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mardi 8 juillet 2008

Pêcheur de perles musicales (9) : le Miserere d'Allegri


Le Miserere de Gregorio Allegri a connu une histoire bien particulière : composé au début du XVII° siècle pour les besoins du Vatican, chanté entièrement a capella, sa texture musicale est héritée du chant polyphonique religieux de la Renaissance. Longtemps la papauté en a interdit la transcription pour le conserver pour elle, jusqu'à ce que, dit-on, le jeune Mozart lors d'un voyage à Rome le décode après quelques écoutes 140 ans plus tard. Cela ne fût sans doute pas très difficile malgré tout pour le jeune prodige...

Plus techniquement, le morceau comporte un "do" aigu que les voix mâles habituelles, même très hautes, ne peuvent pas atteindre : il fallait être castrat ou enfant pour y arriver, dit-on encore.



Le Miserere d'Allegri est donc un morceau de légende, écrit pour être chanté sous les sublimes fresques de la Chapelle Sixtine les mercredis et vendredis de la semaine sainte...

Les versions en circulation sont toutes excellentes, avec une surreprésentation des formations anglaises : sans doute une tradition culturelle britannique précise de choeurs d'enfants. Elles se distinguent surtout par leur durée : de 9 minutes et demi à plus de 14 minutes. J'ai choisi ci-dessous une version plutôt lente, que je préfère : le Vatican, ses fresques et ses ors, ont devant eux l'éternité divine, alors, on peut prendre son temps...





dimanche 6 juillet 2008

Pourquoi il devient urgent que je me désabonne du Nouvel Observateur

Profitant d'une offre avantageuse, j'avais cru bon souscrire un abonnement au Nouvel Observateur, espérant y trouver les clefs nécessaires à une meilleure compréhension de l'actualité, la plupart du temps survolées par les gazettes télévisées et autres.

Outre le fait que l'objectif n'est globalement pas au rendez-vous, voici la couverture que nous propose l'hebdomadaire dans sa livraison du 18 juin :

Ouvrons le magazine et que trouvons nous ensuite ?

Page 2 - Pub pour ROLEX = 5 050 € la montre présentée, en version de base
Page 5 - Pub pour CARTIER = 62.95 € les 100 ml pour l'eau de toilette présentée
Page 7 - Pub pour IWG SCHAFFHAUSEN (montre de luxe) = plus de 5 000 € pour la montre présentée en version de base, 78 400 € la version limitée à 50 exemplaires...
Pages 8 & 9 - Pub pour l'AUDI Quattro, à partir de 30 670 €
page 13 - Pub pour PEUGEOT (bon, ça, ça va !, mais 16 950 € quand même pour la version basique de la 308 SW présentée)
Page 14 - Pub pour DOLCE & GABANNA
Page 17 - Pub pour la nouvelle JAGUAR = à partir de 48 900 €
Page 19 - Pub pour ELECTROLUX, (bon, ça, ça va aussi ! = 184 € l'aspirateur présenté)
Page 23 - Pub pour le dernier 4X4 NISSAN = 29 710 €

et ainsi de suite. Trouvez l'erreur. Faut-il que les bobos friqués lisent "le nouvel Obs" pour apprendre quelles difficultés la plupart des foyers rencontrent en ce moment pour vivre décemment ?

Obscène ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec ce journal, décidémment.

vendredi 4 juillet 2008

Publication du reportage Pierrefonds Compiègne


Pierrefonds et Compiègne ont un point commun au moins : Napoléon III. Situé à peu de distance de la résidence impériale de Compiègne, Pierrefonds se présente comme une espèce de Disneyland reconstitué par Viollet Le Duc pour faire fonction de musée grandeur nature de la construction défensive médiévale.

Le site est superbe : il le serait tout autant voire bien plus si les ruines du Château n'avaient pas été relevée puis réimaginées. Avant sa réfection, le château était un haut lieu des promenades romantiques au milieu des donjons écroulés.

Quant à Compiègne, il faut voir ce parc immense, manifestement pensé dans ses moindres détails pour la promenade impériale d'Eugénie, qui aimait l'endroit.