Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
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dimanche 4 août 2019

Sélection 2019 (première édition)





Voici la première sélection d'images pour l'année 2019.

Toujours de l'inédit, mais pour l'heure franco-français mais pour autant intéressant et stimulant.

Pour la première fois, le Périgord trouve sa place dans les images, côté "noir"... Une espèce d'Eden terrestre qui valut deux voyages pour tenter d'approcher les quelques kilomètres carrés qui en étaient l'objectif. La densité patrimoniale, (pré)historique et gastronomique fut sous-estimée malgré les guides et les avertissements des familiers du pays... Toutefois, pour le deuxième séjour, ce paradis tangenta la chaleur de l'enfer, compte tenu de la canicule inouïe envoyée par le Sahara, redoublée par l'éloignement de toute masse liquide notable...

On trouve au passage quelques étapes intéressantes jalonnant la route du Sud : les familières silhouettes des bords de l'Yonne et de la mythique abbatiale de Pontigny ; Vierzon, dont l'hôtel de ville et ses alentours sont un pur conservatoire "Art Déco" et Valencay - un des rares chateaux de la Loire visité jusqu'ici - magnifiquement conservé, résidence dynastique des Talleyrand dont on peut même visiter la cave et les cuisines, ce qui est assez exceptionnel, les lieux "communs" étant en général clos au visiteur

Mais il fallait bien ça pour souligner la légendaire passion pour les choses de la table du dernier Talleyrand connu, ayant trahi parallèlement à peu près tous les régimes politiques de la monarchie absolue jusqu'à la deuxième Restauration - et on sait qu'il y en a eu dans la période ! Fidélité très sélective... d'abord pour l'essentiel de l'essentiel : la  bonne bouffe.

Puis la Somme - terra incognita pourtant si proche - qui fut terre d'exil climatique : Peronne, Corbie, Amiens... les énormes et impavides Mémoriaux du Commonwealth ayant ajouté au début du XX° siècle un couche historique déjà fortement épaisse sur ces terres. Nous sommes dans la très vieille France, qui n'a pas cessé de se construire et de se reconstruire depuis les anciens celtes. Il faudra revenir, et sans doute plusieurs fois. 

Ne serait-ce que pour s'étonner encore et encore de ce vrai miracle qu'est le cours de la Somme : jamais canalisé, jamais bétonné, jamais urbanisé... anarchique, débordant, authentique et végétal...

Saint Quentin en fut déjà une prémisse picarde, visitée dans la liesse populaire de la manifestation principale de la cité : les fêtes du Bouffon. Là encore, la date du 10 août 1557 - massacre des habitants par les Espagnols et leurs alliés - est marquée dans les monuments et dans les mémoires tout autant que les batailles des guerres mondiales... Vieille France, terres de longue mémoire.

La première Guerre revient encore et encore avec les images prises en marge du spectacle "Son et Lumière" proposé depuis 1996 au public à Verdun... parfaitement rodé et sacrément efficace, côté scène comme côté coulisses. 

On retiendra aussi une ville hospitalière, bien équipée, bien animée et bien valorisée alors que l'on attendait plutôt une cité moribonde, réléguée au fond du nord-meusien, compte tenu de l'éloignement des métropoles. Voici donc la deuxième victoire de Verdun.

Quant à Marseille, lumineuse comme un mois février méditerranéen, elle eut un reportage rien que pour elle en son temps.







mardi 26 mars 2019

Les Pêcheurs de Perles « Je crois entendre encore » par Cyrille Dubois ...


Après la grande série consacrée à l'air de Nadir dans les "Pêcheurs de Perles" sur le blog, il fallait en rajouter une interprétation : celle de Cyrille Dubois. Beau timbre, belle diction; A réécouter et découvrir ses autres airs fétiches. A suivre ! http://www.cyrille-dubois.fr/

samedi 16 mars 2019

Inépuisable Marseille






Attention, pas de méprise : nous sommes dans une Cité grecque, et certainement pas romaine, contrairement à ses voisines : Arles, Avignon, Nîmes... ce qui la distancie de quelques sept siècles, rien que cela !

Cela compte, car Marseille ne peut être comparée raisonnablement qu'à Athènes, et aucune autre. On y retrouve cette même diversité d'influences, de peuples, d'ambiances, l'azur de la Méditerranée à la porte en plus.

