Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


mercredi 15 août 2012

Reims, capitale de la France



Ils s'appelaient Thierry, Théodebert, Théodebald et leurs épouses Wisigarde, Deoderia, Waldrade. Ce sont  les descendants de Clovis et l'époque où il vécurent reste mystérieuse, trouble et méconnue. En ce temps là, Reims et Soissons étaient de grandes Capitales, à égalité au moins avec Paris. 

Ni Gaulois, ni Romains, les Francs pourtant dominaient nos territoires, s'entouraient d'objets raffinés qui parlent encore à notre goût, développaient toute une culture du droit et de la loi. 

Une autre planète, à 1 500 ans de notre temps, que nous décrit l'exposition des sépultures mérovingiennes trouvées récemment par ici. . Nous voilà plongés dans la vie très guerrière de territoires qui ne connaissaient encore aucune de nos frontières modernes. La France était encore loin.




dimanche 5 août 2012

Le terme du voyage




C'était le terme du voyage de cet été, le point au delà duquel le retour s'amorce : Rue de Paris, temps de pluie. Un des plus beaux tableaux impressionnistes, à la luminosité et la perspective fabuleuses, quasi cinématographique 25 ans avant la projection du premier film des frères Lumière,  par Caillebotte, peintre  aimé dont le blog a déjà parlé


Et pourquoi pas ? Cette grande toile impeccablement composée le vaut bien. Voilà au moins qui donne à l'arbitraire de ce choix une espèce de motif,  un sentiment d'achèvement... enfin ! 










lundi 30 juillet 2012

Roy Lichtenstein, inconnu et célèbre


Qui en France serait capable de citer le nom de Roy Lichtenstein

Peu de monde, probablement. Infiniment plus nombreux pourtant sont ceux qui ont vu une des ses oeuvres, sur quelque support que ce soit, la plupart du temps en dehors d'un musée, car aucune de ses toiles ne se trouve officiellement dans un musée français.

Trait significatif du pop-art, les thèmes illustrés par Lichtenstein paraissent accessibles à tous, simplissimes voire simplets. Si on y regarde de plus près, c'est un peu plus compliqué. Car comment interroger exactement un tableau parodiant évidemment la bande-dessinée ou la présentation publicitaire d'un objet, mais de manière non linéaire, en grand format et, littéralement, sans queue ni tête ?

Lichtenstein est une espèce de sauveteur : comment, dans une société d'hyperconsommation d'où la dimension esthétique n'est envisagée qu'en relation à des objets qu'ils s'agit de vendre, et c'est tout, en extraire une substance artistique qui puisse être mise à la disposition de tous ?

Un de ses dernières réalisations fut un logo pour le mouvement "Pro-choice", mouvement US pour la liberté de l'avortement. Mais c'est une autre histoire.

Bizarrement, alors que Lichtenstein a fait plusieurs séjour en France et qu'il avait appris le Français, il semble que ce soient les musées de langue allemande qui ont particulièrement choisi d'exposer l'artiste. 


On trouve de ses oeuvres à Cologne, Aix la Chapelle, Bâle et Vienne. Pour la France, il faudra attendre. En attendant, le Chicago Art Institute présente une rétrospective d'où sont extraites les toiles illustrant ce message.