Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


samedi 30 août 2008

Rentrée littéraire : demandez le programme


On garde sans doute de son enfance le goût d'associer la rentrée aux livres : livres scolaires obligés, puis livres choisis pour le programme de lectures de l'année, que l'on suivra ou non du reste. Cette année, la coutume est respectée. Voici donc le programme de la rentrée 2008, fort éclectique, comme vous voyez, mais il en faut pour tous ses goûts, n'est-ce pas ?


vendredi 29 août 2008

Tournée hanséatique : premières images


Avis aux visiteurs du blog, les premières images de la tournée hanséatique de cet été sont publiées sur le site internet : Brême et Hanovre.


dimanche 24 août 2008

Courage les filles, on va y arriver quand même !

Feuilletant l'internet de retour de vacances, je tombe sur ça :


Au secours : presque 90 ans après la mort de Rosa Luxembourg, plus d'un siècle après celle de Louise Michel (et encore, je n'invoque pas Louise Labbé, Marie Rabutin dite de Sévigné ou Olympe de Gouges), on croit rêver ou plutôt cauchemarder.

Je me méfie de la dramatisation du temps présent, mais quelquefois le sentiment diffus s'installe que la société régresse. Peut-être ou même sûrement un effet de l'âge...

jeudi 21 août 2008

Cartes postales (encore)

Et puis, pendant que nous y sommes, voici la carte postale envoyée d'Oslo par les amis. J'aime bien. En haut, côté ciel, la carte est découpée selon les contours du ciel bleu.

Cartes postales (suite)

Le blog récemment a proposé quelques cartes postales de vacances. Toutefois, la provenance de celles-ci n'était pas identifiable. Il était urgent de corriger ce petit problème. Voilà qui est fait.

mercredi 20 août 2008

Caillebotte, impressionniste mécène


Une exposition visitée à la Kunsthalle de Brême est l'occasion de mettre Caillebotte à l'honneur sur le blog. Caillebotte est un de mes peintres préférés. On lui reproche l'indifférence des personnages qu'il met en peinture, de même que le détachement de son propre regard sur ses sujets, sa faible implication dans les motifs : c'est précisément ce que j'aime chez lui, cette retenue, voire cette timidité.


Sa biographie indique assez à quel point Caillebotte fut atypique : sa fortune familiale lui permis de multiplier les centres d'intérêts : peinture, horticulture, nautisme, mais surtout, d'aider ses contemporains impressionnistes dont les tableaux étaient refusés par les tenants de la culture légitime du moment.


Plus que pour tous les autres impressionnistes, nombre de ses tableaux sont partis aux Etats-Unis; On ne trouvera que quelques unes de ses oeuvres en France, au musée d'Orsay, au musée de Rennes ou à celui d'Agen.

C'est ainsi que pour admirer mon tableau préféré, le quartier de la place de l'Europe sous la pluie, il me faudrait aller à... Chicago. Chiche ?



Tous les tableaux ci-dessus étaient présentés à Brême


lundi 11 août 2008

Cartes postales de vacances


Pour les visiteurs aoûtiens, voici quelques cartes postales de vacances sur lesquelles le blog reviendra inévitablement.

lundi 4 août 2008

Bouguereau, l'anti-impressionniste



Contemporain de Manet, Monet, Degas, Courbet et de tant d'autres, William Bouguereau incarne jusqu'au bout l'Académisme. Peintre prolifique - plus de 800 toiles - il fut connu et reconnu par son époque, comme peintre favori de la bourgeoisie, exposé en bonne place à l'exposition universelle de 1878 comme témoignage du génie français.


Et puis le temps fit rapidement son affaire : conspué par Zola, notamment Bouguereau fut vite oublié, cependant que les impressionnistes emportait l'adhésion du XX° siècle. Sic transit.

On redécouvre maintenant sa peinture avec curiosité, comme témoignage d'une époque. Méritait-il les saillies de Zola, qui raillait avec talent les "les saintetés au miel de Bouguereau", "le triomphe de la propreté en peinture, des tableaux unis comme une glace, dans lesquels les dames peuvent se coiffer." (lettre de Paris, 2 mai 1875), entre autres amabilités ?