Alors  les stigmates omniprésents de la "bobologie" urbaine et les désagréments du quotidien ne peuvent certainement pas la bousculer. Et pour l'apprécier, ou tout simple y vivre, le visiteur doit s'obliger à faire de même : ne pas se laisser troubler, continuer son chemin et méditer sur l'empilement des siècles.

D'ailleurs, la Marseille de la haute antiquité, comme celle du moyen âge ou celle de la révolution industrielle devait présenter le même visage : grouillant, bigarré, vif...

L'objectif pour cette fois était d'approcher les principaux musées de la ville, ce qui fut réalisé de manière facile grâce à un réseau de transport public formidable, confortable et pas cher. C'est toujours ça.

Et puisqu'on le pouvait, il était impossible de louper une petite visite du stade-vélodrome, dont la carapace marque le paysage pourvu qu'on prenne un peu de hauteur. Au final, le lieu est dans la parfaite continuité historique de tout le reste de la ville, si imbibée de football.

A l'image de la cité, il s'est reconstruit sur lui-même à plusieurs reprises, pour totaliser plus de 67 000 places, juste derrière les 80 000 places du Stade de France, mais loin, si loin dans le Nord...






lundi 31 décembre 2018

Vœux officiels personnels 2019

BONNE ANNÉE 2019



et pour ceux qui les auraient ratés, voici les vœux pour les années

samedi 15 décembre 2018

Bouclage de la sélection des images 2018





La première sélection 2018 était très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.

La deuxième partie de l'année nous arrête en Allemagne prochaine - un reportage y est consacrée et devant les splendeurs des rues et des musées de Bruges et de Bruxelles, jamais approfondies. C'était l'occasion.

Une mention particulière sur Boulogne sur Mer, dont la fabuleuse histoire n'était pas encore aperçue, entre l'héritage napoléonien - rêve d'invasion de l'Angleterre oblige - et  le musée-chateau, devenu notamment par les hasards du temps  le conservatoire permanent de la civilisation Giinaquq, la culture d'origine du sud de l'Alaska. Effarant et fascinant : tout ce qu'il reste de cette culture se trouve quasiment dans ses quelques petites salles... Ce trésor ethnologique vaut à lui-seul le séjour.

Paris donne quelques clichés de carte postale, même s'ils sont devenus très rares compte tenu du développement exponentiel du tourisme dans la capitale.





dimanche 4 novembre 2018

Première sélection 2018






Une première sélection 2018 très volumineuse au final... mais les lieux le méritaient, à commencer par le Mont Saint Michel, visité dans un temps polaire, donc visitable dans de bonnes conditions !

Et puis la magnifique Abbaye d'Auberive, lieu cistercien éminent, devenu centre culturel du bout du monde. On y a retrouvé Louise Michel, qui y fut détenue. Coulommiers et sa commanderie templière rarissime valaient une belle journée, fromage en plus. 

De même que les traces des protestants à Wassy, qui se repend encore du massacre du 1562 alors que tant d'autres lieux ne se souviennent plus des forfaits qu'ils ont connus il y a plus de 400 ans. Braves Wasseyens.

Et, comme souvent, de l'eau, et même beaucoup d'eau sur certains clichés de janvier.






dimanche 26 août 2018

Douce Allemagne





Nous sommes loin de l'austère Prusse. Ce proche Palatinat est d'abord rococo, léger, riche et plein de fantaisie. 

Cette Allemagne est aussi celle du vignoble et des familles princières mécènes qui avaient, depuis des siècles,  particulièrement bon goût et qui préféraient les beaux arts à l'art de la guerre. 

Il reste un foisonnement de châteaux, de musées, de villes commerçantes, de façades, d’œuvres d'art...

Avec une mention particulière à "Liselotte von dem Pfalz", mieux connue ici sous le nom de Princesse Palatine,  épouse de Philippe, frère du Grand Louis, qui laisse une correspondance notable sur les mœurs de Versailles sans fioritures et sans hypocrisie. Salutaire Princesse, qui n'a jamais renoncé à son bon sens un peu campagnard mais si rare et si précieux à la cour de France.

Ce n'a pas empêché Louis XIV de faire massacrer la population du Palatinat, sa famille régnante étant parti rechercher d'autres alliances.... Quelle idée ? Le Soleil était trop proche.

On trouvera la magnifique Vallée de la Moselle, Trèves la romaine, Coblence la puissante, la trop touristique Vallée du Rhin, Heibelberg l'intellectuelle, Schwetzingen la résidente, Wissembourg la française et Zweibrücken/Deux Ponts... entre les frontières.