Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
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dimanche 20 septembre 2020

Gard-Var 2020



C'est la deuxième tournée sudiste de l'année, notamment pour revoir de beaux endroits mais enrichis d'autres, et d'abord Nîmes et les Cévennes puis Collobrières et le massif des Maures, qui formaient les principaux objectifs de cette visite encore estivale.

Beaucoup d'endroits encore inconnus sont présentés : Marvejols - qui est en Lozère et non dans le Gard - mais il faut bien titrer le séjour ; le Musée du Désert, au cœur des Cévennes ; la Maison rouge - friche industrielle magnifiquement réhabilitée et dédiée aux vallées cévenoles ; le Musée des Beaux Arts de Nîmes, qui abritait une belle exposition du peintre Seyssaud - un des provençaux qui ont su capter et mettre en images l'esprit de la Provence, et, nec plus ultra, le nouveau Musée de la Romanité à Nîmes, qui était un Must du voyage. 

Pour finir, et parfaitement imprévues, les grandes fresques murales du secteur Gambetta à Nîmes ont alimenté considérablement l'appareil photo. Et cela valait la peine, surtout après toutes ces visites d'institutions culturelles, patrimoniales et très légitimes, un vent d'art underground était bienvenu, autour du Spot, tiers-lieu hybride et dynamique, comme il s'appelle lui-même.

Côté Var, Collobrières, au cœur du Massif des Maures était le pied-à-terre choisi tant cet endroit est attachant, et à ce titre déjà connu.  De là, Hyères et la villa Noailles, et Toulon et son Musée national de la Marine étaient faciles à rejoindre.

Vers les images



lundi 31 août 2020

C'est nouveau, c'est formidable, c'est La Baroque

Pour tous les amateurs de baroque et tous les autres, voici la dernière née de France Musique, La Baroque, dont le lancement remonte à début juillet.

La programmation est évidemment baroque, mais curieusement, elle comporte aussi pas mal de musique ancienne (d'avant 1600). Bizarrement, le texte initial de présentation de la chaîne ne l'annonce pas, alors que sa description sur le site de France Musique précise : 

Le baroque faisant partie des musiques anciennes, la radio thématique La Baroque vous propose également une sélection d’œuvres allant de la musique médiévale avec Hildegard von Bingen ou Guillaume de Machaut à la musique de la Renaissance avec Clément Janequin ou William Byrd.

L’ensemble des musiques anciennes (musique médiévale, musique de la Renaissance, musique baroque) n'a jamais été aussi actuel. La radio thématique La Baroque, un voyage musical en streaming, sans publicité et gratuit à déguster à toute heure du jour et de la nuit.

Explication un peu tirée sur les cheveux... On sent un programmateur frustré de n'avoir pas pu imposer une autre chaîne dédiée spécifique à la musique ancienne, ou une bataille de chapelle dont le monde de la culture fourmille.

En attendant, on peut apprécier les larges extraits des oeuvres, voire même des oeuvres longues ou intégrales, comme on aime (quand on aime, on ne compte pas !). Les interprétations proposées sont souvent peu connues ou recherchées : un vrai travail de programmation.

A la différence de Radio Swiss Classic - l'ancêtre des radios classiques de service public, le fil d'écoute n'est jamais interrompu : pas d'annonces, pas d'information et c'est tant mieux. On peut évidemment avoir toutes les références des oeuvres écoutées en regarder le site dédié à la chaîne.

Merci au service public : une raison supplémentaire d'acquitter de bon cœur sa redevance audio-visuelle.

dimanche 30 août 2020

La série d'août : Suits

Il fallait au moins neuf saisons et une canicule pour y venir au bout. Nous sommes à New York et dans le monde des avocats et cabinets d'affaires. 

On n'y comprend pas tout mais on sent assez vite que nous sommes dans l'univers impitoyable de l'argent - bien ou mal acquis, où toutes les amitiés, les relations professionnelles ou personnelles se monnayent comme une deuxième nature.

Mais de fait, les affaires évoquées ne sont que le support - voire même l'alibi - pour que les personnages agissent et interagissent.

L'arrivée de l'imposteur, faux avocat, faux étudiant d'Harvard - mais vrai surdoué - est le point de déséquilibre de la mécanique compliquée des affaires, car malgré tout, celles-ci ont toujours besoin de confiance pour se conclure.

Les neuf saisons permettent de fouiller à l'envi les vies et les caractéristiques de chaque personnage principal et de laisser apparaître les personnages secondaires. Les qualités des acteurs permettent ensuite d'ajouter cette dimension indispensable qui créé une série de qualité et captivante.

On ne peut pas ne pas penser à l'autre série judiciaire américaine The Good Wife et à sa dérivée The Good Right, où l'on retrouve les mêmes caractéristiques surprenantes de la justice américaine, nourrie de transactions souvent bancales, arrachées à coup de millions de dollars et souvent éloignées de la réalité des faits, pourvu que l'on trouve un coupable quelque part et surtout assez d'argent.

Mais dans Suits la dimension politique, sociale et culturelle des procès est volontiers reléguée au second ou au troisième plan pour toujours laisser cours au jeu des personnages.

Il reste au final pas mal de plaisir, notamment pour compter les innombrables conséquences - souvent graves - de la trahison originelle, dans un milieu où les diplômes des grandes universités sont le levier essentiel pour l'élite US de se reproduire elle-même.

Les titres en français sont Suits : Avocats sur mesure en France et Suits: Les deux font la paire au Québec, mais ils n'apportent pas grand chose et sont un peu mièvres compte tenu du contenu de la série.

On en restera donc au jeu de mot en anglais Suits, qui désigne le costume des hommes d'affaires, mais aussi les poursuites judiciaires... Et il est vrai que la série nous permet de croiser une quantité incroyable de délinquants, mais en col blanc 😕