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samedi 3 mars 2012

Bouclage de la sélection 2011






De "A" comme Ailles et Arcachon, à "W" et "Z" comme Washington DC et Zeebrugge, la sélection 2011 est bel et bien bouclée. Particulièrement dense et diverse, puisqu'elle mêle le nouveau et l'ancien Monde, les Métropoles comme les délaissés du territoire et le patrimoine humain de tous les siècles. Bon voyage !





dimanche 6 novembre 2011

Belle comme l'Art nouveau : la Villa Majorelle




Visite rêvée pour une journée du patrimoine bien remplie, à Nancy : la Villa Majorelle. Il y a peu, elle était encore  inaccessible et comme laissée en jachère. Comprenne qui pourra : ce joyau de l'art nouveau n'avait pas encore trouvé propriétaire à son niveau. D'ailleurs, elle ne fut inscrite puis classée Monument historique qu'en 1975 et 1996 respectivement. Aujourd'hui propriété de la Ville de Nancy, elle retrouve peu à peu son éclat initial. 

Cette magnifique demeure, localisée à l'époque à la limite urbaine de la ville, fut conçue comme maison d'artiste. Comme toutes les créations de l'Art nouveau, elle présente, jusque dans ses moindres détails, des motifs végétaux de toutes sortes et une architecture intérieure et extérieure toute en rondeurs, où rien, absolument rien, pas même un bouton de porte, n'est laissé au hasard. Cette maison est un rêve d'artiste.





lundi 31 octobre 2011

Visite écolo-kilométrique



Week-end bien rempli, dans une Capitale regorgeant, comme toujours, de richesses de tous siècles et de tous genres... et moyennant 46 km de vélo sur deux jours. Et qui aurait pensé qu'un jour ce fut possible, d'utiliser principalement le cycle pour s'y déplacer sans devoir y laisser sa peau ?

1. Les magasins généraux de Paris à Aubervilliers : des hectares et des hectares d'entrepôts à l'ancienne en cours de rénovation, réinvestis principalement par d'innombrables studios TV et des montagnes d'objets  d'import-export asiatique. La mondialisation est là : venez la rencontrer en personne. En plus : l'inévitable gigantesque centre commercial écolo-branché-flambant neuf à côté - accessible en navette fluviale à partir de Paris par le canal St Denis, s'il vous plait.

2. Le 104, dans le XIX° : un lieu nouveau, curieux, insolite, dédié à l'art et aux techniques d'expression sous toutes leurs formes, investi par la population du quartier de tout âge. Dans les anciens locaux des Pompes funèbres de Paris impeccablement rénovés. Les photos sont prises sur une installation étonnante de l'exposition In_perceptions







3. Et hop, un grand classique du comique musical, drolatique et de bonne composition, le Quatuor, au Théâtre de Paris. Très bel endroit au demeurant : un grand théâtre classique de  1 100 places tout en velours rouge, et tous les locaux annexes.


4. A l'automne, les arbres ayant opté pour leurs couleurs les plus flamboyantes, il ne fallait pas se priver de visiter les Jardins Albert Kahn, en attendant la mise en valeur de l'immense et unique patrimoine photographique du lieu, entreprise par le Conseil général des Hauts de Seine qui s'y est enfin intéressé.

5. Et enfin, pourquoi s'en priver, le retour par le domaine national de St Cloud...

Rien à jeter dans ce Week-End, et on en passe encore : Bois de Boulogne et Longchamp dans un bel après-midi d'automne, halte nautique départementale - construction écolo 100%, encore - au bord de la Seine, les péniches-appartements sur la rivière, les rives de l'Ile de la Jatte, les abords de la Manufacture de Sèvres (qu'on visitera un jour d'hiver), le nouvel espace vert urbain - écolo, encore et toujours - installé par les jardiniers de la Ville de Paris rue d'Aubervilliers en surplomb des voies de chemin de fer menant à la Gare de l'Est... Ouf. Avis aux amateurs.





mercredi 10 août 2011

réalité > fiction



Elles en auront fait couler de l'encre, ces pages ! Elles sont extraites du Manuscrit de Voinych, du nom du bibliophile qui a acheté ce manuscrit au début du XX° siècle.

Un drôle de personnage, une drôle d'histoire, dont on fera sûrement un film ou une série un jour, tant la réalité dépasse la fiction. Jugez plutôt : Voinych est polonais à l'origine, né en 1865 en terre russe maintenant biélorusse. Il est membre du Mouvement prolétaire polonais, filiale polonaise de la Première internationale des travailleurs. Il fallait le faire, à l'époque, puisqu'il est vite déporté en Sibérie à l'âge de 21 ans pour s'évader quatre ans plus tard vers Londres, puis émigrer enfin à New York en 1915.

Peu avant son départ définitif pour les Etats-Unis, devenu négociant en livres anciens, il achète aux Jésuites un lot de livres anciens à Frascati, près de Rome, dans une villa mythique et lourdement chargée d'histoire, la Villa Mondragone, dont George Sand écrit 50 ans plus tôt :  Imaginez-vous un château qui a trois cent soixante et quatorze fenêtres, un château compliqué comme ceux d'Ann Radcliffe, un monde d'énigmes à débrouiller, un enchaînement de surprises, un rêve de Piranèse.

