Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


mercredi 3 mars 2010

Ave, César !



César valait bien un voyage. Voilà qui est fait. Le blog reviendra bientôt sur cette somptueuse visite du monde romain qu'offre le Musée de l'Arles antique et la ville d'Arles elle-même - Arelate - colonie romaine de premier ordre fondée par la volonté du dictateur le plus doué de l'histoire européenne.


En attendant, voici une vraie photo personnelle du fameux buste repêché dans le Rhône dont le blog avait déjà parlé. Un des rares sculpté du vivant du personnage, probablement donc un des plus ressemblants. Il est partout reproduit dans la ville maintenant et il constitue l'emblême de l'exposition actuelle consacrée aux fouilles d'archéologie sous-marine du Rhône.



mercredi 24 février 2010

Houra, houra, ils sont là !

Cela faisait un moment que je guettais leur arrivée dans le jardin... et puis, comme un écho au message d'hier, je les vois ce matin, à peine dégourdis, petits éclaireurs de saisons plus colorées, enfin.

mardi 23 février 2010

Fin d'hiver : au secours, Baudelaire !



Grise fin d'hiver, période détestée du froid et de l'humidité qui n'en finissent pas... Il est urgent de convoquer Baudelaire pour donner à l'époque meilleure allure. Ne jamais oublier, jamais : le poète est là.


Brumes et Pluies
Ô fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D’envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D’un linceul vaporeux et d’un vague tombeau.

Dans cette grande plaine où l’autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s’enroue,
Mon âme mieux qu’au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.

Rien n’est plus doux au cœur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,

Que l’aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n’est, par un soir sans lune, deux à deux,
D’endormir la douleur sur un lit hasardeux.