Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
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samedi 16 mars 2019

Inépuisable Marseille






Attention, pas de méprise : nous sommes dans une Cité grecque, et certainement pas romaine, contrairement à ses voisines : Arles, Avignon, Nîmes... ce qui la distancie de quelques sept siècles, rien que cela !

Cela compte, car Marseille ne peut être comparée raisonnablement qu'à Athènes, et aucune autre. On y retrouve cette même diversité d'influences, de peuples, d'ambiances, l'azur de la Méditerranée à la porte en plus.

Alors  les stigmates omniprésents de la "bobologie" urbaine et les désagréments du quotidien ne peuvent certainement pas la bousculer. Et pour l'apprécier, ou tout simple y vivre, le visiteur doit s'obliger à faire de même : ne pas se laisser troubler, continuer son chemin et méditer sur l'empilement des siècles.

D'ailleurs, la Marseille de la haute antiquité, comme celle du moyen âge ou celle de la révolution industrielle devait présenter le même visage : grouillant, bigarré, vif...

L'objectif pour cette fois était d'approcher les principaux musées de la ville, ce qui fut réalisé de manière facile grâce à un réseau de transport public formidable, confortable et pas cher. C'est toujours ça.

Et puisqu'on le pouvait, il était impossible de louper une petite visite du stade-vélodrome, dont la carapace marque le paysage pourvu qu'on prenne un peu de hauteur. Au final, le lieu est dans la parfaite continuité historique de tout le reste de la ville, si imbibée de football.

A l'image de la cité, il s'est reconstruit sur lui-même à plusieurs reprises, pour totaliser plus de 67 000 places, juste derrière les 80 000 places du Stade de France, mais loin, si loin dans le Nord...






lundi 31 décembre 2018

Vœux officiels personnels 2019

BONNE ANNÉE 2019



et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années

samedi 15 décembre 2018

Bouclage de la sélection des images 2018





La première sélection 2018 était très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.

La deuxième partie de l'année nous arrête en Allemagne prochaine - un reportage y est consacrée et devant les splendeurs des rues et des musées de Bruges et de Bruxelles, jamais approfondies. C'était l'occasion.

Une mention particulière sur Boulogne sur Mer, dont la fabuleuse histoire n'était pas encore aperçue, entre l'héritage napoléonien - rêve d'invasion de l'Angleterre oblige - et  le musée-chateau, devenu notamment par les hasards du temps  le conservatoire permanent de la civilisation Giinaquq, la culture d'origine du sud de l'Alaska. Effarant et fascinant : tout ce qu'il reste de cette culture se trouve quasiment dans ses quelques petites salles... Ce trésor ethnologique vaut à lui-seul le séjour.

Paris donne quelques clichés de carte postale, même s'ils sont devenus très rares compte tenu du développement exponentiel du tourisme dans la capitale.





dimanche 4 novembre 2018

Première sélection 2018






Une première sélection 2018 très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.






dimanche 26 août 2018

Douce Allemagne





Nous sommes loin de l'austère Prusse. Ce proche Palatinat est d'abord rococo, léger, riche et plein de fantaisie. 

Cette Allemagne est aussi celle du vignoble et des familles princières mécènes qui avaient, depuis des siècles,  particulièrement bon goût et qui préféraient les beaux arts à l'art de la guerre. 

Il reste un foisonnement de châteaux, de musées, de villes commerçantes, de façades, d’œuvres d'art...

Avec une mention particulière à "Liselotte von dem Pfalz", mieux connue ici sous le nom de Princesse Palatine,  épouse de Philippe, frère du Grand Louis, qui laisse une correspondance notable sur les mœurs de Versailles sans fioritures et sans hypocrisie. Salutaire Princesse, qui n'a jamais renoncé à son bon sens un peu campagnard mais si rare et si précieux à la cour de France.

Ce n'a pas empêché Louis XIV de faire massacrer la population du Palatinat, sa famille régnante étant parti rechercher d'autres alliances.... Quelle idée ? Le Soleil était trop proche.

On trouvera la magnifique Vallée de la Moselle, Trèves la romaine, Coblence la puissante, la trop touristique Vallée du Rhin, Heibelberg l'intellectuelle, Schwetzingen la résidente, Wissembourg la française et Zweibrücken/Deux Ponts... entre les frontières.








dimanche 6 mai 2018

Celtitude de proximité





Tant que les lapins n’auront pas d’historien, l’histoire sera racontée par les chasseurs.

Nous sommes une centaine d'années avant l'ère chrétienne. On trouve ici une ville celte dans la plaine champenoise, enceinte de doubles hauts remparts pour pouvoir se défendre. La rivière est toute proche et une voie romaine arrivera bientôt. Tout est en bois, tout a disparu... sauf les 21 hectares protégés autrefois et la motte circulaire qui les entouraient.

Pauvres Celtes, qui malgré leur civilisation raffinée et avancée, sont traités de primitifs préhistoriques, quasiment réduits à se réfugier dans les arbres.

Evidemment, cette représentation a été léguée par les écrivains romains, sans qu'aucun texte ne les démente. L'écriture, hélas, n'était pas l'exercice préféré des Gaulois.

Mais il était temps que l'on sorte quand même de ces fables, et que les historiens enfin restituent leur vraie réalité.

