Capitale américaine de l'acier et du verre, Cité capitaliste en diable, Pittsburgh a vu naître Andrew Warhola, devenu Andy Warhol, issu d'une famille ouvrière ruthène venue d'un territoire se situant actuellement en Slovaquie... Ouf, quel raccourci de l'histoire du début du XX° siècle !
Le monde entier voulait Andy Warhol, mais ses racines étaient pour lui essentielles. Sa ville natale est donc tout naturellement le siège de la plus grande collection de ses oeuvres, dont la visite permet très vite et très largement de s'éloigner des clichés habituels sur l'artiste, à l'image un peu dilettante, futile, voire dérisoire.
Andy Warhol n'a pas que peint des Maryline, Liz Taylor, Jackie Kennedy ou des boites de conserve. Il fut aussi éditeur, journaliste, vidéaste expérimental, auteur de magazines télévisés et de reportages, grand photographe de célébrités... Ses portraits de stars sont nombreux et talentueux, bien avant qu'il ne les duplique en grands formats bigarrés.
Les amateurs d'histoire immédiate pourront aussi explorer ses Time capsules, dans lesquels il capturait les objets du quotidien pour les livrer au souvenir futur.
Il fut aussi mystique chrétien et victime d'une grave tentative d'assassinat, qui n'a pas manqué de lui inspirer de grandes variations sur l'image des armes ou des têtes de mort, assurément moins connues que ses célébrités sérigraphiées.
Alors, regardons ses couleurs, et si possible en version originale. Car les affichages informatiques forcément les distordent en leur faisant perdre les précieuses nuances dont la recherche était à l'évidence une partie si importante de son travail...
Toutes les oeuvres pauvrement reproduites dans ce message se trouvent à Pittsburgh, sauf le Mao, qui est à Chicago.
Enfin, les amis du Grand Est retiendront qu'une grande Marylin et une Campbell Soup, à ne pas manquer, sont visibles à Epinal (Musée départemental d'Art ancien et contemporain). Qui l'eut cru ?
Enfin, les amis du Grand Est retiendront qu'une grande Marylin et une Campbell Soup, à ne pas manquer, sont visibles à Epinal (Musée départemental d'Art ancien et contemporain). Qui l'eut cru ?