Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
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dimanche 19 juillet 2015

Canada 2015





Les images ont été prises en juin et juillet 2015 aux endroits suivants : Montréal, Montebello, Beauharnois, Coteaux du Lac, Gatineau, Ottawa, Rivière du Chateaugay, Quebec, Trois Rivières, Niagara Falls, Niagaria on the Lake, Toronto, Notre Dame de l'Ile Perrot.




dimanche 11 août 2013

Kal Gajoum ou le reflet synthétique







Kal Gajoum est libanais. Il date sa première exposition de 1983, même s'il n'était pas bien vieux à l'époque : 15 ans.

Son parcours international commence une dizaine d'années plus tard, au Canada, à Hawaï, à Malte. Il y a sans doute des raisons ou des rencontres qui expliquent ces lieux. Mais rien en France, jamais, alors qu'il a fait une partie de sa formation à Paris semble-t-il, et qu'il a fait de l'espace parisien un sujet de prédilection. Comprenne qui pourra. 

Il faudra donc surveiller le beau jour où la France saura l'accueillir.

Evidemment, sa peinture n'est pas du gout des galeristes ou de l'Establishement de l'art moderne français, pétri de snobisme, qui doit trouver sa peinture trop "décorative", trop "facile" et pas assez provoquante, un peu à l'image de ce que l'on avait suggéré un jour pour Vettriano.

N'importe, on aime ce travail au couteau dans l'épaisseur, les perspectives habillées de couleurs collées ensemble, les cieux habitées et ces reflets synthétiques improbables qui fondent à eux seuls chacune des toiles. 

Kal Gajoum : à surveiller. Ne pas manquer son site internet très complet.









dimanche 10 février 2013

Bouclage de la sélection 2012







Volumineuse sélection cette année : 374 instants capturés pour garder le meilleur de cette année 2012 désormais révolue, organisés cette fois par ordre chronologique.

Bonne consultation.





mercredi 12 décembre 2012

Grands lacs 2012 : bouclage




Que de découvertes, d'observations, d'expériences et de contacts au cours de ces quatre semaines de vadrouille autour de l'immense zone des Grands Lacs, qui couvre une zone grande comme la distance de Bordeaux à Hanovre. On en aura côtoyé quatre sur les cinq, de ces Lacs, qui furent, avec tout le réseau hydrographique qui en est issu, le moyen de pénétration privilégié de ces vastes espaces naturels inconnus par l'homme européen.

Des similitudes : vastitude des espaces, larges ouvertures sur ces véritables mers intérieures dont on n'aperçoit pas le terme, circulation nautique intense de toute nature : loisirs, industrie, commerce... 

Des différences, et principalement celles qui tiennent à la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Deux conceptions très différentes du "faire société", et comme le sentiment qu'un des côtés est comme plus humain et plus respectueux que l'autre, tant pour l'homme que pour son environnement naturel. Je vous laisse deviner lequel.

samedi 1 décembre 2012

Hopper : back to Paris


Formidable exposition enfin visitée, qui présente une partie très importante du travail de Hopper, dont il a été question à plusieurs reprises déjà sur le blog : ici et ici notamment.

 Et on comprend tout, ou au moins les ressorts essentiels de son oeuvre, si américaine, mais pourtant nourrie du contact de la peinture européenne, classique aussi bien qu'impressionniste. Comme il l'affirme lui même, il lui a fallu du temps pour se dépouiller de cette grande culture picturale européenne et française en particulier qu'il avait accumulée au cours d'une formation, puis d'une vie professionnelle et personnelle tout entières tournées vers la représentation graphique sous toutes ses formes, car c'était aussi un grand professionnel de son art.

L'oeuvre est au final bluffante. Hopper fonde un courant artistique à lui tout seul, immédiatement reconnaissable par son dépouillement, la qualité et les coloris de ses compositions.



L'exposition du Grand Palais nous met en présence pour la première fois avec tout cela : photos l'ayant inspiré, aquarelles et gravures de sa production, et un très grand nombre de ses belles toiles, que l'on peut enfin approcher en quantité. Aucune d'entre elles ne se trouve en France, quelques unes ont atterri à Madrid. Toutes les autres n'ont pas quitté les Etats-Unis, ce qui donne aussi du prix à cette production.

 Elle nous met en contact aussi avec un public qui n'a de cesse de projeter ses états d'âmes sur ces toiles, comme au cinéma. Cela parait toujours un peu dérisoire, car les personnages de gouache supports de cette projection n'en peuvent mais, et aucun des visiteurs ou des guides n'était avec Hopper quand il les a inventés.

Cela signifie pourtant une chose importante : Hopper, qui a fait ses armes au XIX° siècle et a traversé toute la moitié du XX° jusqu'à la fin des années soixante, parle désormais à tous et l'universel humain est en lui.

On retiendra quelques ressources intéressantes, en dehors du site de l'exposition elle-même. D'abord cette visite guidée bien faite et bien complète, qui en restitue bien le parcours et l'esprit. Ensuite, cette série de lectures de tableaux si on aime le genre. Enfin, cette banale recherche Google qui fait éclater au yeux toute sa production d'un seul coup à l'écran.

