Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


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lundi 4 avril 2011

Les jours d'après

Et bien voilà, comme pour Haïti en son temps, les images du Japon dévasté s'offrent déjà sur Google Earth. Du coup, il est tentant de mettre en oeuvre un petit "avant/après"... dont voici quelques extraits, dans l'ordre : la ville de Tomioka, l'Est de Sendaï, La centrale de Fukushima, les abords de la Centrale au Sud et la Ville de Sengai. 

Et les campagnes bien arrangées et verdoyantes de faire la place aux étendues sombres et boueuses, et ces zones d'habitations transformées en terrains vagues. Bon voyage.






mercredi 8 décembre 2010

Instant neigeux



Belles photos de mon ami et collègue fismois de toujours, en mémoire du bel épisode neigeux qui ce jour en a ravi certains et empoisonné la vie à quelques milliers d'autres. Epoque chatouilleuse et effrontée, qui prétend commander aux éléments...




mercredi 24 novembre 2010

Or lipide


A partir de la mi-novembre, tout le bassin méditerranéen est au travail. Il s'agit d'assurer la récolte des olives,  qu'elles soient destinées à être mangées, ou bien pressées pour en faire la précieuse huile, pilier de la fameuse cuisine crétoise, fer de lance de la réhabilitation du lipide dans l'alimentation moderne.

L'Union européenne, au demeurant, ne sait trop quoi faire de toutes ces terres méditerranéennes souvent escarpées et trop peu arrosées, sauf justement à y encourager la culture de l'olivier. Ça tombe bien. On dira un jour à quel point les institutions de l'Europe ont été performantes dans l'organisation de la promotion du produit à l'échelle des 500 millions de citoyens concernés.

Il est en tout cas stimulant d'avoir pu participer à cette quête très physique de l'or lipide, dans le Péloponnèse en l'occurrence. Le blog y reviendra quand l'hiver permettra plus facilement l'exploitation des images rapportées.

dimanche 24 octobre 2010

Par monts et par vaux

Douze kilomètres par monts et par vaux, voilà qui vous remet d'aplomb pour la semaine qui suit...


vendredi 2 juillet 2010

Les images de l'été : Arbres de famille


Au Château de Puisieux, tout près de Guise, les arbres font partie de la famille : le vieux cèdre (bicentenaire, quand même), le jeune ginko, le hêtre pourpre discret, le grand chataignier, les chênes... Chacun avec son caractère, son identité, sa contribution à un tableau végétal d'ensemble plutôt réussi. Un beau domaine familial, labellisé jardin remarquable, accueilllant, calme, serein et rare. Ouf !




dimanche 25 avril 2010

Reportage Côte de Beaune et première sélection d'images


Attention : nous sommes dans la Bourgogne millénaire, qui en a vu bien d'autres et ne craint rien de la mondalisation tant ses murs sont solidement élevés. Un quasi pays de légende que le monde entier veut visiter, et que le printemps était en train de réveiller, une fois de plus, comme pour l'éternité... Les photos sont prises à Ladoix-Serrigny, près d'Aloxe-Corton - dont le nom est déjà tout un programme, à Saint Romain et à La Rochepot.

mardi 20 avril 2010

"Eyjafjöll", vous avez dit "Eyjafjöll" ?

 Pour suivre le nuage en direct de l'espace sur Google Earth 
 (trace grise en dessous de la couverture nuageuse, satellite Geo-eye)

Qui l'eut cru ? Un monde sans avion ! Obligation de voyager uniquement par voie terrestre,  si lentement ; impossibilité de faire venir de l'autre bout du monde du poisson frais, des haricots verts ou du raisin ; obligation de se concerter par visioconférence pour les grands de ce monde... Un vrai scénario à la Robert Merle. Et, encore une fois, le constat de la fragilité dans laquelle nous vivons en toute inconscience, totalement dépendants de techniques électriques, électroniques, informatiques pouvant s'enrayer à tout moment et bouleverser notre vie. Est-ce bien raisonnable, tout cela ?

Ironie totale du grand architecte : tout est dû à l'Islande, confetti démographique sur la carte du monde,  à peine aussi peuplé que Metz, Montpellier ou Valenciennes, mais qui donne au principal responsable de la chose un nom qui fleure l'Apocalypse : Eyjafjöll !