Puis vient le clou de l'affaire : dans ce lot de livres anciens achetés aux Jésuites, on trouve un grand manuscrit illustré de 234 pages en vélin, dont les recherches récentes ont démontré avec certitude qu'il avait été écrit dans le premier tiers du XV° siècle.

Et c'est bien la seule certitude qu'on peut avoir sur cet ouvrage car tout le reste est un épais mystère sur lequel des générations de chercheurs se cassent les dents : le texte en est écrit dans un alphabet totalement inconnu, et dans une langue parfaitement indéchiffrable, mais cohérente du point de vue de la graphie, de la fréquence et de l'ordonnancement des caractères.

Quant aux illustrations, elles représentent dans la partie botanique de l'ouvrage des plantes parfaitement inconnues elles-aussi, même si elles ont un air de famille avec la flore terrestre. Et les parties qui semblent traiter de la cosmologie, de la biologie sont tout aussi obscures... Une partie anatomique représente des femmes au bain : mais pourquoi diable !?

Ce manuscrit est conservé à l'université de Yale, aux Etats-Unis, et on peut consulter les fac simile de ses pages ici et ici. Alors qui s'y colle ?




jeudi 28 juillet 2011

Mais qu'est-ce donc ?


Troublante à plus d'un titre, cette image... Qu'est-ce donc à votre avis ?  Réponse dans un prochain message.

mardi 21 juin 2011

Belles visites : Chaalis et Ermenonville



Tout près de Chantilly et de Senlis, l'Abbaye de Chaalis et le parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville sont de beaux lieux gorgés d'histoire que l'amateur de belles choses et de promenades romantiques ne manqueront pas. Malheureusement, l'interdiction de photographier dans le logis de l'Abbaye ne permet pas ici de rendre compte de l'immense collection de meubles, d'objets de décoration et d'objets précieux amassés par le couple Jacquemard-André. Leur immense fortune leur a permis, pendant des années, d'acheter en moyenne deux objets précieux ou historiques par jour, avec une prédilection pour l'art italien. Chaalis fut acheté par eux, puis transformé en annexe de leur hôtel particulier du boulevard Haussman. Le corps de logis de l'Abbaye fut aménagé comme un gigantesque appartement, sur deux niveaux. Curieusement, la profusion des objets ne donne pas une impression d'accumulation ni de désordre. Nélie André, peintre de son état, avait l'oeil et savait parfaitement disposer les objets relativement les uns aux autres pour inspirer au visiteur un sentiment d'harmonie, d'accord, de confort. Les autres éléments du site, dont une roseraie de premier ordre,valorisent encore magnifiquement la promenade.



Quant au Parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville, qu'on ne s'attende pas à y trouver parterres impeccables et broderie végétale. Il est comme le grand Jean-Jacques qui le fréquentait beaucoup dans ses dernières années : naturel, authentique, et comme on pourrait oser dire "dans son jus". Et les jardiniers, manifestement, s'ingénient à y effacer toute trace de leur interaction avec la nature. Résultat étonnant, en pleine Ile de France, si raffinée habituellement, un espace vert comme livré à lui même, sauvageon, revêche, indompté. Loin, très loin de la tradition des Parcs à la Française... Manifestement hanté par un grand esprit plutôt frondeur.

lundi 25 avril 2011

Printemps au bord de l'Armance


Que nour l'attendions, ce printemps, après cet hiver inhabituellement rude. Et bien on n'est pas déçu, il est bien là, depuis plusieurs semaines maintenant, cette fois-ci au bord de l'Armance, joli nom pour une jolie rivière, au coeur d'un vieux et solide terroir. De quoi vous remettre quelques idées en place.


samedi 9 avril 2011

Landart

Patrick Dougherty, artiste américain qui doit assez bien vivre, compte tenu des nombreuses installations portées à son crédit ces dernières années, se rattache à l'évidence au Landart. J'adore ce type de performance, qui marie deux contraires : d'une part le caractère brut des matériaux et de l'environnement de l'oeuvre, d'autre part la performance esthétique, souvent sophistiquée, qui donne corps à la réalisation, souvent ephémère.

Autre caractère du Landart : il s'offre à tous, de manière inattendue. En cela, le Landart est un art démocratique, accessible, communicable au plus grand nombre.

