace de repos, ce qui est exceptionnel.
Les collections ont été constituées pour l'essentiel au XIX° siècle à partir de dotation de l'Etat (notamment du Musée du Louvre)... Pas de pillage révolutionnaire donc, apparemment.
La collection d'antiquités égyptiennes - qui vaut le coup d'œil - et les peintures nombreuses du XVIII° et XIX° siècle constituent l'armature du Musée.
C'est à Amiens bien sûr.
samedi 2 avril 2022
Lieux singuliers (9) : le Palais de la Porte Dorée
Le Palais de la Porte Dorée - c'est son nom officiel - est à la marge : marge de Paris, au bord du Bois de Vincennes et comme en marge de la République, comme on le verra. Comme s'il n'était pas si facile d'assumer sa construction et, ensuite, sa non-démolition.
Il a été construit entre 1928 et 1931 à l'occasion de l'exposition coloniale internationale qui s'est tenue du 6 mai au 15 novembre 1931. C'est tout ce qui reste d'ailleurs de cette exposition, qui fut la dernière du genre. Les premières en France s'étaient tenues à Lyon et à Rouen en 1894 et 1896 respectivement, soit presque 40 ans plus tôt.
Le Palais de la Porte Dorée ouvrait l'exposition coloniale qui occupait une partie du bois de Vincennes avec de multiples "pavillons" mettant en valeur l'héritage colonial et le folklore des "colonies". On sait ce qu'il en fut quelques décennies après.
L'exposition fut un grand succès populaire : 8 millions de visiteurs. Mais on mentionnera les quelques opposants courageux : le parti communiste d'abord - qui ne s'est pas trompé sur tout historiquement - et les surréalistes, Breton en tête. On ajoutera Eluard, Char et Léon Blum, alors que son parti y était favorable.
Et dans la même période, de l'autre côté de Paris, au jardin d'acclimatation du Bois de Boulogne, on organisait le dernier zoo humain - pardon, le "jardin ethnologique" - juste à côté du jardin zoologique. On n'a pas osé continuer plus longtemps cette ignominie - au moins en France.
Manifestement, en 1931, on était au début de la fin du bon temps des colonies.
Ironie du sort, parmi les grands sponsors de l'exposition coloniale, on trouve la Brasserie alsacienne Chez Jenny, qui fut une des cantines du Front National. Chez Jenny a disparu en 2020. Sic transit.
Quant au Palais de la Porte Dorée, la République a eu du mal à lui assigner une dénomination claire et fixe : il fut «musée des Colonies», puis «musée des colonies et de la France extérieure», puis «musée de la France d’outre-mer», puis «musée des Arts africains et océaniens», et enfin «musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie » avant de déménager ses collections au Musée du quai Branly en 2003.
Enfin, en 2007, il est devenu Musée de l'Histoire de l'immigration. On peut comprendre pourquoi. Mais ses collections ne seront visibles à nouveau en 2023 après une nouvelle organisation. Entre temps, le musée propose des expositions de grande qualité, dont la dernière porte sur Picasso, mais comme étranger. Beau travail.
L'aquarium tropical du sous-sol, qui vaut une visite, existe depuis le début.
Il reste ce bijou architectural de l'Art déco qu'est le Palais de la Porte Dorée.
Juste en face, on trouve le Monument à la Mission Marchand, érigé quelques années après, dans le même style. Expédition avortée en 1898, elle cherchait les sources du Nil.
vendredi 31 décembre 2021
Vœux personnels officiels pour l'année 2022
Voici les vœux personnels officiels pour l'année 2022
Official personal greetings for the year 2022
Et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années précédentesAnd for those who missed them, the greetings for the last years are here
lundi 25 octobre 2021
Lieux singuliers (6) : Charleville-Mézières pendant le Festival mondial des Théâtres de Marionnettes
Mais Charleville-Mézières devient un vrai lieu singulier lors du Festival mondial des Théâtres de Marionnettes.
Les magnifiques pierres blondes du centre-ville y forment une espèce de fond de scène pour tous les spectacles et animations qui prennent place sur l'espace public, devenu piéton en grande partie. Tous les publics et toutes les compagnies du monde entier sont là, dans une convivialité incroyable : les marionnettes rapprochent manifestement les êtres humains, quels que soient leurs âges.