Souvenons nous aussi que la crise financière pas si vieille que ça commença notamment par un effondrement du système bancaire islandais : serait-ce donc là-bas que le Diable fait bouillir son grand chaudron ?

Saluons, comme toujours, la réactivité des contributeurs de Wikipédia, comme en témoigne cet extrait découpé à l'instant : 



Mais cette réactivité a un inconvénient majeur : manquer de recul, face à un volcan en éruption, peut exposer à quelque danger ! Bonne soirée.

dimanche 11 avril 2010

Balade de printemps


Après l'hiver, c'était aujourd'hui la reprise de l'activité... enfin. Douze petits kilomètres, entre blé en herbe, épines en fleurs, églises fortifiées et ruines de donjon médiéval : tout ce qu'il faut pour être heureux, n'est-ce pas ?

samedi 6 mars 2010

Première visite 2010 : les Saintes Maries



La légende a tout dit sur les Saintes Maries de la Mer et il n'est pas question ici de folkloriser. Qu'il suffise de s'étonner de la situation improbable de cette petite communauté livrée à elle-même en février, au bout du monde, entre sable, ciel et meret de la préservation dont semble bénéficier son environnement naturel immédiatEtonnement redoublé à l'idée de l'immense foule qui, en saison, souhaite à tout prix y accéder, de préférence en véhicule à moteur. Faut-il que la Camargue soit endurante pour supporter cela !

Ce 26 février, une bien belle promenade sur la digue à la mer... de quoi tout oublier du reste.







mardi 16 février 2010

Un grand bol d'air frais : le meilleur d'internet



Voici un site remarquable qui vaut une longue visite.

Il s'agit de la partie pédagogique du site internet d'un géant finlandais du papier, UPM Kymmene, qui traite de gestion forestière durable.

Connexion haut-débit obligatoire, évidemment, mais quelle réussite : qualité des contenus, des images, du texte, facilité de navigation, d'accès aux pages et de repérage dans le site... Tout y est.

Bonne visite... sans oublier jamais tout de même qu'il s'agit d'un site publicitaire.



vendredi 22 janvier 2010

Tristes tropiques


Jacques I°, Empereur d'Haïti (1758-1806)

Haïti n'avait vraiment pas besoin de cela : à la violence humaine extrême qui a marqué depuis sa naissance ce pauvre pays s'ajoute depuis le 12 janvier à 16 h 53 mn, heure locale, un des tremblements de terre les plus meurtriers et dévastateurs de l'époque contemporaine.

Un désespoir que ce pays. Mais un désespoir parfaitement explicable et rationalisable. Et pourquoi paraît-il insurmontable depuis que ce pays existe ?

Désespoir rationalisable car on peut en extirper les sordides et toxiques racines : massacre des autochtones caraïbes par les Espagnols, au motif de leur insoumission et de leur refus de travailler pour exploiter les richesses naturelles d'Hispaniola, l'île même où Colomb débarqua le 6 décembre 1492 ; déportation massive d'esclaves d'Afrique par l'abominable commerce triangulaire pour peupler et exploiter l'ïle - qui comptait dix fois plus d'esclaves que de colons à la fin du XVIII° siècle - au bénéfice de la France cette fois ; révoltes d'esclaves, massacres de colons et de métis, qui se termine en 1804 par l'indépendance, phénomène totalement inouï à l'époque, au 1° janvier... puis par le couronnement d'un Empereur (quelle idée !), Jacques 1° le 25 octobre de la même année ; versement à la France de Louis-Philippe, au prix d'immenses efforts, d'une rançon considérable pour que le peuple d'Haïti s'achète le droit à disposer de lui-même...

Et puis au XX° siècle, la suite ininterrompue de dictatures sanglantes ou de gouvernements fantoches instrumentalisés par la puissance régionale proche, devenue entre temps hyperpuissance mondiale. La même qui aujourd'hui largue par hélicoptère des secours aux sinistrés sans discernement, comme dans un pays en guerre.

Empereur d'Haïti sous le nom de Faustin I° de 1852 à 1859

Ouf : non seulement rien n'aura été épargné au peuple d'Haïti, mais en prime, la nature en rajoute en ce début de XXI° siècle.

Rien de très glorieux, pour aucune des ex-puissances coloniales, et tout particulièrement pour la France - Haïti est tout de même resté francophone et son lien historique à la France est plus fort qu'avec aucun autre de ses colonisateurs. Et on sait que le modèle politique français monarcho-élitiste fait d'immenses ravages quand il est plaqué sur les sociétés du tiers-monde, voir plus bas le cynique encadré de la revue Hérodote.

