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lundi 19 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (7) : Lac Ontario et Pays des 1000 îles



 Itinéraire de liaison entre Pennsylvanie et Québec via l'Etat de New York et l'Ontario, nous suivons le lac Ontario dont on peut mesurer pleinement l'étendue : ses rives sont en tout point comparables à celles d'une belle mer, la marée et le sel en moins quand même.

Et puis, juste à la frontière entre les deux pays, cette merveilleuse découverte : un pays sur-réel, immense, tout entier composé d'eau, d'îles et d'arbres. Une espèce d'Amazonie d'Amérique du Nord inattendue, sauvage, complexe, qu'on du affronter les premiers colons, on se demande bien comment, dans leurs petits canoës .. Bienvenue au Pays des 1 000 îles, mais les guides touristiques disent qu'il y en a plus !

De ce galimatias humide et inhospitalier sort le grand St Laurent. Nous sommes à 1 000 km de l'Atlantique Nord. 

Les images sont prises à Sodus Point et Watertown - la Ville de l'eau, dans l'Etat de New York, puis à partir de la Tour panoramique déserte, en plein juillet, qui se trouve juste après la frontière côté Canada.





samedi 3 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (1) : Montréal






Pour un troisième séjour dans cette ville appréciée, pourvu de ne pas vouloir l'approcher en automobile, il ne fallait pas en rester aux hauts lieux touristiques et fureter un peu ici et là. Quel plaisir ce fut ! Que de découvertes dans cette ambiance aimable, conviviale, détendue et majoritairement francophone. 

Les marchés, d'abord : Jean Talon et Atwater. Si rares en Amérique du Nord partout ailleurs, le Québec a gardé cela de la France ancienne, sans aucun doute.

Les quartiers et sous-quartiers, où vivent vraiment les gens, ensuite : tissu urbain lâche, intersticiel, où l'on peine à faire la part de la propriété privée et du domaine public tant sont nombreux les espaces intermédiaires ouverts au passage : escaliers extérieurs de toutes formes, petits espaces verts devant les immeubles, espaces traversant, d'une rue à l'autre, entre les bâtiments, formant souvent cours communes, allées pleines de verdure et ouvertes à tous entre les rangées d'immeubles, terrains communs semi-publics, semi-privés, souvent transformés en véritables jardins de fleurs ou potagers, les fameux "jardins communautaires", terrains vagues envahis par la végétation, même tout près du centre ville...

L'européen est un peu dérouté par ce brouillage des repères spatiaux, puis se rend vite compte de l'intérêt de cet urbanisme de "l'entre-deux", qui facilite la vie du quotidien, permet la rencontre et autant d'installations provisoires à la lisière de la voie publique, sans doute d'ailleurs fort différentes entre l'été et l'hiver : garages à vélo, terrasses improvisées, mini-serres, salles de jeux à ciel ouvert... Impensable chez nous, avec nos façades ou nos propriétés si closes, au nom du "chacun chez soi".

Et partout, le souci écologique : plantations de toutes sortes, boutiques de développement personnel, invitations au recyclage omniprésentes, vélos... Montréal, Ville écolo au milieu d'une des plus grandes zones industrielles du monde, les Grands Lacs américains, qui consomme pourtant sans compter une énergie électrique abondante et peu couteuse, produite par les grandes installations hydro-énergétique de la Baie James et au delà, vers le Grand Nord. Et qui gaspille aussi un carburant vendu à un cout bien inférieur à l'Europe dans des embouteillages monstres, provoqués notamment par un réseau autoroutier hors d'âge et un réseau de chemin de fer quasi-inexistant. Pour autant, le vélo est partout dans la ville, et c'est bien. Mais c'était l'été...