Les installations de Patrick Dougherty sont inspirées de son environnement agricole natal, en Caroline du Nord. J'aime particulièrement quand les éléments naturels prennent d'assaut les bâtiments, comme pour rappeler que la nature reprendra toujours, un jour, ses droits. Et également quand les vagues et rouleaux de jonc, dans la dernière image, s'appuient sur la haie de peuplier pour renvoyer au spectateur cette question essentielle : nature ou... culture ?












samedi 2 avril 2011

Printemps

C'est parti ! Au Japon comme ici, les cerisiers sont en fleurs.


mercredi 2 février 2011

Visite à Bagatelle




Comme nombre de belles propriétés d'Ile de France maintenant ouvertes au public, le parc de Bagatelle est un leg de la royauté. Ce leg-là est spécial : il est comme un emblême de la folie des grandeurs, jusqu'à en passer dans le langage courant, tant sa construction, ordonnée par le Comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X, fut dispensieuse. C'est qu'il voulait impressionner sa futile belle-soeur, Marie Antoinette. Ces deux là puisaient évidemment sans compter dans les caisses du Royaume. C'est donc bel et bien à la sueur de nos ancêtres que nous devons ce bel endroit, véritable coin de campagne surveillé de loin par les tours de la Défense. Alors, profitons-en bien, nous le leur devons !  


dimanche 30 janvier 2011

Les grandes serres du Jardin des plantes




Ce 15 août était marqué par un déluge ininterrompu de toute la journée. Heureux hasard, la visite des serres du jardin des plantes toutes rénovées était au programme : où est-on plus à l'abri que dans une serre ? Pour le reste, les amoureux des végétaux comprendront cet immense plaisir de profiter à si bon compte de quatre siècles d'expériences botaniques concentrées dans le lieu. Les autres apprécieront la luxuriance et le relatif calme du lieu.


samedi 29 janvier 2011

Instantanés




Le chemin fut un peu tortueux pour arriver à Martin Klimas : cinq de ses photographies illustrent le somptueux programme 2010-2011 de la salle Pleyel. Faut-il que nous vivions dans un pays immensément riche pour que soient éditées des choses comme ça : 152 pages de programme, avec encarts en carton partout, photographies en quadrichromie, présentant 24 séries d'abonnements pour une seule saison du 5 septembre au 11 juin. Rien que ça. Mais passons, ce n'est pas le sujet.

Les photos de Martin Klimas, photographe allemand de Düsseldorf tout juste quadragénaire, sont évidemment parfaites et parfaitement assourdissantes. Bon, on n'a pas trop envie de savoir comment exactement elles sont faites, car on devine aisément une violence extrême, instantanée, dévastatrice, que le photographie fige dans l'instant pour l'éternité. Le moment de l'irréparable.





Il y a quelque chose d'essentiel dans ces photos là, comme une réalité inversée avec elle-même, rassemblant sur une même surface Parménide et Héraclite, les frères ennemis présocratiques dont l'un soutenait la permanence  du Monde, l'autre son éternel mouvement au contraire.

Ne pas manquer le site de Martin Klimas par ailleurs, sur lequel le blog reviendra fatalement. Il propose d'autres séries de photos étonnantes, et il mène à quelques sites de galeries très étonnantes elles-aussi. Bon dimanche !

Et comme les tulipes sont pour moi indépassables, je me fais le plaisir d'ajouter deux de ses photos où elles sont mises en scènes, mais qui n'ont pas été reprises dans le catalogue de Pleyel.




dimanche 2 janvier 2011

Retour sur 2010 : visite à la La Motte-Tilly


La Motte-Tilly fait partie de ces propriétés que vous croisez pendant de nombreuses années au fil de vos itinéraires. Et, un beau jour, on a un peu plus de temps que d'habitude et on peut enfin s'y arrêter.

On n'y sera pas déçu : aux confins de la Champagne et de l'Ile de France, assez éloigné de Paris pour s'y sentir à la campagne, mais aussi assez proche pour revenir à la Capitale - ou à Versailles - en cas de problème.

Le Château a appartenu depuis sa construction, au milieu du XVIII° siècle, à la même famille de grands serviteurs de la royauté, dont le plus éminent fut contrôleur général des Finances de Louis XV, l'Abbé Joseph Marie Terray. Deux siècles plus tard, sa dernière héritière en fit don à l'Etat en 1974. 

Le Domaine est donc propriété de l'Etat, et il est géré à ce titre par la Caisse nationale des Monuments historiques. 

Belle continuité au travers des siècles, malgré la rupture révolutionnaire : la famille donna ensuite un Préfet à la France, en 1814.

La tempête de 1999 fit des ravages dans le domaine et il fallu replanter quantité d'arbres. Compte tenu de l'origine du nom du chateau, Tilly évoquant le tilleul, le site fut transformé en conservatoire de l'espèce : on y trouvera donc quantité de tilleuls de toutes variétés, qu'il sera intéressant de revenir visiter de temps à autre en juin, pour mesurer leur croissance et recevoir à plein nez le parfum de la fleur, intense et omniprésent dès l'entrée dans le domaine ce 20 juin 2010.

samedi 4 décembre 2010

Or lipide (suite)



Savez vous récolter les olives à la mode du Péloponnèse ? Et bien voila comment on fait.

Une belle expérience, qui ramène à l'essentiel : passer la journée au grand air à travailler physiquement en pleine végétation, vérifier en fin de journée le résultat concret de son travail pour s'en féliciter ou s'en désoler, se mettre au service des autres plus expérimentés et dont on peine à comprendre le langage et les codes en évitant de les gêner, autant que possible, s'inquiéter du temps qu'il va faire, anticiper sur la journée du lendemain... