Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


dimanche 11 avril 2010

Balade de printemps


Après l'hiver, c'était aujourd'hui la reprise de l'activité... enfin. Douze petits kilomètres, entre blé en herbe, épines en fleurs, églises fortifiées et ruines de donjon médiéval : tout ce qu'il faut pour être heureux, n'est-ce pas ?

mercredi 7 avril 2010

Vettriano, tant pis !


Je crois avoir mis de côté quelques images de Vettriano le jour où le blog a publié un message sur Hopper, sans trop oser jusqu'ici les publier. Mais tant pis ! Allons y aujourd'hui, quand bien même Vettriano a la réputation d'un peintre facile, décrié par toutes les spécialistes, reproduit à des centaines de millions d'exemplaires partout dans le monde sous toutes les formes... Tout le monde a vu une de ses reproductions un jour dans un hall, un couloir ou une chambre d'hôtel. Le type de création qui ne dérange personne, sucrée, passe-partout, un peu comme de la musique d'ascenseur ou comme ces plats internationaux qu'on trouve dans tous les pays du monde, nappés de sauce sirupeuse...

Voire. D'abord il faut se méfier des idées toutes faites : Vettriano n'a pas que peint des danseurs aux parapluies sur les plages venteuses, certaines de ses créations rappellent en effet Hopper par leur économie de moyens. Ensuite, on a parfaitement le droit d'aimer ce qui est facile... de temps en temps.

Assumons donc ces quelques images, et tant pis pour le reste !



jeudi 25 mars 2010

Arles, le reportage


Mise en ligne ce soir du reportage sur Arles


De prime abord, l'oeil de l'habitant du nord de la Loire perçoit de cette ville un formidable bazar : tissu urbain chaotique, voirie engorgée,  extérieurs peu soignés, occupation anarchique des espaces publics... Et puis, très vite, l'impression évolue : cette sensation s'explique et se dépasse rapidement. D'une part, cette ville expose sa longue histoire au grand jour. Cité majeure du monde antique, port fluvial énorme où se croisaient et commerçaient grecs, romains, gaulois et autres barbares de toutes origines, Arelate - c'est son nom romain - n'a cessé d'empiler les strates historiques sans en détruire vraiment aucune, laissant les pièces du puzzle architectural s'emboiter tant bien que mal...


Pourtant, et d'autre part, cette ville est un vrai lieu de vie pour toutes les catégorie de population, tous les âges, toutes les conditions, très loin des centres-villes-musées aseptisés et figés dans la pierre. Les enfants, les jeunes sont partout, envahissant les cours, les parvis, les ruelles de leurs jeux, skate-boards, cyclos... Un jeune homme très chic s'inquiète auprès d'un ami : "Tu te rends compte, des brebis qui meurent, quand même, c'est pas tous les jours... !"... Une trogne raconte à une autre "Ma fille, tu sais quoi, elle part au Japon demain, toute seule, ouais !"... Instantanés vécus piqués sur le riche, immense, savoureux, célèbre et très provençal marché du samedi matin, surplombé par la ville romaine baignée dans une belle lumière. Et alors, quoi de mieux ?


On comprend pourquoi les très nombreux et illustres amoureux de cette ville ne manquent pas, entre littérateurs, peintres et photographes... et visiteurs de l'Europe tout entière.