Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


Affichage des articles dont le libellé est arts plastiques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est arts plastiques. Afficher tous les articles

samedi 27 décembre 2014

Amsterdam 2014



Il fallait bien cette dizaine d'années passée pour se décider à retourner à Amsterdam. La ville ne faisait plus envie malgré son cachet architectural exceptionnel, squattée qu'elle était par toute la jeunesse européenne venue y chercher tant de paradis artificiels. On n'y avait plus sa place.

L'attente valait la peine : Amsterdam est redevenue fréquentable, et bien au delà, même agréable, tant pour ses visiteurs que pour ses habitants, à ce qu'il semble.

Et puis il fallait aussi quand même passer un peu de temps au Rijkmuseum, rénové entièrement et réouvert l'an dernier. Malgré un parcours un peu compliqué à apprivoiser, les magnifiques collections sont là, parfaitement entretenues, parfaitement mises en valeur.

Au delà des chefs d'oeuvre que le Monde entier veut voir, il ne faut pas louper les salles consacrées à l'histoire des Pays Bas, qui sont magnifiquement éclairantes sur l'histoire européenne notamment sur les fabuleux XVI° et XVII° siècles hollandais. 

Amsterdam est, du coup, devenu l'étape proche et incontournable, à visiter plus souvent. Pour tout dire, le plus souvent possible, compte tenu des nouveaux quartiers, des nouveaux aménagements et des multiples expositions et manifestations culturelles que l'on a pu qu'entrevoir, à la faveur de ces quelques jours imprévus et heureusement surprenants au final.





dimanche 16 novembre 2014

Vienne, visite impériale





Mais que cette ville est photogénique ! C'est qu'elle a été entièrement conçue pour la mise en scène de l'Empire austro-hongrois et des souverains qui l'ont successivement dirigés. L'Empire n'a pas résisté à la première guerre mondiale, mais tant de traces a-t-il laissé...

Et même, la fin du rideau de fer en a revitalisé les racines : c'est qu'à Vienne, on trouve d'abord en quantité toutes les populations de l'ancien Empire et on y entend toutes les langues qui le peuplaient : hongrois, slovène, italien, serbo-croate, roumain, bulgare... en plus bien sûr de l'allemand.

Fins mécènes, artistes accomplis, les souverains ont aussi fait venir à Vienne des richesses incroyables : Brueghel, Rembrand, Goya et tant et tant. Pas étonnant que ce sens de l'esthétique apparaisse partout : architecture, mobilier, statuaire, ornements extérieurs. Jusqu'aux somptueuses terrasses de café, où chaque serveur se doit d'accueillir même le plus humble touriste à l'égal d'un grand de ce monde. Surprenant.

Si l'on ajoute la commodité de ses transports en commun, la courtoisie de ses habitants, la modicité du coût de la vie, on se prend à imaginer passer un jour bien plus que quelques jours dans cette ville qui a rendu l'Empire accessible et aimable malgré sa magnificence.





dimanche 26 octobre 2014

Cracovie, patrimoine mondial




Attention, nous sommes à Cracovie dans le Patrimoine mondial de l'Humanité consacré et reconsacré par l'UNESCO, visité et revisité par tous les touristes du monde entier... L'ancienne capitale des Rois de Pologne nous en met plein la vue côté Monuments et édifices anciens de tout poil. Mais Cracovie, c'est aussi une ville jeune, dynamique, européenne, qui n'a rien seulement d'une "Ville-Musée", dans laquelle on peut trouver sa place facilement. La Pologne en plus, son ambiance, son accessibilité, son aimabilité. Une escale de choix.

Les images sont prises au Chateau Royal, sur la grand Place, au Musée Stanislawa Wyspiankskiego, au Kazimierz - l'ancien quartier juif, sur le grand marché de Cracovie, au Musée des Beaux Arts (pour l'exposition Kubrick), au Grand College, ainsi que dans la rue Ignacego Daszynskiego, où il a fait bon vivre, au milieu des vrais cracoviens.








vendredi 15 août 2014

La Malmaison : le premier Empire intime



On peut ne pas aimer l'histoire napoléonienne, du fait notamment de ses excès guerriers et du culte de la personnalité sur lequel elle se fondait tout entière.  Mais la Malmaison est restée, elle existe, on peut la visiter et elle nous livre un aspect tout particulier du premier Empire.

