vendredi 27 novembre 2009
Restes de Bruxelles
samedi 17 octobre 2009
Shopping à la Magritte...
vendredi 25 septembre 2009
Ordinateurs à modeler
mercredi 9 septembre 2009
Rubiks Road
mercredi 27 mai 2009
Les aveyronais sont des marrants
Tous les détails ici sur le site du groupe musical qui a produit cette bien rurale bluette autodérisoire et salutaire !
dimanche 19 avril 2009
Un image inversée du pouvoir
Voici la réponse en image...
... elles visitaient donc la cathédrale en compagnie des ambassadeurs du Tout Puissant sur terre.
Cherchez l'erreur : le monsieur à cravate en quatrième position à partir de la gauche est Monsieur Joachim Sauer, universitaire allemand de renom et grand chimiste de son état. Mais que fait donc Monsieur Sauer sur cette photo ?
Et oui, il est aussi accessoirement le deuxième époux d'Angela Kasner, qui épousa en premières noces Monsieur Ulrich Merkel dont elle garda le nom de famille après son divorce.
Ce qui n'empêcha pas notre Président - heureusement absent de la photo, compte tenu de la taille des sujets photographiés - d'appeler Joachim Sauer "Monsieur Merkel" lors d'une manifestation tout ce qu'il y a de plus officiel :
Une semaine ordinaire dans le monde, somme toute...
samedi 28 février 2009
I voted for a black person
Et comme toujours dans ce type de circonstances, il se trouve assez d'humour, comme dans ce clip savoureux plutôt hilarant dont la traduction n'est pas vraiment utile.
dimanche 15 février 2009
Les Suisses ne sont pas des marrants...
le repère correspondant (fichier .kmz) en cliquant ici
jeudi 12 février 2009
Les Suisses sont aussi des marrants
Il s'agit de cartes éditées par une maison de La Chaux de Fond, en Suisse, sans aucun doute par une joyeuse bande dont j'avoue particulièrement gouter le style d'humour et qui se dénomme Plonck et replonck. Tout un programme.
Certaines illustrations évoquent très directement la veine réalisme magique, sur laquelle le blog s'était assez longuement attardé, d'autres parodient les cartes postales anciennes...
Je laisse le visiteur apprécier. Et pour ceux qui veulent tout voir, on trouvera sur ce site internet l'accès à tous les catalogues. Et en mémoire d'autres amis suisses marrants, voici le lien vers le message du blog qui présentait en 2007 l'inénarrable clip des pompiers de Genève, qui a fait une grande carrière depuis.
vendredi 30 janvier 2009
Cartes de voeux 2009 : année tristounette
Voici quelques échantillons. La grande crise, les incertitudes du lendemain auraient-elles dissuadé de se souhaiter de bonnes choses, avec des vraies paroles, même pour un exercice convenu ?
mardi 20 janvier 2009
Attention, changement d'ère !
J'ai entendu hier à la radio qu'Obama était "l'homme du gouffre". Difficile en effet dans l'histoire récente de trouver autant de lignes de rupture en présence en un seul individu : black à moitié africain, marié à une vraie afro-américaine, ayant éliminé au passage la candidate naturelle Hillary et arrivant dans une crise économique qui est en train de virer en crise de civilisation, et qui plus est à l'heure où les préocupations environnementales au sens large prennent le pas sur les autres considérations, y inclus aux Etats Unis.
Le grand
Et nous voici, l'air de rien, en présence d'une nouvelle ère, à laquelle il va falloir nous habituer jusque dans notre quotidien le plus trivial et à notre corps défendant la plupart du temps.
Nouvelle ère dans les rapports économiques, sociaux et humains, passablement imprévisible, probablement erratique, au sein de laquelle les forces réactionnaires se mêlent étroitement aux forces progressistes, comme dans tous les tourbillons. Nous y voilà.
Et la question s'impose alors : à quoi s'accrocher pour ne pas être submergé ?
dimanche 4 janvier 2009
Une carte bien de chez nous
La moisson faite cette fois-ci n'est pas mince. Le blog y reviendra forcément, mais retenons pour cette fois cette carte fort symptomatique intitulée "Le Monde vu de Paris". Hilarante.
J'aime beaucoup la représentation du couloir rhodanien, et toutes les méchancetés dont sont affublés les autres pays : le Portugal comme pays des femmes de ménage, l'Italie comme zone "où il faut fermer la voiture", les places réservées au Québec, à la Nouvelle Calédonie, "Nos" arabes, "Notre" Afrique, et même "Notre" Princesse à l'endroit de Monaco. Bien vu tout cela.
La carte est issue d'un livre publié en 1989 par un auteur suédois Herman Lindquist et intitulé "Reportage de l'Empire du Milieu", ce dernier terme désignant la France, pointant ironiquement sa gloire ternie. La carte serait reprise d'une carte du défunt magazine des années 70 puis 80, Actuel, mais comment vérifier facilement ?
Une analyse plus longue en est faite sur ce blog d'un enseignant d'histoire-géographie. Bravo pour avoir déniché aussi ce bon filon géographique et l'avoir exploité. Le genre de blog que j'aurais aimé consulter quand j'étais au lycée...
