mercredi 21 octobre 2009
Et pourquoi pas la Pologne ?
samedi 17 octobre 2009
Shopping à la Magritte...
mardi 6 octobre 2009
Magritte, enfin
vendredi 25 septembre 2009
Ordinateurs à modeler
samedi 19 septembre 2009
Les femmes qui peignent sont-elles dangereuses (3) : Séraphine de Senlis
Un film récent vient de ressusciter Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, femme de ménage et peintre. Avant ce film, une fiction de France Culture diffusée en décembre 2007 avait permis de découvrir cette personnalité hors norme, qui fait exploser à elle toute seule toutes les idées préconçues sur la nature de la création artistique.
Est-ce un hasard que cette émergence d'un personnage féminin longtemps oublié ? Et si l'apparition de Séraphine au grand jour était le symptôme d'une société qui révise enfin, fût-ce de manière souterraine, ses fondamentaux quant à la place qu'elle fait à chacun des deux sexes ?
On trouve des oeuvres de Séraphine Louis au Musée Maillol à Paris ainsi qu'au Musée d'art et d'archéologie de Senlis (en rénovation jusqu'au printemps 2010)
samedi 12 septembre 2009
Vous reprendrez bien un peu de baroque ?
mercredi 9 septembre 2009
Rubiks Road
jeudi 3 septembre 2009
Cycle utopies réelles (5) : la république des enfants de Benposta
émanation directe de la République des enfants de Benposta
(Afffiches disponibles parmi beaucoup d'autres
sur le site du centre de documentation et d'archives du cirque, Circusnet)
Les utopies éducatives bien réelles furent nombreuses : des missions jésuites du Paraguay au temps de la colonisation espagnole en Amérique du Sud - le blog en parlera bientôt - à toutes les expériences pédagogiques en vase clos et de tout poil du XX° siècle : Ecoles et lycées expérimentaux organisés selon les principes des pédagogues dits autogestionnaires, Libres enfants de Summerhill, Républiques des jeunes, Copainville...
On n'en parle plus beaucoup. Si les idées qui les sous-tendent sont toujours bien vivantes, elles ont eu du mal a pénétrer des sociétés basées sur de tout autres fondements. La plupart des expérimentations sont mortes ont été dénaturées sans jamais avoir été transposées à grande échelle. Il y a sans doute de bien claires raisons à cela.
C'est pourquoi la série proposée cette été sur France info par Emmanuel Davidenkoff est digne d'être remarquée, parce que fort rare, à une époque où l'on confond en permanence éduquer et instruire, et où on fait semblant de considérer qu'enseigner est d'abord un acte technique consistant à déposer dans les esprits une collection d'objets comme sur une table rase...
Triste époque qui ignore à ce point les ressorts fondamentaux des apprentissages sociaux et des interactions humaines.
La chronique du 8 août est spécialement intéressante et elle est reproduite ci-dessous. Il s'y agit de la république des enfants de Benposta en Galice, fondée en 1956 par un prêtre, Padre Silva, et qui mena l'utopie très loin. La République de Benposta n'a pas survécu à son fondateur, mais on trouve encore en Colombie un "Benposta" pour les enfants des rues.
On a envie d'opposer ces utopies généreuses, optimistes, confiantes, à une vision bien plus noire de la nature enfantine. Par exemple celle exprimée dans le célébrissime roman Lord of the flies/Sa Majesté des mouches, qui dépeint une collectivité d'enfants livrée à elle même et qui finit dans l'intolérance et la mort. Rappelons au passage que Sa Majesté des mouches se traduit par Belzebuth en hébreu. Marrant, non ?
Et si la nature enfantine n'était décidément pas si spontanément radieuse ? Et si elle tendait toujours d'abord à écraser l'autre, le maltraiter, le dominer ?
Alors le rôle de l'éducateur n'en est que plus important et l'éducation, loin d'être un acte technicien, devient l'école même de l'humanité et du droit humain, qui, loin d'être innés, devraient donc être considérés comme de très fragiles conquêtes toujours susceptibles d'être anéanties quand les circonstances s'y prêtent. Il s'agit par conséquent de les transmettre par un acte d'engagement qui ne se résume pas à un système de pratiques professionnelles, si parfaites soient-elles. C'est sans doute ce que nous révèlent ces utopies éducatives, pour maladroites et désuètes qu'elles puissent maintenant apparaitre.
Benposta
vendredi 28 août 2009
"Je crois entendre encore..." : en veux-tu ? En voilà !
Le message du 28 mars 2008, qui inaugurait le cycle Perles musicales, présentait timidement quatre versions parmi les meilleures (mais sans celle de Nicolai Geddai, trouvée depuis, et qui arrive nettement en tête).