Pour ma part, je ressents dans cette peinture quelque chose de surréel - une volonté de réalisme qui lui donne, rétrospectivement, une dimension diaphane qui finit par la transpercer et par en faire tout autre chose que la transparente copie du réel. Etait-ce bien l'intention ? Peu importe. Le sentiment, au début du XXI° siècle, est celui-là, après une deuxième moitié de XX° siècle gavée d'impressionnistes.



dimanche 3 août 2008

Le Choc des générations

Petit point de situation sur les élections américaines en forme de clin d'œil tout droit sorti de l'International Herald Tribune.


Comme à l'habitude dans ce type de cartoon, on notera la finesse des détails : les chaussures impeccablement cirées du jeune Mac Cain, l'élégance d'Obama... Encore une fois, merci John, merci Nancy, de ces morceaux d'anthologie politique.

vendredi 1 août 2008

Parlons télé 5 minutes : le cas Carnivale

Je n'ai rien d'un téléphage, mais je trouve du délassement à regarder quelques séries bien scénarisées repiquées ici ou là - toujours en VO évidemment, que ce péché de l'esprit ait quelque utilité pour l'entretien de mon anglais ! - qui vous transportent ailleurs pendant un moment.

Le blog d'ailleurs mentionne ci-contre les séries vues.

J'ai attaqué tout récemment Carnivale, série produite à grands frais par la chaîne US à péage HBO pour deux saisons de 2003 à 2005 avant d'être arrêtée compte tenu de son coût de production.



Pour l'instant, je ne comprends encore pas grand chose à cette ténébreuse histoire de cirque ambulant qui sillonne les misérables Etats Unis du début des années 30. Cela va surement venir. Mais il restera au moins de cette série son générique, que je ne résiste pas au plaisir de mettre en ligne, car il vaut le coup d'oeil.



Ce générique n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui d'une autre série fort dispendieuse mais très réussie malgré les difficultés, également produite par HBO et arrêtée après deux saisons : Rome




Voilà pour cette innocente parenthèse télévisuelle.

mercredi 30 juillet 2008

Hymne russe, hymne soviétique

Les voeux de l'année 2008 avaient été l'occasion pour le blog de se pencher sur l'hymne national soviétique/russe dans quelques versions intéressantes.

Décidément, ce puissant cantique inspire beaucoup l'internet et de très nombreuses versions illustrées s'y visionnent.

En voici deux significatives : une version Staline, une version Poutine. Marrant, non ?






jeudi 24 juillet 2008

In-cor-ri-gi-bles !

Petit clin d'oeil aux amis belges. On pense bien à vous !!

Le pays où on arrive jamais ?

mercredi 23 juillet 2008

Pêcheur de perles musicales (10) : Belle nuit, Oh nuit d'amour


Ca, c'est de la mélodie : trois notes, trois mouvements, et nous voilà bercés par le duo des voix féminines (encore un duo féminin) de la barcarolle des Contes d'Hoffmann d'Offenbach.

On épiloguera pas : nous sommes dans le léger parfaitement assumé, qui ne se prend pas un seul instant au sérieux, parfait en son genre : l'Opéra-bouffe.

Deux belles versions : d'abord par deux monstres sacré(e)s, Thérésa Berganza et Monserrat Caballé. Ouf ! Et puis une version plus récente impeccable de la très sérieuse suédoise Ann-Sofie Van Otter, accompagnée de la française Stéphanie d'Oustrac.

Belle nuit
Oh nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
Oh belle nuit d'amour
Le temps fuit et sans retour
Emporte nos tendresses
Loin de cet heureux séjour
Le temps fuit sans retour
Zéphyrs embrasés
Bercez-nous de vos caresses
Zéphyrs embrasés
Bercez-nous de vos caresses
Donnez-nous vos baisers
Bercez-nous
De vos baisers
Bercez-nous
De vos baisers
Belle nuit
Oh nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
Oh belle nuit d'amour
Oh belle nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Souris à nos ivresses
Nuit d'amour
Belle nuit
Oh belle nuit d'amour






dimanche 20 juillet 2008

Site internet : mise à jour de la sélection d'images 2008



Les meilleures images des sorties picardes du mois de juin et juillet (Noyon, Blérancourt, Compiègne, Pierrefonds, Coucy le Chateau, Saint Quentin) viennent abonder la sélection 2008, déjà très riche d'un bel hiver ensoleillé dans l'Yonne et en Champagne, puis du séjour à Munich.



mercredi 16 juillet 2008

Le Trésor de Saint Quentin

Mademoiselle Chastanier de la Grange

Jean-Jacques Rousseau

Il faut aller un peu à l'écart du petit centre ville de Saint Quentin pour trouver un véritable trésor oublié de tous ou presque : au musée municipal Antoine Lecuyer, plusieurs dizaines de merveilleux pastels de Quentin de la Tour, l'enfant du pays, attendent patiemment leurs admirateurs.


