Blog perso pour se faire plaisir et communiquer avec les amis qui sont loin, et tous les autres : visites, impressions, découvertes...
Les humeurs quotidiennes ont été reléguées sur Facebook. J'ai dû désactiver les commentaires à cause des spams, désolé.


mardi 21 juin 2011

Belles visites : Chaalis et Ermenonville



Tout près de Chantilly et de Senlis, l'Abbaye de Chaalis et le parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville sont de beaux lieux gorgés d'histoire que l'amateur de belles choses et de promenades romantiques ne manqueront pas. Malheureusement, l'interdiction de photographier dans le logis de l'Abbaye ne permet pas ici de rendre compte de l'immense collection de meubles, d'objets de décoration et d'objets précieux amassés par le couple Jacquemard-André. Leur immense fortune leur a permis, pendant des années, d'acheter en moyenne deux objets précieux ou historiques par jour, avec une prédilection pour l'art italien. Chaalis fut acheté par eux, puis transformé en annexe de leur hôtel particulier du boulevard Haussman. Le corps de logis de l'Abbaye fut aménagé comme un gigantesque appartement, sur deux niveaux. Curieusement, la profusion des objets ne donne pas une impression d'accumulation ni de désordre. Nélie André, peintre de son état, avait l'oeil et savait parfaitement disposer les objets relativement les uns aux autres pour inspirer au visiteur un sentiment d'harmonie, d'accord, de confort. Les autres éléments du site, dont une roseraie de premier ordre,valorisent encore magnifiquement la promenade.



Quant au Parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville, qu'on ne s'attende pas à y trouver parterres impeccables et broderie végétale. Il est comme le grand Jean-Jacques qui le fréquentait beaucoup dans ses dernières années : naturel, authentique, et comme on pourrait oser dire "dans son jus". Et les jardiniers, manifestement, s'ingénient à y effacer toute trace de leur interaction avec la nature. Résultat étonnant, en pleine Ile de France, si raffinée habituellement, un espace vert comme livré à lui même, sauvageon, revêche, indompté. Loin, très loin de la tradition des Parcs à la Française... Manifestement hanté par un grand esprit plutôt frondeur.

samedi 18 juin 2011

Tapisseries très royales







Belle visite à la galerie des Gobelins pour cette exposition de tapisseries royales inspirées des grands maîtres italiens de la Renaissance.

Ces tapisseries sont celles du grand Roi, Louis XIV. Inutile donc de gloser sur leur éclat, leur magnificence, leur composition : tout y est excellent. Le plus grand Roi du Monde, comme on dit dans les opéras du temps, savait s'entourer et dépenser l'argent du Royaume avec goût. Imagine-t-on la catastrophe culturelle et patrimoniale que la France aurait connue si ce Louis là n'avait eu aucun goût ni sens esthétique, pour le même prix ?





Alors regardons de plus près quelques cartels. Tiens, pour certaines tapisseries, on note qu'elles ont appartenu à Nicolas Fouquet, et que leur première localisation fut Vaux-le-Vicomte, et qu'elles furent acquises par Louis XIV en 1661. 

Qu'en termes galants ces choses là sont dites ! Evidemment, sur un cartel, la place fait défaut : on ne peut pas y écrire que Nicolas Fouquet, surintendant des finances du Royaume, quinze jours après une fête somptueuse dans son Château tout neuf de Vaux-le-Vicomte à laquelle il avait convié le jeune Louis - c'était le 17 août 1661, jour des 23 ans du Roi - pour lui en mettre plein la vue, s'est retrouvé au cachot  pour le restant de ses jours et que Louis, pour faire bonne mesure, fit piller la demeure, considérant que tout cela, au final, lui revenait de plein droit. 

Mais les deux hommes avaient manifestement le même goût, puisque tous les hommes d'exception qui avaient contribué à la construction et à l'aménagement de Vaux le Vicomte furent réembauchés pour Versailles.


Voilà pour l'acquisition. Et que l'histoire de la monarchie est donc importante pour comprendre certaines moeurs de notre bonne République de France.




mercredi 15 juin 2011

Oiseaux



John and Fish, frère et soeur, photographes coréens, ne font qu'une seule chose, mais ils le font remarquablement : photographier les oiseaux de leur pays. Ils révèlent au passage la remarquable diversité de l'avifaune  de ce coin d'Asie.

Voici un échantillon de leur production, qu'on pourra consulter plus avant sur leur site internet. Attention aux yeux !