Les photos sont prises Rue Ste Catherine, dans le vieux Montréal, à Chinatown, sur le vieux port, dans le parc des Rapides, au bord du Canal de Lachine, aux marchés Atwater et Jean-Talon, dans le musée de l'histoire de Montréal, près du Musée des Beaux Arts, au festival de Jazz dans le quartier des spectacles et dans le quartier du Mile End. Bonne visite.





dimanche 30 septembre 2012

Premières Nations, art amérindien



Norval Morrisseau a beau avoir un nom à consonance francophone, il est ontarien et surtout anishinaabe, c'est à dire originaire des "Premières Nations" comme on dit en bon français très politiquement correct au Canada. 

Et c'est un grand artiste.

Son art n'est pas celui du Grand Nord canadien, dont on a déjà parlé ici, si fascinant de dépouillement, de pastels à peine nuancés, de justesse d'observation. Mais on en sent très nettement l'inspiration... à la couleur près. La plupart des toiles de Norval Morrisseau sont bigarrées, les couleurs y explosent, mais elles s'appuient sur une esthétique très proche de l'art inu : thèmes animaux, récits mythiques et naturels.

Du coup, cette abondance et intensité de couleur n'est pas sans rappeler l'art précolombien, évoqué sur le blog également

Entre le pays des Inus, dont Morisseau utilise l'alphabet pour signer ses tableaux et celui des Incas, l'Ontario.



 



 

dimanche 29 janvier 2012

Puys, Combrailles et Bourbonnais




Vieux pays d'une vieille nation, les terres auvergnates, que l'on avait pas revisitées depuis fort longtemps, semblent - en dehors des quelques centres urbains - peuplées de plus d'anciens que de nouveaux, tant est riche le patrimoine naturel et culturel de cette région, mais que l'on trouve désormais quasi-vide d'habitants.

Sommes nous dans une réserve où quelques autochtones plutôt âgés et autant de néo-ruraux à la recherche  d'authenticité tiennent la permanence en attendant le peuplement estival et éphémère venu de toute l'Europe ? Peut-être bien... Il faudra s'en souvenir quand il s'agira de fuir pour de bon l'agitation du monde moderne, de la performance exigée et de la financiarisation à outrance de la vie sociale, qui, là bas, ne sont à l'évidence pas d'actualité.

Et c'est tant mieux : il est indispensable de savoir que de tels endroits existent encore, tout près, comme recours possiible.

Les images sont prises à Saint Pourçain sur Sioule, Charroux, Bellenaves, dans les Gorges de la Sioule vers Menat, Menat, Clermont Ferrand et, bien sûr, dans le secteur des Puys.





dimanche 6 novembre 2011

Belle comme l'Art nouveau : la Villa Majorelle




Visite rêvée pour une journée du patrimoine bien remplie, à Nancy : la Villa Majorelle. Il y a peu, elle était encore  inaccessible et comme laissée en jachère. Comprenne qui pourra : ce joyau de l'art nouveau n'avait pas encore trouvé propriétaire à son niveau. D'ailleurs, elle ne fut inscrite puis classée Monument historique qu'en 1975 et 1996 respectivement. Aujourd'hui propriété de la Ville de Nancy, elle retrouve peu à peu son éclat initial. 

Cette magnifique demeure, localisée à l'époque à la limite urbaine de la ville, fut conçue comme maison d'artiste. Comme toutes les créations de l'Art nouveau, elle présente, jusque dans ses moindres détails, des motifs végétaux de toutes sortes et une architecture intérieure et extérieure toute en rondeurs, où rien, absolument rien, pas même un bouton de porte, n'est laissé au hasard. Cette maison est un rêve d'artiste.





lundi 31 octobre 2011

Visite écolo-kilométrique



Week-end bien rempli, dans une Capitale regorgeant, comme toujours, de richesses de tous siècles et de tous genres... et moyennant 46 km de vélo sur deux jours. Et qui aurait pensé qu'un jour ce fut possible, d'utiliser principalement le cycle pour s'y déplacer sans devoir y laisser sa peau ?