Et puis, à la faveur de quelques recherches sur l'internet, et puisqu'il y avait de l'intérêt, le message du 14 avril 2008 proposait rien moins que 11 versions audios supplémentaires, et 7 versions "fantaisie" par dessus le marché.
Entre temps, quelques internautes s'étant manifesté pour signaler tel ou tel contenu, le blog vous offre ce jour rien moins que 17 versions supplémentaires. Donc 4 + 11 + 7 + 17 = 39 versions disponibles déjà. Merci qui ?
Et encore en ai-je encore quelques unes sous le coude, mais non identifiées et donc non communicables.
Pas question de tout mettre à disposition dans ce message. Alors on pourra télécharger le pack complet zippé ici. Il pèse plus de 100 Mo quand même et contient 17 fichiers flv qui peuvent être lus soit avec le FLV player, dédié à ce format, soit avec le VLC Player, petit programme magique multiformat qui lit tout !
Et puis, pour avoir l'air dans la tête, le visiteur pourra écouter ci-dessous la version du grand ténor espagnol Alfredo Kraus que j'aime bien aussi, techniquement impeccable en tout cas.
Les versions :
Antonio Figueroa
Dimitri Trunov
Guiseppe di Stefano
Hector Sandoval
Javier Camarena
Jussi Björling
Leonid Sobinov
Levent Kaya
Martial Andrieu
Paul Groves
Sergio Blazquez
Stephane Garcia
Tenghiz Zaalishvili
Ugo Farell
Vadim Korshunov
Attention ! Avis aux oreilles sensibles : parmi ces 17 versions, certaines déchirent vraiment, ...mais surtout les tympans. Et pour les curieux polyglottes, une belle version en russe est en prime - par le ténor géorgien Tenghiz Zaalishvili.
samedi 22 août 2009
Chantilly, l'anti-Versailles ou vive Le Nôtre !
Chantilly est également géographiquement opposé à Versailles par rapport à Paris : la ligne de 50 km à vol d'oiseau qui sépare les deux châteaux tangente Paris.
On reconnait dans le grand canal de Chantilly - 2,5 km de long, 60 m de large dans ses parties les plus étroites - une trace de fonction défensive, puisqu'il entoure le domaine de toutes parts ; alors que celui de Versailles - 1,7 km dans sa plus grande longueur pour la même largeur - situé au beau milieu du parc dans l'axe du château, a une fonction purement esthétique et ludique.
Mais c'est surtout le traitement des espaces naturels qui environnent les deux châteaux qui est tout à fait différent, et donnent des parcs d'une physionomie tout à fait divergente.
A Versailles, la végétation, arbres y compris, est mise en coupe réglée : la libre forêt a été éloignée des lieux de promenade et de vie, rien ne dépasse des allées et partout des bosquets aménagés d'un grand raffinement permettent de s'abriter pour tel ou tel dessein. La nature est totalement domestiquée, maitrisée, rectifiée.
A Chantilly, il s'agit beaucoup plus d'organiser la cohabitation des hommes et des végétaux. En dehors des parterres à la française assez réduits (et en cours de réfection, donc sans aucun fleurissement pour l'heure) parce qu'envahis par les énormes et nombreux plans d'eau, la végétation se développe magnifiquement : les arbres en prennent à leur aise au milieu de tant d'espace, atteignant des tailles énormes surpassant même le château, ce dont il n'est pas question à Versailles, le château dominant tout et les arbres étant regroupés les uns contre les autres, limitant ainsi leur croissance.
Peut-être un peu à l'image de la populeuse Cour du Roi, dont l'institution à Versailles procédait de la volonté du souverain de regrouper la grande noblesse auprès de lui pour contenir ses ambitions et s'assurer de sa parfaite vassalité. Quand je vous disais dans un message précédent que le site de Versailles était un cours de science politique à ciel ouvert !.
A Chantilly en revanche, les individualités arborées disposent de tout l'espace dont elles ont besoin pour s'épanouir... quitte à faire de l'ombre à la maison du maître.
Et pourtant les deux parcs sont l'œuvre du grand Le Nôtre, dont on peut mesurer au passage la capacité d'adaptation aux désirs de ses illustres commanditaires.
Chantilly est un domaine de chasseur : la statuaire, l'organisation des lieux, la très courte distance entre la forêt et le château, tout l'indique. Le hameau - ce faux village disneylandesque qui servira de modèle à celui de Marie-Antoinette longtemps après sa construction à Chantilly - ressemble à une concession faite au besoin d'amusement des enfants de la famille. Sinon, on n'y trouve aucun autre lieu pour se poser et profiter. Le domaine est à l'évidence fait pour être traversé à cheval, vite, vers les grandes chasses des grandes forêts environnantes - qui existent encore : Ermenonville, Senlis, Compiègne, Villers-Cotterets... L'ancien régime aura au moins permis de préserver ces immenses poumons verts.
