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mardi 13 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (5) : Toledo, Museum of Arts



Etape sur le long parcours entre Illinois et Pennsylvanie, Toledo, Ohio. Et visite avec un connaisseur de ce magnifique musée, dont la qualité des collections est étonnante. Toledo est une des capitales du travail du verre aux Etats Unis, dans ce secteur industriel du pays. Certes, cette industrie n'est plus ce qu'elle fut, mais les richesses accumulées ont au moins permis, au fil du temps, de constituer une formidable collection d'art européen formidablement conservée. 

Mais cette collection continue de s'agrandir puisque le musée venait d'acquérir les deux petits Chardin du 8° rang de photos ci-dessous. OOups, un musée capable d'acheter deux Chardin !!? Et bien oui, c'est bien à Toledo, Ohio...





samedi 10 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (4) : l'Art Institute of Chicago




C'était une des raisons majeures de visiter Chicago : le célébrissime et cultissime Art Institute y regorge de richesses picturales. On y trouve notamment une collection d'impressionnistes qui n'a d'égale que celle du Musée d'Orsay. D'ailleurs, si on fréquente un peu les nombreux musées du nouveau monde, on ne peut qu'être frappé par la quantité e tableaux impressionnistes qu'on y trouve, même dans les plus petits établissements.

C'est qu'à l'époque où les peintres impressionnistes peignaient et peinaient tant à vendre leurs tableaux aux Européens, alors bien plus portés sur les peintres pompiers ou néo-classiques, les riches américains visitant l'Europe leur achetaient des toiles à tour de bras et sans compter. Ce n'était pas si cher.

Plus grande ouverture à la nouveauté ? Moindre sensibilité au poids des traditions picturales ? Sans doute. Toujours est-il que le résultat est là : aux USA on croise partout Van Gogh, Renoir, Monet, et tant d'autres. 

Alors pour Chicago, évidemment, on imagine sans peine ce que les magnats de l'industrie en goguette à Paris ont pu rafler à l'époque. 

Mais on trouve aussi à l'Art Institute une grande collection d'oeuvres américaines contemporaines : Hopper, O'Keefe, Wharhol... et un magnifique ensemble surréaliste et cubiste, sans même parler des tableaux européens anciens et de la collection d'art amérindien. Vermeer, Chardin, De Witt sont aussi présents, et très bien représentés.

Petit mot supplémentaire : toutes les toiles sont  impeccables, comme neuves, magnifiquement conservées et restaurées, à l'évidence.

Bref, l'Art Institute est un univers complet à soi tout seul, but de voyage majeur qu'il faut prendre le temps de parcourir et déguster, comme la disposition des espaces, les services offerts, la qualité des lieux, l'ambiance détendue et aimable qui y règne (par contraste avec la Ville environnante) y invitent très volontiers. Un Must.






jeudi 8 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (3) : Chicago




Chicago, la ville d'Obama, est une très très grande ville, la troisième des Etats-Unis, au sein d'une aire urbaine de... 10 millions d'habitants. Rien que ça. C'est donc la vraie grande capitale des Grands Lacs. A ce titre, elle est toute entière tournée vers le lac Michigan, dont les rives et les rivières qui s'y jettent organisent la géographie urbaine de cet immense ensemble.

 Forcément, les métropoles de cette taille recèlent une somme considérable de ressources architecturales, urbaines, humaines, culturelles. Et pourtant, était-ce la chaleur écrasante - 38° C en pleine journée - ou autre chose, le sentiment est d'être passé à côté de cette ville, dont l'ambiance n'a rien à voir avec celle de New York. 

L'impression générale est plutôt d'être le bienvenu à New York, ville où l'on vient se détendre et où chacun fait assaut pour accueillir l'étranger du mieux possible - tradition d'immigration oblige. Rien de cela à Chicago, ville où l'on vient pour travailler - ou essayer - et où l'étranger est plutôt gêneur qu'autre chose. C'est dit. Venant de la très avenante et plutôt "cool" Toronto, le contraste était saisissant, car à Chicago, à ce qu'il semble, le conflit, la violence est toujours à fleur de peau, même dans les gestes les plus ordinaires. Et l'arrogance et le défi.

Alors, un fois les sites incontournables parcourus, la chaleur aidant, refuge fut recherché au Grand Jardin botanique de la Ville. Ou plutôt au jardin botanique de Glencoe, 30 km au nord du Centre Ville, quartier où la moindre demeure a la taille d'un château européen. Jardin très intéressant, du fait qu'une grande partie est un véritable jardin américain, et ne reproduit donc pas les jardins européens ou asiatiques. Le jardin américain reconstitue la vaste prairie naturelle de l'Amérique du Nord en ne présentant que des espèces végétales indigènes. Concept intéressant et étonnant pour un européen, peu habitué à ces hectares de fleurs semi-sauvages de toutes sortes, composant un paysage inconnu chez nous.

Enfin, l'on verra dans la dernière photo que malgré l'immense conurbation  la nature est toujours prête à se rappeler à l'homme !