Clin d'œil à l'investiture présidentielle US de ce jour pour ce 201° message du blog.
J'ai entendu hier à la radio qu'Obama était "l'homme du gouffre". Difficile en effet dans l'histoire récente de trouver autant de lignes de rupture en présence en un seul individu : black à moitié africain, marié à une vraie afro-américaine, ayant éliminé au passage la candidate naturelle Hillary et arrivant dans une crise économique qui est en train de virer en crise de civilisation, et qui plus est à l'heure où les préocupations environnementales au sens large prennent le pas sur les autres considérations, y inclus aux Etats Unis.
Le grandHegel aurait reconnu là l'inexorable marche de l'esprit dans l'Histoire, comme le jour où Napoléon - "l'âme du monde à cheval/Weltseele zu Pferde" - entrait dans Iena, le forçant à fuir la ville où il habitait.
Et nous voici, l'air de rien, en présence d'une nouvelle ère, à laquelle il va falloir nous habituer jusque dans notre quotidien le plus trivial et à notre corps défendant la plupart du temps.
Nouvelle ère dans les rapports économiques, sociaux et humains, passablement imprévisible, probablement erratique, au sein de laquelle les forces réactionnaires se mêlent étroitement aux forces progressistes, comme dans tous les tourbillons. Nous y voilà.
Et la question s'impose alors : à quoi s'accrocher pour ne pas être submergé ?
J'ai entendu hier à la radio qu'Obama était "l'homme du gouffre". Difficile en effet dans l'histoire récente de trouver autant de lignes de rupture en présence en un seul individu : black à moitié africain, marié à une vraie afro-américaine, ayant éliminé au passage la candidate naturelle Hillary et arrivant dans une crise économique qui est en train de virer en crise de civilisation, et qui plus est à l'heure où les préocupations environnementales au sens large prennent le pas sur les autres considérations, y inclus aux Etats Unis.
Le grand
Et nous voici, l'air de rien, en présence d'une nouvelle ère, à laquelle il va falloir nous habituer jusque dans notre quotidien le plus trivial et à notre corps défendant la plupart du temps.
Nouvelle ère dans les rapports économiques, sociaux et humains, passablement imprévisible, probablement erratique, au sein de laquelle les forces réactionnaires se mêlent étroitement aux forces progressistes, comme dans tous les tourbillons. Nous y voilà.
Et la question s'impose alors : à quoi s'accrocher pour ne pas être submergé ?