Bref, nous sommes à Chantilly dans le sérieux, l'anti-futile, l'utilitaire... L'immensité et la magnificence des écuries du domaine voisines confirment cette vocation équestre et cynégétique de ce domaine exceptionnel maintenant entretenu et rendu accessible à tous par la République.
Restent aussi de cette belle balade 7 bons kms parcourus sans fatigue aucune, compte tenu des perspectives offertes à la vue en permanence par ce beau et grand travail de jardinier XXXL. Vive Le Nôtre !
samedi 15 août 2009
Les femmes qui peignent sont-elle dangereuses ? (2) : Frida Kahlo
La vie de Frida Kahlo a été assez racontée pour qu'on ne s'y appesantisse pas : un vrai roman où l'on croise le Mexique en révolution permanente et "institutionnelle" aussi bien que Léon Trostky en personne juste avant son assassinat, sa majesté André Breton, mais aussi Picasso, Kandinsky, Tanguy, Duchamp... Ce qui s'appelle avoir de l'entregent.
Cependant, ce qu’elle écrit des surréalistes vaut le détour. Sa correspondance a été publiée, et même en livre de poche, mais nous empruntons cette citation littérale sur cet excellent blog littéraire (message du 27 avril 2009) :
...voici ce qu’elle écrit des surréalistes le seize février mil neuf cent trente-neuf à Nickolas Muray, l’un de ses amants (elle est à Paris où André Breton, qui a compris ce que vaut sa peinture, organise sa première exposition européenne) : Quand je suis arrivée, les tableaux étaient encore à la douane, parce que ce f. de p. de Breton n’avait pas pris la peine de les en sortir. Il n’a jamais reçu les photos que tu lui as envoyées il y a des lustres, ou du moins c’est ce qu‘il prétend ; la galerie n’était pas du tout prête pour l’exposition, d’ailleurs ça fait belle lurette que Breton n’a plus de galerie à lui. Bref, j’ai dû attendre pendant des jours et des jours comme une idiote, jusqu’à ce que je fasse connaissance de Marcel Duchamp (un peintre merveilleux), le seul qui ait les pieds sur terre parmi ce tas de fils de pute de surréalistes. Lui, il a tout de suite récupéré mes tableaux et essayé de trouver une galerie. Finalement, une galerie qui s’appelle « Pierre Colle » a accepté cette maudite exposition. Et voilà que maintenant Breton veut exposer à côté de mes tableaux, quatorze portraits du dix-neuvième siècle (mexicains), ainsi que trente-deux photos d’Alvarez Bravo et plein d’objets populaires qu’il a achetés sur les marchés du Mexique, un bric-à-brac de vieilleries, qu’est-ce que tu dis de ça ?
(…)
Bon, il y quelques jours, une fois que tout était plus ou moins réglé, comme je te l’ai expliqué, j’ai appris par Breton que l’associé de Pierre Colle, un vieux bâtard et fils de pute, avait vu mes tableaux et considéré qu’il ne pourrait en exposer que deux, parce que les autres sont trop « choquants » pour le public !! J’aurais voulu tuer ce gars et le bouffer ensuite, mais je suis tellement malade et fatiguée de toute cette affaire que j’ai décidé de tout envoyer au diable et de me tirer de ce foutu Paris avant de perdre la boule. Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits « intellectuels » de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préfèrerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’ « artistes » parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des « cafés », parlent sans discontinuer de la « culture », de « l’art », de la « révolution » et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.
Cela ne l'empêchera quand même pas d'être hébergée chez André Breton lors de son voyage à Paris en 1937, et de lui rendre la pareille à Mexico quand celui-ci ira y présenter des conférences un an plus tard.
Il semble qu'aucun tableau de Frida Kahlo ne se trouve en Europe de manière permanente : ceux-ci se distribuent entre le Musée Frida Kahlo, installé dans la Maison bleue de Mexico City où elle vécut et divers musées nord-américains : New-York (MoMA), San Francisco, Washington. On pourra aussi consulter ce beau site créé à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, en 2007.
vendredi 14 août 2009
21° 16 ' 04'' S - 165° 40' 02'' E
Sa mémoire est revenue aujourd'hui par hasard, comme c'est le cas, de temps en temps malgré le temps qui passe, car on n'oublie pas ces instants là, jamais même, je crois. Alors quelquefois, quand le temps et le moral sont vraiment trop gris (même si ce n'est pas le cas aujourd'hui, je rassure le visiteur) ce souvenir aide à vivre.
Il n'a pas du beaucoup changer cet ilot : il est toujours sur les cartes et les photos satellites - c'est bien lui, sur la photo plus haut - et bien répertorié dans tous les atlas consultables... Alors, savoir qu'il existe bel et bien, pour de vrai, un lieu comme cela, où l'on s'est déjà trouvé, pour mieux jouer avec l'idée de s'y retirer un jour, assurément, c'est important.
mardi 11 août 2009
Où sont les bombes (suite) ?