Tout d'abord le goût de son aménagement : cette grande batisse plutôt que château présente une décoration et un ameublement impeccables, parfaitement conservés, harmonisés et originaux. Nous ne sommes plus du tout au temps de la monarchie, en nous approchant d'une certaine modernité, dans des espaces plus intimes, confortables, plus bourgeois que nobiliaires.

Ensuite, on découvre le rôle important de Josephine de Beauharnais et de sa famille, dont la plupart des monarchies européennes contemporaines lui sont apparentées, de manière étonnante : manifestement, Josephine a su y faire pour donner à sa parentèle un certain statut.

Enfin, l'empereur est partout, comment s'en étonner, mais, encore une fois, de manière originale : tentes, tentures, ameublement rappellent partout les bivouacs militaires dressés à proximité des champs de bataille. Napoléon aimait tant cette vie militaire et nomade qu'on l'avait reproduite pour lui à la Malmaison.





samedi 10 mai 2014

Bouclage de la sélection 2013, enfin !





 La sélection 2013 est particulièrement dense, qui nous promène de l'Adriatique, Venise y compris, même si elle ne fut qu'aperçue en passant - mais quel passage ! - jusqu'au Mémorial de Vimy, enfin visité une lourde et froide après midi de novembre - le temps parfait pour l'excursion. Athènes et la Grèce se taillent la part du lion, normal, mais sous un angle moins touristique. Enfin, beaucoup d'images de la Normandie et du Nord de la France, découvert à l'occasion car fort peu connu jusqu'ici. C'est désormais une banalité de dire que cette région gagne à être connue, mais ne craignons pas de le répéter, encore et encore. C'est peut-être là qu'on y a passé les meilleurs moments de l'année, au final, alors que la Grèce était si agitée par sa situation politique et économique et que la Normandie se relevait à peine des grosses chutes de neige des jours précédents, même si les images le masquent.

Et encore de belles découvertes, inscrites depuis si longtemps sur le carnet de voyage sans avoir pu donné suite jusqu'ici : Saint Germain en Laye, le somptueux domaine royal qui vit naître le plus grand Roi du monde ; Le théâtre antique d'Orange, "la plus belle muraille du Royaume", comme disait ce même souverain ; Bar le Duc et sa haute ville magnifiquement Renaissance, intacte au delà des guerres, comme par miracle ; Senlis, autre ville royale mais aussi celle de Séraphine ; Marle et son musée des temps barbares.

Si on y ajoute les grands classiques du patrimoine champenois et picards, dont il est impossible de se lasser, le compte y est. Alors que, ne l'oublions pas, que la saison photographique commença fort tard compte tenu d'un hiver à rallonge dont témoignent également d'autres images.









mercredi 7 mai 2014

Le Cateau-Cambresis, Matisse, l'Histoire




S'agissant des lieux fétiches de Matisse, on pense spontanément à Nice (où il est mort), à Vence (où il a habité si longtemps), et à tant d'autres beaux endroits du soleil méditerranéen. 

Et pourtant, il fallait qu'il aime tant et tant sa ville natale, le Cateau-Cambresis, à peine plus de 7 000 habitants dans le département du Nord, pour lui avoir fait cette somptueuse donation de 82 toiles, rien que ça, qui en ont attiré quelques autres toutes aussi prestigieuses, l'ensemble ayant fourni la matière du Musée Matisse tel qu'on peut maintenant le visiter, après une lourde rénovation au début des années 2000 plutôt réussie.

Le musée Matisse vaut un voyage et du temps; Nous sommes dans l'excellence muséographique, gratuite en plus : espaces impeccablement installés, formidablement lumineux, où les oeuvres n'ont qu'à se montrer, et un souci si agréable du détail dans l'accueil du visiteur, quel que soit son âge et sa condition, si souvent tant négligé ici et là.