On ne sera pas déçu du voyage : vifs, précis, confondant de justesse et de sagacité, les pastels sont bien là, comme tracés et colorés la veille.

Grands littérateurs des Lumières, hommes d'Eglise, peintres dans leur atelier, filles de la noblesse, Pairs de France : ils vous observent, leur regard transperçant le votre. Et ils vous parlent, directement, en vous renvoyant à la face leur humanité par delà deux siècles et demi, comme ça. Une grande expérience.

Merci à Philip et Kathryn, les amis du nouveau monde, de m'avoir permis de connaître ces images du vieux continent, que jamais je n'aurais été cherché là.

Louis de Sylvestre

"Le Petit Buveur"

mardi 8 juillet 2008

Pêcheur de perles musicales (9) : le Miserere d'Allegri


Le Miserere de Gregorio Allegri a connu une histoire bien particulière : composé au début du XVII° siècle pour les besoins du Vatican, chanté entièrement a capella, sa texture musicale est héritée du chant polyphonique religieux de la Renaissance. Longtemps la papauté en a interdit la transcription pour le conserver pour elle, jusqu'à ce que, dit-on, le jeune Mozart lors d'un voyage à Rome le décode après quelques écoutes 140 ans plus tard. Cela ne fût sans doute pas très difficile malgré tout pour le jeune prodige...

Plus techniquement, le morceau comporte un "do" aigu que les voix mâles habituelles, même très hautes, ne peuvent pas atteindre : il fallait être castrat ou enfant pour y arriver, dit-on encore.



Le Miserere d'Allegri est donc un morceau de légende, écrit pour être chanté sous les sublimes fresques de la Chapelle Sixtine les mercredis et vendredis de la semaine sainte...

Les versions en circulation sont toutes excellentes, avec une surreprésentation des formations anglaises : sans doute une tradition culturelle britannique précise de choeurs d'enfants. Elles se distinguent surtout par leur durée : de 9 minutes et demi à plus de 14 minutes. J'ai choisi ci-dessous une version plutôt lente, que je préfère : le Vatican, ses fresques et ses ors, ont devant eux l'éternité divine, alors, on peut prendre son temps...





dimanche 6 juillet 2008

Pourquoi il devient urgent que je me désabonne du Nouvel Observateur

Profitant d'une offre avantageuse, j'avais cru bon souscrire un abonnement au Nouvel Observateur, espérant y trouver les clefs nécessaires à une meilleure compréhension de l'actualité, la plupart du temps survolées par les gazettes télévisées et autres.

Outre le fait que l'objectif n'est globalement pas au rendez-vous, voici la couverture que nous propose l'hebdomadaire dans sa livraison du 18 juin :

Ouvrons le magazine et que trouvons nous ensuite ?

Page 2 - Pub pour ROLEX = 5 050 € la montre présentée, en version de base
Page 5 - Pub pour CARTIER = 62.95 € les 100 ml pour l'eau de toilette présentée
Page 7 - Pub pour IWG SCHAFFHAUSEN (montre de luxe) = plus de 5 000 € pour la montre présentée en version de base, 78 400 € la version limitée à 50 exemplaires...
Pages 8 & 9 - Pub pour l'AUDI Quattro, à partir de 30 670 €
page 13 - Pub pour PEUGEOT (bon, ça, ça va !, mais 16 950 € quand même pour la version basique de la 308 SW présentée)
Page 14 - Pub pour DOLCE & GABANNA
Page 17 - Pub pour la nouvelle JAGUAR = à partir de 48 900 €
Page 19 - Pub pour ELECTROLUX, (bon, ça, ça va aussi ! = 184 € l'aspirateur présenté)
Page 23 - Pub pour le dernier 4X4 NISSAN = 29 710 €

et ainsi de suite. Trouvez l'erreur. Faut-il que les bobos friqués lisent "le nouvel Obs" pour apprendre quelles difficultés la plupart des foyers rencontrent en ce moment pour vivre décemment ?

Obscène ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec ce journal, décidémment.