Le festival a lieu tous les deux ans en septembre. Le prochain aura lieu en 2023. Ce sera la 22° édition.
lundi 21 décembre 2020
La sélection des images 2020
Malgré les deux grands confinements inouïs provoqués par l'épidémie de Coronavirus qui frappe toute la planète - bienvenue dans l'avenir - malgré les contraintes fortes qui y sont liées, une sélection acceptable a pu être assemblée, s'organisant autour de grandes "virées" vers le sud, au sud-ouest et au sud-est, avec les inévitables étapes sur le trajet.
Mais l'étranger est absent, par la force des choses. Ce doit être la première fois.
Cette quasi-obligation de rester à l'intérieur des frontières nationales a permis toutefois quelques visites inscrites il y a longtemps sans pouvoir les réaliser jusqu'ici - toujours essayer de transformer les inconvénients en avantages, non ?
On verra donc de nombreux hauts lieux de Picardie : La Fère, Noyon, Belleau, Saint Michel en Thiérache, Hirson, Noircourt, Chauny, Tergnier et la partie ouest du Chemin des Dames. Tout ça, c'est fait ! 😀
De même, côté champardennais, quelques lacunes impardonnables proches ont été comblées : Le Massif de Saint Thierry, Orbais l'Abbaye, Mondement, Sézanne, Cormicy, la vénérable et bien nommée Abbaye Notre Dame du Reclus à Talus Saint Prix dans la Marne, puis Fumay, Revin, Givet dans les Ardennes françaises.
Idem sur les grands trajets : les étapes que sont le très beau Musée des Beaux-Arts d'Orléans et la Maison de George Sand à Nohant ont enfin trouvé leur place dans l'agenda.
Pour le reste, de nouveaux lieux ont été découverts : Périgueux, Bergerac en Dordogne, et Agen, Villeneuve sur Lot, Penne d'Agenais dans le Lot et Garonne en notant la belle et ancienne entreprise Latour-Marliac au Temple sur Lot, une référence mondiale pour la production et la commercialisation de fleurs aquatiques. Les nymphéas de Monet y sont nés.
Dans la même façon, on a visité quelques hauts lieux des Cévennes : Marvejols en Lozère, Le Musée du Désert à Mialet et la Maison rouge à Saint Jean du Gard dans le Gard.
Deux mentions particulières pour ces deux musées qui valent largement le temps et l'éloignement, témoignant du cœur de l'identité cévenole : le protestantisme pour le Musée du Désert - le bien nommé aussi - et la production de soie pour la Maison rouge, ancien bâtiment industriel dédié à l'activité, transformé magnifiquement en Musée des Vallées cévenoles par le Département.
On a retrouvé Bordeaux et la magnifique Nîmes, qui n'en finit pas de se reconstruire sur elle-même et de proposer au visiteur de formidables expériences dans des genres très différents. D'un côté le nouveau Musée de la Romanité, qui présente enfin l'héritage romain de la ville à la hauteur de sa richesse, et de l'autre côté, les innombrables fresques murales du quartier Gambetta. Quelle belle et inédite surprise, que la culture "Underground" puisse afficher ici ses couleurs sur tant de mètres carrés !
On a retrouvé enfin Collobrières : un endroit connu qu'on avait noté de réinscrire sur le carnet de voyage, au cœur du Massif des Maures. On y a retrouvé une vie méditerranéenne assez crédible et relativement paisible, côté forêt. C'était aussi la possibilité de revoir Toulon tout proche, en ajoutant cette fois sur la liste des visites le Musée national de la Marine, un must du genre, situé au cœur de la Capitainerie avec vue sur le porte avion Charles de Gaulle et les grands ferrys.
Autant de passeports virtuels pour l'ailleurs, mais pour l'heure trop souvent à quai.
dimanche 4 août 2019
Sélection 2019 (première édition)
dimanche 24 juillet 2016
Anvers
Hollande, France, Espagne, Autriche, Allemagne, Grande Bretagne, à un moment où à un autre, ont planté l'un ou l'autre un drapeau ou un pied en terre anversoise, ajoutant l'activité portuaire ancestrale, largement ouverte sur le monde entier.
Le bâtiment d'abord est architecturalement passionnant. Le projet qui l'abrite est également unique, regroupant collections historiques et ethnologiques de la Ville, expositions permanentes ou spéciales : de quoi y passer une bonne journée...
samedi 20 février 2016
Noir destin
"Constellation de la douleur", oeuvre de Christian Lapie, qu'il fallait regarder de plus près. C'est fait. Sur ce chemin des Dames où tant et tant y sont morts.
dimanche 20 décembre 2015
Villa Demoiselle
dimanche 1 novembre 2015
Les Fantômes et le Monument de la 42° Division US
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