Même sans avoir mémorisé son nom, bien souvent oublié, tout le monde a croisé un jour les univers d'Escher : mondes impossibles, objets improbables, éléments imbriqués les uns dans les autres se transformant progressivement... Il fait partie sans aucun doute des artistes les plus reproduits dans le monde. Ses œuvres sont en quasi totalité très facilement accessibles sur l'internet ici ou là , ce qui est curieux pour un artiste à la famille duquel il faut encore verser des droits. Alors profitons-en !
Néerlandais de nationalité et de naissance, Escher a laissé de multiples traces dans son pays natal : pendant deux années, à la Haye, j'ai eu plaisir tous les matins à passer devant une façade de lycée qu'il avait animé, et de régulièrement contempler la grande frise qui orne l'intérieur du bureau de poste de la Ville.
Contemporain de l'émergence de la science fiction moderne, Escher en est comme l'exacte traduction picturale : un mélange d'authentiques connaissances scientifiques et de scénarios improbables mais vraisemblables. Ce n'est pas pour rien qu'il fut digne membre du collège de Pataphysique. Il faudra y revenir.
Voici pour l'heure ses œuvres les plus connues sur le thème des mondes impossibles : on reprendra certaines autres, dans d'autres genres, plus tard.
Enfin, pour les amateurs - je sais qu'il y en a - est ajoutée la transposition en legos de ces tableaux : mais comment diable ont-ils fait ?