A côté des toiles de Matisse figurent donc des oeuvres  de Leger, Picasso, Miro, Chagall, Giacometti... Et puis quoi encore ? Et bien justement : 30 belles photos de Cartier Bresson de l'époque. 

Le tout dans le Palais du grand Fenelon, évêque de Cambrai qui habitait là, et qui a laissé son nom au bâtiment. 

Enfin, quand on sait que le traité qui mis fin aux guerres de François 1° et de Charles Quint y fut signé en 1559 par leurs héritiers respectifs épuisés, on se dit que cette terre a été comme marquée par quelque heureuse fatalité des siècles.

En attendant, on rêve d'avoir dans son jardin l'évier dessiné par Matisse, le décor de la salle à manger bricolé par lui et Giacometti, et les graffitis du Maître au plafond des chambres...

Au sortir de cette belle excursion en art moderne, un beau restaurant, juste en face du Musée, offrira le couvert... ou bien, si on se laisse aller, sur le même trottoir, la Friterie Catésienne qui sent son terroir nordique, et qui achèvera totalement de vous culpabiliser en vous livrant un bon demi kilo de frites fraîches magnifiques pour quelques euros.






jeudi 1 mai 2014

Lens, Le Louvre





Surtout ne pas arriver au Louvre de Lens avec en tête le Louvre de Paris. Rien à voir. Le Louvre de Lens se conçoit comme un minuscule échantillon des Collections du Grand Louvre. Mais quel échantillon ! Un assortiment de grand choix, où chaque oeuvre présentée porte à elle seule une époque, un style, un courant artistique, voire une civilisation toute entière. 

Alors il faut arriver dès l'ouverture pour pouvoir apprécier l'endroit, car le public est là très vite, en grand nombre, bon enfant, pas intimidé le moins du monde dans cette galerie facile de repérage et où les oeuvres sont à portée immédiate. C'est déjà un objectif honorablement réussi. Vérifier si les grands espaces réservés aux expositions temporaires sont occupés ou non. Si ce n'était pas le cas : prévoir une autre visite à proximité, car si tout est fait pour le bon accueil du visiteur, qui pourra donc passer un peu de temps dans le bâtiment, le tour sera quand même vite fait...




dimanche 6 avril 2014

Douai : le Musée de la Chartreuse




Impossible de photographier l'exposition Corot, comme il se doit.

Mais les collections permanentes valent quelques images de leur côté. Les voici ajoutées aux photos de la ville.





lundi 29 juillet 2013

Marle : Musée des Temps barbares





On aime le nom choisi pour ce petit musée précieux, sans doute avec un peu de provocation, car la période qu'il illustre n'a rien de barbare. Il présente à la fois l'ensemble des objets retrouvés non loin dans une nécropole mérovingienne d'importance, et, dans le parc archéologique adjacent, une impeccable reconstitution - avec la caution du Musée National d'Archéologie de St Germain en Laye - d'un village de l'époque mérovingienne.

Ce musée est important, car il est rare de disposer d'autant d'informations et de données sur les premiers temps du moyen age, bien souvent complètement ignorés des programmes scolaires d'histoire et du grand public.

Nous approchons à Marle une population peu connue, mais aux techniques perfectionnées, au gout esthétique très proche du notres et aux connaissances étendues. Mais il reste tant à apprendre sur ces ancêtres celtes dont les envahisseurs successifs n'ont pas réussi à faire disparaître la culture.

Ainsi, on ne sait pas identifier les deux composantes très différentes de cette population, reflétée par la division en deux cimetières : une population, la plus nombreuse, d'individus de plus petite taille, et une population, minoritaire en nombre, d'un statut social plus élevé compte tenu des objets retrouvés dans les sépultures, et de plus grande taille.

Quelles étaient les relations entre ces deux populations qui partageaient la même vie quotidienne ? Quelle était leur origine respective ? Autant de questions restées posées.

Outre l'intérêt muséographique et archéologique du lieu, il reste une belle promenade, dans un bel endroit...d'il y a quinze ou seize siècles... Quand même.