Ayant un peu de goût pour l'architecture, la découverte, à Briey (Meurthe et Moselle) , des Unités d'habitation du Corbusier fut une révélation. J'ai infiniment d'admiration pour lui, au nom même de ce qui préside à ce cycle de messages : il a su, il a pu, par son architecture, et sa vision personnelle de son travail, modifier la vie des êtres humains.
Les cinq unités d'habitation qu'il a construites sur les mêmes principes dans les années 50 et 60, à Marseille, Briey, Berlin, Firminy et Rezé, regorgent d'innovations, d'inventions, de trouvailles, qui, a tous les niveaux, de la conception architecturale jusqu'au détail des appartements, en font des lieux à vivre exceptionnels. Elles sont l'illustration même du fait qu'habitat collectif ne signifie pas automatiquement habitat dévalorisé, difficile à vivre, dégradé.
Conçues comme de véritables villages verticaux, organisées autour de rues, offrant différents services, favorisant la rencontre et le contact entre ses habitants, les unités d'habitations sont fascinantes d'inventivité. Et les intentions de leur concepteur sont encore vivantes, même si seule celle de Marseille a pu aller jusqu'au bout de son projet, offrant encore aujourd'hui un hôtel-restaurant intégré, une supérette, un marchand de journaux, quelques autres commerces, un toit terrasse aménagé accessible à tous, dont la vue est évidemment superbe, une école maternelle figure sur la terrasse également.
L'unité de Berlin propose un petit bistrot à l'entrée, des espaces sportifs sur la terrasse, mais aussi une vaste buanderie collective (nous sommes en Europe du Nord). Rezé a gardé également l'école maternelle, c'est là le seul service collectif. Briey abrite depuis peu un snack en rez de chaussée, les appartements de la première rue sont habités en grande partie par des associations de toute nature, et une aile complète du bâtiment, isolée du reste, est dédié à une école de soins infirmiers.
Les Unités d'habitation sont restées de vastes copropriétés bien vivantes.
L'ironie est que celle de Briey était promise à la démolition et que seul le coût des travaux de sa destruction a fait reculer les satrapes qui ne lui voyaient aucun avenir. Elle est en cours de rénovation, enfin.
Les unités d'habitation ont des tailles et nombre d'appartement différents, mais leur conception est la même : des modules d'habitation, insérés dans des cases de béton isolées les unes des autres comme dans un casier à bouteilles - la qualité acoustique est donc remarquable. Les appartements sont accessibles à partir de "rues" qui desservent tout l'immeuble dans sa longueur, un étage sur deux. L'étage entre les deux est réservé aux appartements, qui sont traversant à ce niveau là et prennent donc la lumière des deux cotés. Les appartements sont tous sur deux niveaux, soit "montants" (en rouge), soit "descendants" (en bleu). Génial, non ?
Les appartements sont, dans toutes les unités d'habitation, orientés Est/Ouest.
Les cinq unités d'habitation qu'il a construites sur les mêmes principes dans les années 50 et 60, à Marseille, Briey, Berlin, Firminy et Rezé, regorgent d'innovations, d'inventions, de trouvailles, qui, a tous les niveaux, de la conception architecturale jusqu'au détail des appartements, en font des lieux à vivre exceptionnels. Elles sont l'illustration même du fait qu'habitat collectif ne signifie pas automatiquement habitat dévalorisé, difficile à vivre, dégradé.
Conçues comme de véritables villages verticaux, organisées autour de rues, offrant différents services, favorisant la rencontre et le contact entre ses habitants, les unités d'habitations sont fascinantes d'inventivité. Et les intentions de leur concepteur sont encore vivantes, même si seule celle de Marseille a pu aller jusqu'au bout de son projet, offrant encore aujourd'hui un hôtel-restaurant intégré, une supérette, un marchand de journaux, quelques autres commerces, un toit terrasse aménagé accessible à tous, dont la vue est évidemment superbe, une école maternelle figure sur la terrasse également.
L'unité de Berlin propose un petit bistrot à l'entrée, des espaces sportifs sur la terrasse, mais aussi une vaste buanderie collective (nous sommes en Europe du Nord). Rezé a gardé également l'école maternelle, c'est là le seul service collectif. Briey abrite depuis peu un snack en rez de chaussée, les appartements de la première rue sont habités en grande partie par des associations de toute nature, et une aile complète du bâtiment, isolée du reste, est dédié à une école de soins infirmiers.
Les Unités d'habitation sont restées de vastes copropriétés bien vivantes.
L'ironie est que celle de Briey était promise à la démolition et que seul le coût des travaux de sa destruction a fait reculer les satrapes qui ne lui voyaient aucun avenir. Elle est en cours de rénovation, enfin.
Les unités d'habitation ont des tailles et nombre d'appartement différents, mais leur conception est la même : des modules d'habitation, insérés dans des cases de béton isolées les unes des autres comme dans un casier à bouteilles - la qualité acoustique est donc remarquable. Les appartements sont accessibles à partir de "rues" qui desservent tout l'immeuble dans sa longueur, un étage sur deux. L'étage entre les deux est réservé aux appartements, qui sont traversant à ce niveau là et prennent donc la lumière des deux cotés. Les appartements sont tous sur deux niveaux, soit "montants" (en rouge), soit "descendants" (en bleu). Génial, non ?
Les appartements sont, dans toutes les unités d'habitation, orientés Est/Ouest.