A ce titre, historiquement, les Haïtiens ne sont pas nos lointains cousins misérables de la Caraïbe, ceux qui nous parlent français quand nous avons la chance de visiter New-York, ce sont nos frères, et devraient être considérés comme tels.

Mais la mémoire collective, en France notamment, est lacunaire et sélective : elle préfère valoriser Toussaint Louverture (137 000 mentions dans l'internet français répertorié dans Google) et refouler la vie étonnante de Jean-Jacques Dessalines (1 790 mentions seulement), esclave devenu Jacques 1°, Empereur d'Haïti bien avant un certain Bokassa. Cette vie est résumée sur cette page du site de l'université de Grenoble et vaut largement quelques minutes de lecture.

Enfin, à propos d'Haïti, on pourra saluer la réactivité des contributeurs de Wikipédia. Voici un extrait de l'article Haïti au 21 janvier tôt le matin :


De même, on trouvera d'ores et déjà cet article au sommaire très complet :




Enfin, sur le site historique de référence, Hérodote, ce constat d'actualité qui décoiffe, pour une revue si sage habituellement :


vendredi 14 août 2009

21° 16 ' 04'' S - 165° 40' 02'' E

Il s'agit bien d'un lieu, très loin d'ici si l'on en croit sa longitude - 16 494 km et 170 m exactement. Un îlot, plus précisément, où l'on a eu l'immense privilège un jour d'anniversaire, de boire une coupe de Champagne frais comme il faut, puis de ramasser les langoustes porcelaine et collecter quelques coquillages comme on n'en trouve que là bas. Loin de tout.

Sa mémoire est revenue aujourd'hui par hasard, comme c'est le cas, de temps en temps malgré le temps qui passe, car on n'oublie pas ces instants là, jamais même, je crois. Alors quelquefois, quand le temps et le moral sont vraiment trop gris (même si ce n'est pas le cas aujourd'hui, je rassure le visiteur) ce souvenir aide à vivre.


Il n'a pas du beaucoup changer cet ilot : il est toujours sur les cartes et les photos satellites - c'est bien lui, sur la photo plus haut - et bien répertorié dans tous les atlas consultables... Alors, savoir qu'il existe bel et bien, pour de vrai, un lieu comme cela, où l'on s'est déjà trouvé, pour mieux jouer avec l'idée de s'y retirer un jour, assurément, c'est important.

dimanche 10 mai 2009

balades de Mai


Les quelques épisodes de beau temps de ce mois ne laissent que peu d'opportunités de balades à pied. En voici au moins deux : 7 km parmi les blés en herbe et les colzas en pleine fleur, et puis une dizaine à Amiens entre hortillonnages et cathédrale. Un vrai bonheur que cette ville, qui a su préserver à un jet de pierre de son centre ville ce beau grand marais, bien domestiqué évidemment, mais regorgeant de vie animale et végétale. Les autres photos sont ici.

lundi 13 avril 2009

La Hulotte et consorts : petite revue de presse des publications nature.


La Hulotte reste le dernier magazine périodique auquel je suis abonné. Et le seul que je sois capable encore de lire de bout en bout. Son rythme de parution - tous les six mois seulement - a vite fait de vous ramener brutalement au temps qui passe. Le dernier message du blog sur le sujet, il y a 16 mois, se trouve ici.

La dernière livraison vient d'arriver, déjà lue, et je m'aperçois que je n'avais pas fait état ici de la précédente. Deux numéros qui, comme à l'habitude, pétillent de clins d'oeil et d'humour malicieux tout en s'appuyant sur des données scientifiquement impeccables. Voilà qui est fait :


Et pour les amateurs, je viens de découvrir un équivalent suisse, la Salamandre. De même, je fus un temps abonné à la Garance voyageuse, entièrement consacrée aux végétaux cette fois : deux autres publications très sérieuses tout en se prenant pas au sérieux, et qui n'ont pas attendu la vague écolo pour mobiliser autour de la nature et de l'environnement.

Et puis tant que nous sommes dans les plantes, signalons aussi l'existence de Kokopelli, excellente association dont l'objet est de diffuser semences et graines, de préférence introuvables ailleurs. En voici la liste.

Télécharger un numéro découverte en cliquant sur l'image


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