Entre temps, l'Oppidum de la Cheppe offre une magnifique balade, toute ronde et toute végétale sollicitant à tout moment l'imagination de l'homme moderne : comment étaient-ils ? Comment habitaient-ils ? Comment vivent-ils ? Comment étaient leurs relations familiales et sociales ?

Beaucoup d'éléments manquent encore, même si la recherche avance beaucoup en ce moment sur "nos" Celtes.

Toutefois, une chose est quasi-certaine : l'oppidum de La Cheppe n'est pas un camp militaire, et n'est pas le camp d'Attila...






lundi 1 janvier 2018

Vœux officiels personnels



BONNE ANNÉE 2018

et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années

dimanche 17 décembre 2017

Sélection 2017 : malgré tout !





Malgré la noirceur de cette annus horribilis, le ciel est resté bleu, la végétation verte et l'eau liquide (au moins ici). Par la force des choses, les buts d'excursion furent limités  en distance, mais certainement pas en nombre ni en intérêt.

 Mieux :  quelques destinations laissées longtemps sur le carnet de voyage sans avoir eu encore le temps de les exploiter, justement parce que relativement proches : La piscine de Roubaix (vivent les anciennes richesses de la laine !), le château et les jardins de Lunéville - enfin sortis si heureusement des cendres de l'incendie du 2003 - le château de Champs sur Marne, le château de Bignicourt sur Saulx, le moulin à vent de Dosches, le château et la magnifique ville haute de La Ferté Milon, l'exceptionnel Musée des Beaux Arts de Troyes, plus revu depuis si longtemps (vivent les anciennes richesses du textile !), Sarrebrucken, jamais visitée malgré la proximité, le château de Fréville, Neufchâteau, le musée historique de la Lorraine à Nancy, avant qu'il ne ferme pour longtemps (au moins 6 ans) et enfin le formidable musée régional d'art moderne de Villeneuve d'Ascq (vivent les richesses industrielles passées !)

Et puis des destinations non préméditées mais si heureuses : l'église moderne Saint Remy de Baccarat, Bourmont en Haute-Marne - qui vaut un voyage, Essoyes, dans l'Aube - le lieu des Renoir, formidablement mise en valeur entre le centre d'interprétation et la propriété familiale complètement ouverte au visiteur, Vroncourt la Côte, qui est la commune originaire de Louise Michel, près de Goncourt, la commune des Goncourt... apparentement si étrange.

Et on ajoutera les cinq villes thermales des Vosges, toutes visitées non par volonté touristique programmée, mais par un ensemble de hasards inexplicables comme la vie peut en réserver. Même Plombières, d'où n'est sortie aucune image, compte tenu d'un temps exécrable. Il en restera donc d'abord le goût de la glace... de Plombières.

Au final, ce foisonnement patrimonial ne peut pas cacher une ombre majeure : hors des agglomérations, les territoires traversés sont vides. Vides d'habitants, vides de services, vides de vie... Ces "réserves d'indiens" - si on voulait les qualifier - pourront elles encore longtemps être entretenues ? Ce n'est pas sûr, surtout si l'argent public y fait défaut, et nous y sommes.

Une mention particulière pour Völklingen, tout près de Sarrebruck : nous revenons à la désindustrialisation massive de cette partie de l'Europe si souvent reconnue ici et là lors de ces excursions en 2017. Völklingen, immense complexe sidérurgique laissé en l'état et  aménagé désormais pour le public, autour d'expositions, de visites, de promenades, nous offre, malgré les éclairages nocturnes colorés pour les  touristes, le visage noir d'un monde perdu, alors que le nouveau n'arrive pas vraiment à rassurer...


lundi 10 juillet 2017

Sélection 2016 : bouclage, ouf !





Ouf, avant de publier quelques images 2017 qui déjà s’accumulent, il fallait boucler la sélection des images de l'année 2016, laissée en plan un bon moment

On y trouvera des éléments des reportages pour Anvers, de la sélection de l'été 2016 vers le sud inconnu (Limoges, Albi, Figeac, Cahors....).

Mais aussi des images bien plus proches, notamment Laon, Langres, Reims... et Versailles, toujours et encore. Une espèce de journée du patrimoine, mais qui a duré toute l'année.







mardi 16 mai 2017

Voltaire, Diderot, Emilie, Marie






Belle promenade au pays des Lumières : Langres et Cirey, chacun son grand homme. C'était sans compter Emilie du Châtelet et Jeanne Mance.

 Que l'histoire des hommes est misogyne ! Emilie du Châtelet est la châtelaine de Cirey sur Blaise où elle a hébergé Voltaire pendant 15 ans quand même. Mais elle est surtout une grande scientifique. On lui doit la première traduction des Principes de Newton, mais aussi une analyse de la philosophie de Leibniz. On avait même parlé du Panthéon pour elle il y a quelques années.

Quant à Jeanne Mance, née à Langres plus de cent ans avant Diderot, elle est tout de même cofondatrice de Montréal. Classe ! 

Car aller en Amérique au début du XVII° siècle, c'est comme aller sur Mars aujourd'hui.

L'histoire est partout à Langres : dans les noms des rues, des boutiques, d'une grande partie des bâtiments du centre ville, dans les 8 km de remparts intacts. Et nous y avons retrouvé Emilie dans une belle exposition du musée historique de Langres.

Formidable week-end.