1. Les magasins généraux de Paris à Aubervilliers : des hectares et des hectares d'entrepôts à l'ancienne en cours de rénovation, réinvestis principalement par d'innombrables studios TV et des montagnes d'objets  d'import-export asiatique. La mondialisation est là : venez la rencontrer en personne. En plus : l'inévitable gigantesque centre commercial écolo-branché-flambant neuf à côté - accessible en navette fluviale à partir de Paris par le canal St Denis, s'il vous plait.

2. Le 104, dans le XIX° : un lieu nouveau, curieux, insolite, dédié à l'art et aux techniques d'expression sous toutes leurs formes, investi par la population du quartier de tout âge. Dans les anciens locaux des Pompes funèbres de Paris impeccablement rénovés. Les photos sont prises sur une installation étonnante de l'exposition In_perceptions







3. Et hop, un grand classique du comique musical, drolatique et de bonne composition, le Quatuor, au Théâtre de Paris. Très bel endroit au demeurant : un grand théâtre classique de  1 100 places tout en velours rouge, et tous les locaux annexes.


4. A l'automne, les arbres ayant opté pour leurs couleurs les plus flamboyantes, il ne fallait pas se priver de visiter les Jardins Albert Kahn, en attendant la mise en valeur de l'immense et unique patrimoine photographique du lieu, entreprise par le Conseil général des Hauts de Seine qui s'y est enfin intéressé.

5. Et enfin, pourquoi s'en priver, le retour par le domaine national de St Cloud...

Rien à jeter dans ce Week-End, et on en passe encore : Bois de Boulogne et Longchamp dans un bel après-midi d'automne, halte nautique départementale - construction écolo 100%, encore - au bord de la Seine, les péniches-appartements sur la rivière, les rives de l'Ile de la Jatte, les abords de la Manufacture de Sèvres (qu'on visitera un jour d'hiver), le nouvel espace vert urbain - écolo, encore et toujours - installé par les jardiniers de la Ville de Paris rue d'Aubervilliers en surplomb des voies de chemin de fer menant à la Gare de l'Est... Ouf. Avis aux amateurs.





mercredi 15 juin 2011

Oiseaux



John and Fish, frère et soeur, photographes coréens, ne font qu'une seule chose, mais ils le font remarquablement : photographier les oiseaux de leur pays. Ils révèlent au passage la remarquable diversité de l'avifaune  de ce coin d'Asie.

Voici un échantillon de leur production, qu'on pourra consulter plus avant sur leur site internet. Attention aux yeux !















lundi 25 avril 2011

Printemps au bord de l'Armance


Que nour l'attendions, ce printemps, après cet hiver inhabituellement rude. Et bien on n'est pas déçu, il est bien là, depuis plusieurs semaines maintenant, cette fois-ci au bord de l'Armance, joli nom pour une jolie rivière, au coeur d'un vieux et solide terroir. De quoi vous remettre quelques idées en place.


samedi 9 avril 2011

Landart

Patrick Dougherty, artiste américain qui doit assez bien vivre, compte tenu des nombreuses installations portées à son crédit ces dernières années, se rattache à l'évidence au Landart. J'adore ce type de performance, qui marie deux contraires : d'une part le caractère brut des matériaux et de l'environnement de l'oeuvre, d'autre part la performance esthétique, souvent sophistiquée, qui donne corps à la réalisation, souvent ephémère.

Autre caractère du Landart : il s'offre à tous, de manière inattendue. En cela, le Landart est un art démocratique, accessible, communicable au plus grand nombre.

Les installations de Patrick Dougherty sont inspirées de son environnement agricole natal, en Caroline du Nord. J'aime particulièrement quand les éléments naturels prennent d'assaut les bâtiments, comme pour rappeler que la nature reprendra toujours, un jour, ses droits. Et également quand les vagues et rouleaux de jonc, dans la dernière image, s'appuient sur la haie de peuplier pour renvoyer au spectateur cette question essentielle : nature ou... culture ?