Le tableau au début de ce message est un de ses grands premiers (1914), et ceux figurant en bas sont deux de ses derniers (1963 et 1965) .



lundi 19 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (7) : Lac Ontario et Pays des 1000 îles



 Itinéraire de liaison entre Pennsylvanie et Québec via l'Etat de New York et l'Ontario, nous suivons le lac Ontario dont on peut mesurer pleinement l'étendue : ses rives sont en tout point comparables à celles d'une belle mer, la marée et le sel en moins quand même.

Et puis, juste à la frontière entre les deux pays, cette merveilleuse découverte : un pays sur-réel, immense, tout entier composé d'eau, d'îles et d'arbres. Une espèce d'Amazonie d'Amérique du Nord inattendue, sauvage, complexe, qu'on du affronter les premiers colons, on se demande bien comment, dans leurs petits canoës .. Bienvenue au Pays des 1 000 îles, mais les guides touristiques disent qu'il y en a plus !

De ce galimatias humide et inhospitalier sort le grand St Laurent. Nous sommes à 1 000 km de l'Atlantique Nord. 

Les images sont prises à Sodus Point et Watertown - la Ville de l'eau, dans l'Etat de New York, puis à partir de la Tour panoramique déserte, en plein juillet, qui se trouve juste après la frontière côté Canada.





samedi 17 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (6) : Pennsylvanie




Etat historique des Etats Unis reliant le lac Erie et la Côte Est tout près de New York City, plus grand qu'une région française, la Pennsylvanie est l'Etat de Philadelphie, un des berceaux de la démocratie américaine, et celui, à l'autre bout, de Pittsburgh, la ville du verre et de l'acier. 

C'est aussi l'Etat des communautés Amish qui surprennent l'automobiliste au coin des routes de campagne avec leurs petites charettes à cheval noires. Mais aussi l'Etat que les trappeurs venus de la nouvelle France ont parcouru en tout sens, laissant pas mal de dénominations topographiques et de pierres tombales aux noms bien français derrière eux.

C'est aussi l'Etat d'un certain Andy Wharhol, né à Pittburgh et qui lui est resté très attaché, la ville disposant maintenant d'un beau musée qui lui est dédié.

Mais on trouve aussi en Pennsylvanie ces petites villes de l'Amérique profonde, dont les habitations sont trop souvent vides d'habitants parce que saisies par les banques, pendant que des ribambelles de mobil-home et caravanes colonisent les abords des routes secondaires. Et puis ces forêts interminables et impénétables le long des autoroutes qui traversent les Appalaches et qui ont donné son nom à l'Etat.

Bref, un échantillonnage complet de l'est des Etats Unis.

Les images sont prises au Musée Andy Wharhol de Pittsburgh,  et à Meadville, qui est un petit peu de l'Amérique profonde et authentique dans laquelle on a plaisir à se fondre, comme si l'on était chez soi, et dont on ne se sent pas vraiment très éloigné





mardi 13 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (5) : Toledo, Museum of Arts



Etape sur le long parcours entre Illinois et Pennsylvanie, Toledo, Ohio. Et visite avec un connaisseur de ce magnifique musée, dont la qualité des collections est étonnante. Toledo est une des capitales du travail du verre aux Etats Unis, dans ce secteur industriel du pays. Certes, cette industrie n'est plus ce qu'elle fut, mais les richesses accumulées ont au moins permis, au fil du temps, de constituer une formidable collection d'art européen formidablement conservée. 

Mais cette collection continue de s'agrandir puisque le musée venait d'acquérir les deux petits Chardin du 8° rang de photos ci-dessous. OOups, un musée capable d'acheter deux Chardin !!? Et bien oui, c'est bien à Toledo, Ohio...





samedi 10 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (4) : l'Art Institute of Chicago




C'était une des raisons majeures de visiter Chicago : le célébrissime et cultissime Art Institute y regorge de richesses picturales. On y trouve notamment une collection d'impressionnistes qui n'a d'égale que celle du Musée d'Orsay. D'ailleurs, si on fréquente un peu les nombreux musées du nouveau monde, on ne peut qu'être frappé par la quantité e tableaux impressionnistes qu'on y trouve, même dans les plus petits établissements.

C'est qu'à l'époque où les peintres impressionnistes peignaient et peinaient tant à vendre leurs tableaux aux Européens, alors bien plus portés sur les peintres pompiers ou néo-classiques, les riches américains visitant l'Europe leur achetaient des toiles à tour de bras et sans compter. Ce n'était pas si cher.

Plus grande ouverture à la nouveauté ? Moindre sensibilité au poids des traditions picturales ? Sans doute. Toujours est-il que le résultat est là : aux USA on croise partout Van Gogh, Renoir, Monet, et tant d'autres. 

Alors pour Chicago, évidemment, on imagine sans peine ce que les magnats de l'industrie en goguette à Paris ont pu rafler à l'époque. 

