Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


dimanche 27 mars 2016

Allons à l'Opéra !





Une petite série d'images à l'Opéra de Reims, comme pour soi tout seul. Spectacle total, chaque représentation relève d'un travail à temps complet pour en mesurer à chaque fois la complexité et la performance des chanteurs et de tous ceux qui les portent jusque la scène. Pour une fois, la visite fut plus légère : les lieux étaient totalement vides. Mais encore : chaque couloir, chaque escalier, chaque espace résonnaient encore de la séance de Madame Butterfly, donnée la veille, ...et de toutes les autres; Quel lieu !





dimanche 6 mars 2016

Nec Mergitur





Il fallait revenir à Paris, pour plusieurs raisons importantes. Mais d'abord parce que cette ville reste extraordinaire, au sens le plus littéral du mot. Mais aussi flairer son atmosphère, après tout ce temps de ne pas l'avoir fréquentée, à son corps défendant.

On trouvera ci-dessous les adresses précises des lieux qui étaient l'objectif principal de la journée, si cela peut servir... car l'on s'aperçoit que l'histoire immédiate n'est pas toujours correctement écrite :

Le Carillon, 18 rue Alibert
Le Petit Cambodge, 20 rue Alibert
Café Bonne Bière, 32 rue Faubourg du Temple
Casa Nostra, 2 rue du Fontaine au Roi
Le Bataclan, 50 boulevard Voltaire
La Belle équipe, 92 rue de Charonne

In memoriam





samedi 20 février 2016

Noir destin


"Constellation de la douleur", oeuvre de Christian Lapie, qu'il fallait regarder de plus près. C'est fait. Sur ce chemin des Dames où tant et tant y sont morts.

Ecoutez-moi, Tirailleurs sénégalais, dans la solitude de
   la terre noire et de la mort
Dans votre solitude sans yeux sans oreilles, plus que
  dans ma peau sombre au fond de la Province
Sans même la chaleur de vos camarades couchés tout
  contre vous, comme jadis dans la tranchée jadis dans
  les palabres du village
Ecoutez-moi, Tirailleurs à la peau noire, bien que sans
  oreilles et sans yeux dans votre triple enceinte de nuit.

(Léopold Sédar Senghor, Aux Tirailleurs sénégalais morts pour la France, 1938)