PS qui n'a rien à voir avec le sujet du message : Le même enseignant publie aussi cet autre blog remarquable. Je me demande souvent si l'éducation nationale et ses représentants ont bien pris conscience de la révolution "culturelle" que représente l'internet pour l'acte d'apprentissage, alors que pratiquement rien n'a changé dans l'organisation scolaire depuis 20 ans. Ces deux blogs montrent à quel point l'institution est (collectivement) en retard sur ceux qui l'animent (individuellement) au quotidien. Combien de temps cela va-t-il ou cela peut-il durer ? Autant de temps qu'entre la monarchie absolue et la Révolution ?
mardi 25 novembre 2008
Europe de la culture : Crack, Boum, Hue !
Mais voici ce qui était visible le jour même de son lancement, le 20 novembre.
mardi 21 octobre 2008
Divertissement post-moderne
samedi 4 octobre 2008
Pretty Alaskan Beauty
Nous sommes encore une fois dans l'affichage d'une apparence censée capter telle ou telle fraction de l'électorat US - on voit assez bien lesquelles. Cela peut tout à fait réussir. Comment expliquer autrement que Georges W Bush fût élu, et deux fois ? Je souhaite donc bien du plaisir et beaucoup de patience aux tout puissants conseillers de la Maison blanche pour la rendre présentable en cas d'élection d'un Président de 72 ans.
Apparence pour apparence, on peut faire confiance à l'immense culture cinématographique des américains - dit sans aucune ironie, j'ai pu personnellement à plusieurs reprise faire l'expérience de la réalité de cette culture - pour apprécier ce petit bijou filmique, qui propose un clin d'oeil par seconde à peu près. On peut le trouver parmi des milliers d'autres choses inégales, mais certaines vraiment réussies, sur le site CollegeHumor.
Pas besoin de sous-titres : on aura vite compris le ressort du clip. Il s'appuie sur une déclaration récente de Matt Damon - ardent partisan démocrate - indiquant à quel point la "success story" à la Disney proposé par la "hockey mom" d'Alaska le terrifiait...
En prime, du même site, une reconstitution des bureaux de travail des deux vice-présidents potentiels juste avant leur débat d'avant hier. Je vous laisse deviner lequel est lequel.
mardi 30 septembre 2008
Pêcheur de perles musicales (12) : Teddy Bears Picnic
D'abord, un peu de fantaisie est permis pour ce douzième air.
Ensuite Teddy Bears' Picnic est un immense classique de la chanson pour enfant anglo-saxonne, enregistré dans les années 20 : qui dit mieux ? La chanson est parfaitement inconnue en France et je n'en connais aucune traduction ni adaptation française. Elle se rattache à tout un ensemble de traditions enfantines anglo-saxonnes : le "pique nique des ours en peluche" est bien connu des petits anglais, comme pratique ludique et festive proposée dans les familles ou les institutions éducatives pour les tous petits.
Teddy Bears' Picnic est l'exemple même du fossé qui sépare l'univers culturel francophone de l'univers culturel anglophone. Ce fossé m'avait frappé quand j'ai commencé à fréquenter de manière approfondie les univers anglo-saxons : tout un ensemble de références populaires, traditionnelles, socioculturelles, ne sont jamais passé dans notre monde, côté francophone.
Pour ma part, la chanson fut découverte par un des films fétiches qu'elle illustre sombrement : le très très déjanté film ZOO (A Zed and two Noughts, 1985) de Peter Greenaway.
Enfin, Teddy Bears picnic est adorable en tant que pièce musicale. Voici quelques versions, la plus authentique étant celle de Henry Hall.
The Teddy Bear's Picnic
If you go down to the woods today, You're sure of a big surprise
If you go down to the woods today, You'd better go in disguise.
For ev'ry bear that ever there was, Will gather there for certain, because
Today's the day the Teddy Bears have their picnic.
Ev'ry Teddy Bear who's been good, Is sure of a treat today.
There's lots of marvellous things to eat, And wonderful games to play
Beneath the trees where nobody sees, They'll hide and seek as long as they please
'Cause that's the way the Teddy Bears have their picnic
If you go down to the woods today, You'd better not go alone
It's lovely down in the woods today, But safer to stay at home.
For ev'ry bear that ever there was, Will gather there for certain, because
Today's the day the Teddy Bears have their picnic.
Picnic time for Teddy Bears, The little Teddy Bears are having a lovely time today
Watch them, catch them unawares, And see them picnic on their holiday.
See them gaily gad about, They love to play and shout;
They never have any cares;
At six o'clock their Mummies and Daddies, Will take them home to bed,
Because they're tired little Teddy Bears.
dimanche 3 août 2008
Le Choc des générations
Comme à l'habitude dans ce type de cartoon, on notera la finesse des détails : les chaussures impeccablement cirées du jeune Mac Cain, l'élégance d'Obama... Encore une fois, merci John, merci Nancy, de ces morceaux d'anthologie politique.
jeudi 24 juillet 2008
vendredi 20 juin 2008
Jeux olympiques : attention aux Grecs qui manifestent !
