Les sites web américains cartoonstock et cartoonbank sont des mines inépuisables de sourires anglo-saxons un peu décalés pour nous, et donc un peu décapant pour l'esprit et dans tous les cas réjouissants. J'aime particulièrement les dessins issus du New Yorker, également édités en France sous le titre "The New Yorker, L'intégrale des dessins" qui compte 68 647 dessins de 400 dessinateurs (Editions Les Arènes)
Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.
mardi 11 mars 2008
Virgule humoristique
Les sites web américains cartoonstock et cartoonbank sont des mines inépuisables de sourires anglo-saxons un peu décalés pour nous, et donc un peu décapant pour l'esprit et dans tous les cas réjouissants. J'aime particulièrement les dessins issus du New Yorker, également édités en France sous le titre "The New Yorker, L'intégrale des dessins" qui compte 68 647 dessins de 400 dessinateurs (Editions Les Arènes)
samedi 8 mars 2008
Pêcheur de Perles musicales (1) : je crois entendre encore...
Compte tenu de la place qu'occupe la musique dans la vie de l'auteur de ces lignes, il parait indispensable d'y revenir plus souvent, après le cycle musique du sud et Tosca.
Alors pourquoi pas un cycle "bel canto", où l'on trouvera les airs entendus, puis réentendus mille fois au fil du temps, et qui sont comme des balises reconnues entre mille, écoutées toutes affaires cessantes quand par hasard, ici ou là, la mélodie est reconnue.
Pour commencer, quoi que mieux de l'air de Nadir de l'opéra Pêcheurs de Perles (Acte I, scène 4) de Georges Bizet. Histoire abracadabrante, orientalisme de pacotille, évidemment. Mais qu'est-ce que c'est beau ! Un blog entier est consacré à cet opéra peu connu au total, joué en France à Avignon l'an dernier, mais recréé pour 2008 et 2009 en de nombreux endroits dans le monde : Sydney, Washington, Chicago, Seattle, Miami, Trieste, San Diego !
Une vraie pêche miraculeuse. Sans doute évidemment l'effet des 170 ans de Bizet cette année. Carmen a-t-elle fini par fatiguer ?
Quatre versions sont proposées ci-dessous : une récente et plutôt tonitruante, chantée par Placido Domingo, uniquement audio, mais que je ne déteste pas.
Puis trois vidéos : la vidéo de la partition, accompagnée cette fois par la version chantée avec grande qualité par Alain Vanzo.
Puis deux pièces historiques émouvantes : une de 1925, chantée par Beniamino Gigli dans le style de l'époque, un peu maniérée pour le goût moderne, mais remarquable techniquement, et une de 1938, de Richard Crooks, en italien, toute en douceur et plus lente, ce qui respecte mieux à mon goût le caractère onirique de la scène, moyennant une minute de plus que les autres versions quand même. Mais j'aime bien ce parti pris de langueur.
Je recherche une version de Nicolai Gedda, l'immense ténor suédois, qui paraît-il serait le meilleur a avoir chanté cet air. Si d'aventure un amateur passe par là, surtout qu'il me fasse signe.
PS : j'ai finalement trouvé un super pack sur internet avec une vingtaine de versions différentes, dont celle de Nicolai Gedda, qui est en effet une des meilleures. J'ai tout mis en ligne dans ce message .
Le livret complet de l'opéra se trouve ici.
Alors pourquoi pas un cycle "bel canto", où l'on trouvera les airs entendus, puis réentendus mille fois au fil du temps, et qui sont comme des balises reconnues entre mille, écoutées toutes affaires cessantes quand par hasard, ici ou là, la mélodie est reconnue.
Pour commencer, quoi que mieux de l'air de Nadir de l'opéra Pêcheurs de Perles (Acte I, scène 4) de Georges Bizet. Histoire abracadabrante, orientalisme de pacotille, évidemment. Mais qu'est-ce que c'est beau ! Un blog entier est consacré à cet opéra peu connu au total, joué en France à Avignon l'an dernier, mais recréé pour 2008 et 2009 en de nombreux endroits dans le monde : Sydney, Washington, Chicago, Seattle, Miami, Trieste, San Diego !
Une vraie pêche miraculeuse. Sans doute évidemment l'effet des 170 ans de Bizet cette année. Carmen a-t-elle fini par fatiguer ?
Quatre versions sont proposées ci-dessous : une récente et plutôt tonitruante, chantée par Placido Domingo, uniquement audio, mais que je ne déteste pas.
Puis trois vidéos : la vidéo de la partition, accompagnée cette fois par la version chantée avec grande qualité par Alain Vanzo.
Puis deux pièces historiques émouvantes : une de 1925, chantée par Beniamino Gigli dans le style de l'époque, un peu maniérée pour le goût moderne, mais remarquable techniquement, et une de 1938, de Richard Crooks, en italien, toute en douceur et plus lente, ce qui respecte mieux à mon goût le caractère onirique de la scène, moyennant une minute de plus que les autres versions quand même. Mais j'aime bien ce parti pris de langueur.
Je recherche une version de Nicolai Gedda, l'immense ténor suédois, qui paraît-il serait le meilleur a avoir chanté cet air. Si d'aventure un amateur passe par là, surtout qu'il me fasse signe.
PS : j'ai finalement trouvé un super pack sur internet avec une vingtaine de versions différentes, dont celle de Nicolai Gedda, qui est en effet une des meilleures. J'ai tout mis en ligne dans ce message .
Le livret complet de l'opéra se trouve ici.
Je crois entendre encore,
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir,
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir!
O nuit enchanteresse! etc
Charmant souvenir!
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir,
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir!
O nuit enchanteresse! etc
Charmant souvenir!
jeudi 6 mars 2008
Bientôt, les tulipes
Il me reste de mon séjour de deux années aux Pays Bas - où elle s'achète presque en toute saison comme chez nous la baguette de pain - un vrai amour pour la tulipe, incontestablement un des mes végétaux préférés.
Corole sobre et colorée nettement, la tulipe est, pour ainsi dire, une fleur franche et directe, qui ne s'embarrasse pas de stratégies sophistiquées pour séduire ses insectes pollinisateurs. Sauf quand la main de l'homme l'oblige a prendre des formes plus contournées et recherchées, mais je ne trouve jamais le résultat très réussi.
On se reportera notamment au site suivant pour tout savoir sur l'aspect botanique de la fleur.
Mais plus encore que la tulipe, j'apprécie la représentation de la tulipe, réinterprétée par ses peintres fétiches comme le hollandais - évidemment - Gérard van Spaendonck ou le très contemporain et américain John Matthew Moore, par les céramistes d'Iznik ou de Delft, ou enfin par les botanistes d'autrefois.
Corole sobre et colorée nettement, la tulipe est, pour ainsi dire, une fleur franche et directe, qui ne s'embarrasse pas de stratégies sophistiquées pour séduire ses insectes pollinisateurs. Sauf quand la main de l'homme l'oblige a prendre des formes plus contournées et recherchées, mais je ne trouve jamais le résultat très réussi.
On se reportera notamment au site suivant pour tout savoir sur l'aspect botanique de la fleur.
Mais plus encore que la tulipe, j'apprécie la représentation de la tulipe, réinterprétée par ses peintres fétiches comme le hollandais - évidemment - Gérard van Spaendonck ou le très contemporain et américain John Matthew Moore, par les céramistes d'Iznik ou de Delft, ou enfin par les botanistes d'autrefois.
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