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jeudi 24 juillet 2008

In-cor-ri-gi-bles !

Petit clin d'oeil aux amis belges. On pense bien à vous !!

Le pays où on arrive jamais ?

samedi 29 mars 2008

Pêcheur de Perles musicales (2) : Nuits d'été, Le spectre de la rose


Berlioz n'est vraiment pas ma tasse de thé : beaucoup trop moderne pour moi, et j'ai peu de goût pour le romantisme. On le dit mal connu et mal reconnu des Français.

Cela dit, les six mélodies regroupées sous le titre "les nuits d'été" qu'il a écrites sont de pures merveilles, écoutées en boucle jusqu'à se faire mal à l'âme dès que le CD me retombe dans les mains. Deux d'entre elles méritent incontestablement le titre de "perles musicales" : "sur les lagunes" et "le spectre de la rose".


L'interprétation de référence est celle de Régine Crespin, dont on présente ici d'abord le "spectre de la rose"en vidéo (en public) et audio (en studio d'enregistrement). Les deux documents datent du début des années soixante. L'enregistrement audio a ma préférence : il dénote une parfaite maîtrise de l'oeuvre, dans absolument tous ses aspects, sans les interférences liées à la présence physique du public et surtout à la nécessité de faire porter la voix vers la salle. La version studio de ce fait est beaucoup plus chaleureuse, intimiste, onirique, ce qui paraît plus adapté à l'argument : parfaite, pour tout dire !

Pour comparer, on a ajouté la version de Janet Baker (1972) et celle de Jessye Norman (1987).

Le spectre de la rose

Soulève ta paupière close
Qu'effleure un songe virginal ;
Je suis le spectre d'une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d'argent de l'arrosoir,
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.

Ô toi qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser
Toute la nuit mon spectre rose
A ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe, ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme
Et j'arrive du paradis.

Mon destin fut digne d'envie :
Pour avoir un trépas si beau,
Plus d'un aurait donné sa vie,
Car j'ai ta gorge pour tombeau,
Et sur l'albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Ecrivit : Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser

Régine Crespin est morte il y a moins d'un an, le 5 juillet 2007 à 80 ans. J'aime beaucoup son timbre de voix et sa diction parfaite. La rose représentée dans ce message, créée par Georges Delbard, porte son nom.



Le spectre de la rose, Régine Crespin,
1963









samedi 9 février 2008

Il est à vous ce téléphone ? Un baromètre de l'honnêteté

L'édition canadienne francophone du Reader's Digest - appelée là-bas tout simplement "Sélection", of course, propose une expérience internationale intéressante : 30 téléphones portables ont été volontairement oubliés dans 33 grandes villes partout dans le monde. Une fois le téléphone trouvé par un quidam, le soi-disant propriétaire - en fait un journaliste - appelait le téléphone pour savoir qui l'avait trouvé et si on pouvait lui restituer.

Le nombre de portables rendus après contact sur les 30 oubliés permet de dresser, ville par ville, une espèce de baromètre de l'honnêteté. Voici le tableau correspondant :


Il est d'abord rassurant, finalement, que jusqu'à la 22° place, deux téléphones sur trois sont restitués par ceux qui l'ont trouvé, alors que bien sûr rien ne les y oblige et qu'il est facile de ne pas répondre à un appel sur un portable qu'on vient de trouver dans la rue.

Ensuite, il est curieux de remarquer qu'aucun lien logique ne semble commander la répartition dans ce tableau : les villes situées dans les pays les plus pauvres ne sont ni les plus honnêtes, ni les moins honnêtes. On ne remarque rien non plus du point de vue de la situation géographique des villes dans tel ou tel continent, ou du point de vue de la culture ou de la religion dominante.

Quels sont donc les critères qui commandent le comportement honnête ? Quelle étude pourrait répondre à cette question ? Voilà en tout cas une intéressante question de psychologie sociale.

lundi 3 décembre 2007

L'oignon fait la soupe : Belgique, quand tu nous tiens !


Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIX° siècle

Stéphane m'envoie cette vidéo et il a bien fait. Après les délirants pompiers de Genève, après la lettre aux amis belges, voici ce demi-délire belgo-belge, histoire de se rappeler que nos amis d'outre quiévrain, comme on dit dans les gazettes, sont toujours en train de se chercher un gouvernement. Courage.




samedi 3 novembre 2007

Le reportage Canada est en ligne




J'ai enfin trouvé un peu de temps pour assembler et mettre en ligne toutes les images rapportées du Canada en septembre 2003. Je vous souhaite bonne consultation : j'ai eu plaisir à refaire ce voyage à cette occasion.

mardi 23 octobre 2007

Lettre à mes amis belges


Mes bien chers amis,

Vous êtes tous francophones, presqu'évidemment : je ne crois pas avoir sympathisé beaucoup avec vos concitoyens néerlandophones - même si j'en ai connus quelques uns quand même, et je ne crois pas avoir rencontré un jour un des 73 119 germanophones ayant la même nationalité que vous.

Sachez tout d'abord que je ne suis pas n'importe quel Français, si, si.

Je fais la différence entre la communauté française de Belgique et la région Wallonne. Je sais ce qui est arrivé aux Fourons et je n'ai jamais, jamais, jamais cru qu'Annie Cordy ou Magritte étaient français. Et même plus, sans avoir votre expertise constitutionnelle, je sais même ce qu'est une commune à facilités. C'est précisément une commune ou tout est moins facile que partout ailleurs. Ouf !

Sans doute mon origine et mes activités champardennaises m'ont-elles mis en contact depuis si longtemps avec les Ardennais (français, ou à moitié) et m'ont-elles prémuni contre les clichés faciles et les blagues idiotes. Pour autant, au fil du temps et des mes contacts avec les uns et les autres, j'ai développé une admiration sans borne pour votre humour, alimenté par cette immense capacité d'auto dérision que vous cachez aux Français quand vous ne les connaissez pas trop, justement pour ne pas alimenter les clichés culturels dont vous savez qu'ils sont repus.

Certainement dans les sphères internationales un temps fréquentées, vous aviez cette aptitude au compromis et cette imagination institutionnelle assez folle qui nous permettait de sortir - au moins provisoirement - des mauvais pas diplomatiques à peu près honorablement.

La francophonie et la bière nous rapprochaient ensuite le soir, pour préparer les meilleures décisions du lendemain que nous, Français, allions vendre la nuit aux Allemands puis aux méditerranéens, et vous, Belges francophones, à tous les nordiques, le "Nord" commençant au nord de Bruxelles pour tout dire.



Alors pour tout cela et tant d'autres choses, permettez moi de vous aimer, vraiment.

Vous êtes des anti-nous (nous, français) : c'est tellement sain de se rappeler grâce à vous que nous ne sommes pas propriétaires de notre langue, que le monolinguisme est une exception plus qu'une règle dans le Monde, que "La" République est bien plus une monarchie que la vôtre, que le pouvoir politique s'analyse par champ de compétence et non pas de manière absolue, que les institutions ne sont jamais intangibles etc. etc.

Il me reste cependant une petite question à l'attention des amis liégeois en particulier : étiez vous, vraiment, vraiment, vraiment, quand même et cependant, obligés de choisir ce logo pour votre Ville ?



Enfin, je vous souhaite le meilleur pour l'avenir qui est encore en train de se chercher. Vous êtes le cœur de l'Europe, il ne doit pas cesser de battre !

Bien à vous,


jeudi 27 septembre 2007

Les pompiers suisses sont vraiment des marrants

Benoît, qui n'a pas son pareil pour trouver sur l'internet des trucs assez drôles, m'envoie ceci. Je vous laisse apprécier, j'ai trouvé ça vraiment marrant.