John et Nancy m'envoient cet article du New York Times du 12 avril dernier à propos des jeux olympiques. Il mérite une traduction, que voici.
Attention aux Grecs quand ils manifestent !
Tony Perrottet
New York Times
12 avril 2008
S'agissant de protestations à propos des jeux olympiques, les manifestants de Londres, Paris ou San Francisco sont plutôt un peu fleur bleue si on les compare aux anciens grecs. A l'époque classique en effet, les protestataires savaient vraiment comment désorganiser une cérémonie olympique.
En 364 avant J.C., des soldats ont envahi le stade d'Olympie et une belle bagarre eut lieu. Il s'est agi de la collision la plus dramatique de l'histoire entre la politique et le sport. L'organisation des jeux, selon Xénophon, avait été enlevée des Elians, ceux qui habituellement invitaient, et remise aux Pisans, une peuplade voisine – et les Elians n'étaient pas contents. Ils ont décidé d'envahir la fête pendant son point d'orgue, quand des milliers de spectateurs venus de toute la Grèce assistaient joyeusement à une compétition de lutte.
Les Pisans et leurs alliés les Arcadiens firent retraite dans le sanctuaire sacré d'Olympie, disposant leurs archers sur son toit, mais les Elians prirent l'avantage et des combats au corps à corps s'ensuivirent dans l'enceinte sacrée dédiée à Zeus elle-même.
Les amateurs de sport n'en ont pas été émus. Selon Diodore, la foule « portant encore ses habits de fête et des guirlandes de fleurs dans les cheveux » ont observèrent les combats de leur place, « en applaudissant impartialement les performances de chaque côté »
Cette violente manifestation eut des suites notables. Les Elians ont été contraints de se retirer, mais les jeux suivants se sont déroulés à nouveau sous leur contrôle.
Aujourd'hui, nous admirons l'ancien idéal olympique, placé au dessus des rivalités. Les grecs avaient institué en effet une « trêve sacrée » pour permettre aux athlètes et aux spectateurs de se déplacer pour les jeux, ce qui était quelque chose, dans un pays constamment agité par les guerres intestines. Cela dit, ils ne respectaient pas toujours cet idéal.
Il y eut des embargos et boycottages. Les Spartiates ont été interdits de jeux olympiques en 420 avant JC, pendant la guerre du Péloponnèse (un spartiate qui s'était clandestinement invité aux jeux fut fouetté pour cela). Vingt ans après, Sparte a créé à nouveau d'autres troubles en organisant une campagne guerrière en pleine trêve sacrée. Elle en fut taxée d'une « mine » par soldat impliqué dans la campagne, l'équivalent aujourd'hui peut-être de 5 millions de dollars. Et en 380 avant JC, les athéniens boycottèrent les jeux quand un de leur athlètes fut scandaleusement convaincu de corruption – ce qui n'est vraiment pas la cause la plus noble.
Même durant des temps plus pacifiques, la politique était toujours là, avec des orateurs qui haranguaient les immenses foules pour l'occasion. En 388 avant JC, un orateur du nom de Lysias parla contre le tyran Denys de Syracuse, arrivé sur place avec un équipage plutôt tapageur, ce qui provoqua la mise à sac du luxueux campement royal par les amateurs de sport déchaînés.
Cependant, ces mouvements de protestation étaient des exceptions à la règle. Aujourd'hui, nous sommes toujours en admiration pour les anciens jeux qui se sont tenus régulièrement tous les quatre ans pendant plus de dix siècles. Par comparaison, nos jeux olympiques modernes ont été annulés trois fois au cours de leur courte histoire pour cause de guerre : en 1916, 1940 et 1944.
Qu'est-ce qui pose problème de nos jours ? Peut-être déjà cette idée moderne de localiser les jeux dans un pays différent à chaque fois. Dans l'antiquité, ils se tenaient toujours au même endroit : en ce lieu sacré qu'était Olympie, dans un coin reculé du Péloponnèse – et ils étaient organisés toujours par les mêmes hôtes, à l'exception du pépin notable de l'année 364 avant JC. Ce système avait un avantage remarquable : les Elians étaient une peuplade sans importance politique et ils se tenaient la plupart du temps à l'écart des grands conflits qui divisaient la Grèce à l'époque.
Peut-être pourrions nous court-circuiter les sempiternelles protestations concernant nos jeux olympiques en leur choisissant un lieu d'accueil permanent, chez une nation que personne ne pourrait sérieusement contester comme le Liechtenstein, la Nouvelle Zélande ou l'Etat indépendant des Samoa. Avec un hôte permanent identique, les cérémonies d'ouverture des jeux ne pourraient plus être utilisées comme démonstration de fierté nationaliste.
Une fois l'hôte permanent sélectionné, il s'agirait de n'en jamais choisir un autre pour éviter ce qui s'est passé avec les Elians. Le spectacle des jeux pris d'assaut par des Liechtensteinois enragés serait trop difficile à supporter.
Tony Perrottet est l'auteur de « Les jeux olympiques dévoilés » et prochainement de « Napoléon en privé »