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mercredi 19 décembre 2007

Escher (1) : les univers impossibles


Même sans avoir mémorisé son nom, bien souvent oublié, tout le monde a croisé un jour les univers d'Escher : mondes impossibles, objets improbables, éléments imbriqués les uns dans les autres se transformant progressivement... Il fait partie sans aucun doute des artistes les plus reproduits dans le monde. Ses œuvres sont en quasi totalité très facilement accessibles sur l'internet ici ou là , ce qui est curieux pour un artiste à la famille duquel il faut encore verser des droits. Alors profitons-en !


Néerlandais de nationalité et de naissance, Escher a laissé de multiples traces dans son pays natal : pendant deux années, à la Haye, j'ai eu plaisir tous les matins à passer devant une façade de lycée qu'il avait animé, et de régulièrement contempler la grande frise qui orne l'intérieur du bureau de poste de la Ville.


Contemporain de l'émergence de la science fiction moderne, Escher en est comme l'exacte traduction picturale : un mélange d'authentiques connaissances scientifiques et de scénarios improbables mais vraisemblables. Ce n'est pas pour rien qu'il fut digne membre du collège de Pataphysique. Il faudra y revenir.

Voici pour l'heure ses œuvres les plus connues sur le thème des mondes impossibles : on reprendra certaines autres, dans d'autres genres, plus tard.

Enfin, pour les amateurs - je sais qu'il y en a - est ajoutée la transposition en legos de ces tableaux : mais comment diable ont-ils fait ?





samedi 15 décembre 2007

Musiques du Sud - Tome 6 - Les musiques juives - כליזמרים


On pourrait contester le fait de ranger les musiques juives sous le chapitre des musiques du sud. En effet, un de ses courants principaux, le Klezmer, est d'origine Ashkénaze et utilise le Yiddish comme langue de référence.

De plus, il ne pourra être question ici des musiques séfarades ou juives marocaines, faute de place. Elles mériteront un article à elles seules.

Pourtant, l'étude de la tradition millénaire juive montre que ces musiques klezmer à clarinette si caractéristiques ont bien trouvé leur origine au moyen orient et dans le sud des Balkans avant d'être transportées en Europe centrale.


Ces musiques se dansent également. Cette danse revêt aussi bien un caractère culturel et social que religieux : signe d'alliance de la communauté autour de ses rites et de ses mythes, signe de la perpétuation de la tradition au delà des générations, de communion avec Dieu, notamment dans la tradition hassidique.

A ce titre, la fameuse séquence de la danse de Rabbi Jacob, tournée à l'angle de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand Duval dans le film de Gérard Oury (de son vrai nom Max-Gérard Houry Tannenbaum) en 1973 n'est pas devenue culte par hasard. On la trouvera en de très nombreux exemplaires sur tous les sites internet proposant des vidéos en ligne. Cette danse a fait mondialement connaître le groupe Adama, un des plus connu en matière de danse et musique juives, dont j'ai écouté en boucle les albums dans un autre temps.



Les extraits musicaux proposés sont caractéristiques des mélodies du folklore juif et illustrent la tradition klezmer.

Neufs morceaux sont proposés.
Pour y accéder, utiliser le bouton de droite sur le lecteur


Quant aux vidéos, elles proposent deux parodies de la danse de Rabbi Jacob, une excellemment bien faite par Valérie Lemercier, présentée à la cérémonie des Césars en 2007 et une très curieuse, proposée par les Franciscains de Toulouse, mais ne me demandez surtout pas à quelle occasion !

En prime, un extrait du Grand Pardon, film d'Alexandre Arcady de 1982, où le côté méditerranéen de la danse présentée est exalté.






dimanche 9 décembre 2007

Belles et Lumières

Large tour à la fête des Lumières de Lyon ce samedi 8 décembre. C'était la deuxième fois pour moi et il me semble que cette année, en dehors de quelques installations spectaculaires, les animations de façades - ce que je préfère de beaucoup, Lyon compte tant de beaux édifices - étaient moins nombreuses et de moindre qualité, à l'exception toutefois de la magnifique Gare Saint Paul. Le reportage photo complet (pas facile !) est sur le site internet.