(pages 213 & 215, passages soulignés pour le blog)
Rebon, ça, on s'en doutait, vu la référence au message blog précédent sur le sujet. Ensuite, ça se corse :
Ces armes nucléaires ont provoqué une importante augmentation de la radioactivité terrestre (...) Depuis 1991, des milliers de tonnes d'uranium (probablement plus de 10 000) ont été disséminées, en partie dans l'atmosphère, à cause de l'utilisation, principalement par les Etats Unis d'Amérique, mais aussi par le Royaume Uni, la France et Israël, de bombes et de blindages à l'uranium appauvri ou non (...) dans diverses guerres (...) Lors de l'explosion d'une munition à l'uranium, celui-ci est porté à haute température et volatilisé en nanoparticules dont une partie se dépose localement (sol, eau, êtres vivants, bâtiments, objets, tout est contaminé, y compris les aliments) et le reste est emporté par les vents, un peu plus loin ou à l'autre bout du monde. La quantité de radioactivité ainsi répandue correspondrait à plus de quatre cent mille fois celle de la bombe d'Hiroshima, et plus de dix fois celle provoquée par l'ensemble des essais nucléaires atmosphériques.
Alors hésitons entre deux hypothèses :
- ou bien Monsieur Pruvost-Beaurain a pété un câble et son éditeur pareil pour débiter de telles horreurs (des explosions nucléaires clandestines dans notre beau pays jusqu'en 2002 ? une bombe à neutron qui explose en 2003 ? Une arme nucléaire qui explose accidentellement dans un incendie en 2006 ? Quid ?)
- ou bien nous vivons bel et bien dans un monde de cinglés fous furieux qui jouent sans vergogne avec les armes du diable. Au secours !
Alors, quelle hypothèse faut-il préférer ?
mercredi 5 août 2009
Les femmes qui peignent sont-elles dangereuses ? (1) : Georgia O'Keeffe
Évidemment la question est une pure provocation en forme de parodie d'un beau livre de Laure Adler qu'il faudra prochainement regarder d'un peu plus près.
A l'époque où Georgia O'Keeffe, que l'on vient de découvrir, peignait, la question a du traverser l'esprit d'un bon nombre de ses interlocuteurs. Femme de caractère, passionnée, elle laisse une œuvre colorée, fascinante, presque abstraite à force de simplifier le trait pour n'imposer au visiteur de ses tableaux que des formes épurées, une impression esthétique globale ne s'encombrant pas du réalisme des détails et pourtant très travaillée. Aux avant-postes de la modernité, qui, cinquante ans plus tard, adoptera ce goût et reproduira ces tableaux à des millions d'exemplaires, l'esthétique de Georgia O'Keeffe est l'illustration parfaite de ce paradoxe parfait : la simplicité, en art comme ailleurs, est terriblement difficile à atteindre...
Un musée entier lui est dédié à Santa Fé, dans ce Nouveau Mexique où elle avait fini par se retirer, absorbée qu'elle y fut par la beauté, l'immensité et le dépouillement de ses paysages naturels.
samedi 1 août 2009
Balade transalpine : les images
vendredi 24 juillet 2009
Pourquoi il faut visiter Versailles
Plutôt que de le laisser d'abord aux étrangers, une visite de Versailles devrait être imposée à chaque Français au titre de l'éducation civique : en effet, où peut-on mieux comprendre ce qu'est vraiment l'essence du pouvoir en France ?
Versailles est d'abord un lieu foncièrement laïque, où l'étendue, non la hauteur, fait la grandeur. La Chapelle royale, comme noyée dans le château, n'en occupe pas une position centrale, mais marginale. A Versailles, c'est la chambre du Roi qui est au centre du Château. C'est donc le pouvoir temporel, confondu avec la personne du monarque, qui est au centre, et nulle part ailleurs.
Versailles est ensuite un lieu artistique d'immense qualité : pas un tableau des intérieurs à décrocher, pas une statue du parc à déposer, tout est exceptionnel. Il figure à l'évidence cette si forte collusion française du pouvoir et des arts.
Versailles est enfin un lieu de prestige magnifique, où rien n'a été compté pour signifier la grandeur et où la démocratie du goût ne compte pour rien.
Nos monarques républicains se coulent à l'évidence dans ce lourd héritage, que les étrangers et notamment les autres européens, ont tant de mal à confronter, car il comporte aussi l'arbitraire, le fait du Prince, le mélange permanent des impératifs collectifs et des motivations personnelles, la décision solitaire... Autant d'éléments qui polluent au quotidien la vie politique française. Est-ce donc le vrai prix à payer pour pouvoir visiter Versailles, renoncer à vivre dans un pays vraiment démocratique ?
Pour voir le reportage : cliquer ici