Kal Gajoum est libanais. Il date sa première exposition de 1983, même s'il n'était pas bien vieux à l'époque : 15 ans.
Son parcours international commence une dizaine d'années plus tard, au Canada, à Hawaï, à Malte. Il y a sans doute des raisons ou des rencontres qui expliquent ces lieux. Mais rien en France, jamais, alors qu'il a fait une partie de sa formation à Paris semble-t-il, et qu'il a fait de l'espace parisien un sujet de prédilection. Comprenne qui pourra.
Il faudra donc surveiller le beau jour où la France saura l'accueillir.
Evidemment, sa peinture n'est pas du gout des galeristes ou de l'Establishement de l'art moderne français, pétri de snobisme, qui doit trouver sa peinture trop "décorative", trop "facile" et pas assez provoquante, un peu à l'image de ce que l'on avait suggéré un jour pour Vettriano.
N'importe, on aime ce travail au couteau dans l'épaisseur, les perspectives habillées de couleurs collées ensemble, les cieux habitées et ces reflets synthétiques improbables qui fondent à eux seuls chacune des toiles.
Kal Gajoum : à surveiller. Ne pas manquer son site internet très complet.