A partir de la mi-novembre, tout le bassin méditerranéen est au travail. Il s'agit d'assurer la récolte des olives, qu'elles soient destinées à être mangées, ou bien pressées pour en faire la précieuse huile, pilier de la fameuse cuisine crétoise, fer de lance de la réhabilitation du lipide dans l'alimentation moderne.
L'Union européenne, au demeurant, ne sait trop quoi faire de toutes ces terres méditerranéennes souvent escarpées et trop peu arrosées, sauf justement à y encourager la culture de l'olivier. Ça tombe bien. On dira un jour à quel point les institutions de l'Europe ont été performantes dans l'organisation de la promotion du produit à l'échelle des 500 millions de citoyens concernés.
Il est en tout cas stimulant d'avoir pu participer à cette quête très physique de l'or lipide, dans le Péloponnèse en l'occurrence. Le blog y reviendra quand l'hiver permettra plus facilement l'exploitation des images rapportées.