Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


samedi 17 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (6) : Pennsylvanie




Etat historique des Etats Unis reliant le lac Erie et la Côte Est tout près de New York City, plus grand qu'une région française, la Pennsylvanie est l'Etat de Philadelphie, un des berceaux de la démocratie américaine, et celui, à l'autre bout, de Pittsburgh, la ville du verre et de l'acier. 

C'est aussi l'Etat des communautés Amish qui surprennent l'automobiliste au coin des routes de campagne avec leurs petites charettes à cheval noires. Mais aussi l'Etat que les trappeurs venus de la nouvelle France ont parcouru en tout sens, laissant pas mal de dénominations topographiques et de pierres tombales aux noms bien français derrière eux.

C'est aussi l'Etat d'un certain Andy Wharhol, né à Pittburgh et qui lui est resté très attaché, la ville disposant maintenant d'un beau musée qui lui est dédié.

Mais on trouve aussi en Pennsylvanie ces petites villes de l'Amérique profonde, dont les habitations sont trop souvent vides d'habitants parce que saisies par les banques, pendant que des ribambelles de mobil-home et caravanes colonisent les abords des routes secondaires. Et puis ces forêts interminables et impénétables le long des autoroutes qui traversent les Appalaches et qui ont donné son nom à l'Etat.

Bref, un échantillonnage complet de l'est des Etats Unis.

Les images sont prises au Musée Andy Wharhol de Pittsburgh,  et à Meadville, qui est un petit peu de l'Amérique profonde et authentique dans laquelle on a plaisir à se fondre, comme si l'on était chez soi, et dont on ne se sent pas vraiment très éloigné





mardi 13 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (5) : Toledo, Museum of Arts



Etape sur le long parcours entre Illinois et Pennsylvanie, Toledo, Ohio. Et visite avec un connaisseur de ce magnifique musée, dont la qualité des collections est étonnante. Toledo est une des capitales du travail du verre aux Etats Unis, dans ce secteur industriel du pays. Certes, cette industrie n'est plus ce qu'elle fut, mais les richesses accumulées ont au moins permis, au fil du temps, de constituer une formidable collection d'art européen formidablement conservée. 

Mais cette collection continue de s'agrandir puisque le musée venait d'acquérir les deux petits Chardin du 8° rang de photos ci-dessous. OOups, un musée capable d'acheter deux Chardin !!? Et bien oui, c'est bien à Toledo, Ohio...





samedi 10 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (4) : l'Art Institute of Chicago




C'était une des raisons majeures de visiter Chicago : le célébrissime et cultissime Art Institute y regorge de richesses picturales. On y trouve notamment une collection d'impressionnistes qui n'a d'égale que celle du Musée d'Orsay. D'ailleurs, si on fréquente un peu les nombreux musées du nouveau monde, on ne peut qu'être frappé par la quantité e tableaux impressionnistes qu'on y trouve, même dans les plus petits établissements.

C'est qu'à l'époque où les peintres impressionnistes peignaient et peinaient tant à vendre leurs tableaux aux Européens, alors bien plus portés sur les peintres pompiers ou néo-classiques, les riches américains visitant l'Europe leur achetaient des toiles à tour de bras et sans compter. Ce n'était pas si cher.

Plus grande ouverture à la nouveauté ? Moindre sensibilité au poids des traditions picturales ? Sans doute. Toujours est-il que le résultat est là : aux USA on croise partout Van Gogh, Renoir, Monet, et tant d'autres. 

Alors pour Chicago, évidemment, on imagine sans peine ce que les magnats de l'industrie en goguette à Paris ont pu rafler à l'époque. 

Mais on trouve aussi à l'Art Institute une grande collection d'oeuvres américaines contemporaines : Hopper, O'Keefe, Wharhol... et un magnifique ensemble surréaliste et cubiste, sans même parler des tableaux européens anciens et de la collection d'art amérindien. Vermeer, Chardin, De Witt sont aussi présents, et très bien représentés.

Petit mot supplémentaire : toutes les toiles sont  impeccables, comme neuves, magnifiquement conservées et restaurées, à l'évidence.

Bref, l'Art Institute est un univers complet à soi tout seul, but de voyage majeur qu'il faut prendre le temps de parcourir et déguster, comme la disposition des espaces, les services offerts, la qualité des lieux, l'ambiance détendue et aimable qui y règne (par contraste avec la Ville environnante) y invitent très volontiers. Un Must.