Mais on trouve aussi à l'Art Institute une grande collection d'oeuvres américaines contemporaines : Hopper, O'Keefe, Wharhol... et un magnifique ensemble surréaliste et cubiste, sans même parler des tableaux européens anciens et de la collection d'art amérindien. Vermeer, Chardin, De Witt sont aussi présents, et très bien représentés.

Petit mot supplémentaire : toutes les toiles sont  impeccables, comme neuves, magnifiquement conservées et restaurées, à l'évidence.

Bref, l'Art Institute est un univers complet à soi tout seul, but de voyage majeur qu'il faut prendre le temps de parcourir et déguster, comme la disposition des espaces, les services offerts, la qualité des lieux, l'ambiance détendue et aimable qui y règne (par contraste avec la Ville environnante) y invitent très volontiers. Un Must.






jeudi 8 novembre 2012

Un tour du côté des Grands Lacs (3) : Chicago




Chicago, la ville d'Obama, est une très très grande ville, la troisième des Etats-Unis, au sein d'une aire urbaine de... 10 millions d'habitants. Rien que ça. C'est donc la vraie grande capitale des Grands Lacs. A ce titre, elle est toute entière tournée vers le lac Michigan, dont les rives et les rivières qui s'y jettent organisent la géographie urbaine de cet immense ensemble.

 Forcément, les métropoles de cette taille recèlent une somme considérable de ressources architecturales, urbaines, humaines, culturelles. Et pourtant, était-ce la chaleur écrasante - 38° C en pleine journée - ou autre chose, le sentiment est d'être passé à côté de cette ville, dont l'ambiance n'a rien à voir avec celle de New York. 

L'impression générale est plutôt d'être le bienvenu à New York, ville où l'on vient se détendre et où chacun fait assaut pour accueillir l'étranger du mieux possible - tradition d'immigration oblige. Rien de cela à Chicago, ville où l'on vient pour travailler - ou essayer - et où l'étranger est plutôt gêneur qu'autre chose. C'est dit. Venant de la très avenante et plutôt "cool" Toronto, le contraste était saisissant, car à Chicago, à ce qu'il semble, le conflit, la violence est toujours à fleur de peau, même dans les gestes les plus ordinaires. Et l'arrogance et le défi.

Alors, un fois les sites incontournables parcourus, la chaleur aidant, refuge fut recherché au Grand Jardin botanique de la Ville. Ou plutôt au jardin botanique de Glencoe, 30 km au nord du Centre Ville, quartier où la moindre demeure a la taille d'un château européen. Jardin très intéressant, du fait qu'une grande partie est un véritable jardin américain, et ne reproduit donc pas les jardins européens ou asiatiques. Le jardin américain reconstitue la vaste prairie naturelle de l'Amérique du Nord en ne présentant que des espèces végétales indigènes. Concept intéressant et étonnant pour un européen, peu habitué à ces hectares de fleurs semi-sauvages de toutes sortes, composant un paysage inconnu chez nous.

Enfin, l'on verra dans la dernière photo que malgré l'immense conurbation  la nature est toujours prête à se rappeler à l'homme !





samedi 15 septembre 2012

Les couleurs d'Andy



Capitale américaine de l'acier et du verre, Cité capitaliste en diable, Pittsburgh a vu naître Andrew Warhola, devenu Andy Warhol, issu d'une famille ouvrière ruthène venue d'un territoire se situant actuellement en Slovaquie... Ouf, quel raccourci de l'histoire du début du XX° siècle !

Le monde entier voulait Andy Warhol, mais ses racines étaient pour lui essentielles. Sa ville natale est donc tout naturellement le siège de la plus grande collection de ses oeuvres, dont la visite permet très vite et très largement de s'éloigner des clichés habituels sur l'artiste, à l'image un peu dilettante, futile, voire dérisoire.

Andy Warhol n'a pas que peint des Maryline, Liz Taylor, Jackie Kennedy ou des boites de conserve. Il fut aussi éditeur, journaliste, vidéaste expérimental, auteur de magazines télévisés et de reportages, grand photographe de célébrités... Ses portraits de stars sont nombreux et talentueux, bien avant qu'il ne les duplique en grands formats bigarrés.  

Les amateurs d'histoire immédiate pourront aussi explorer ses Time capsules, dans lesquels il capturait les objets du quotidien pour les livrer au souvenir futur.

Il fut aussi mystique chrétien et victime d'une grave tentative d'assassinat, qui n'a pas manqué de lui inspirer de grandes variations sur l'image des armes ou des têtes de mort, assurément moins connues que ses célébrités sérigraphiées.




Mais il fut d'abord un immense coloriste, sans doute un des plus grands de l'histoire esthétique.

Alors, regardons ses couleurs, et si possible en version originale. Car les affichages informatiques forcément les distordent en leur faisant perdre les précieuses nuances dont la recherche était à l'évidence une partie si importante de son travail...

Toutes les oeuvres pauvrement reproduites dans ce message se trouvent à Pittsburgh, sauf le Mao, qui est à Chicago.

Enfin, les amis du Grand Est retiendront qu'une grande Marylin et une Campbell Soup, à ne pas manquer, sont visibles à Epinal (Musée départemental d'Art ancien et contemporain). Qui l'eut cru ?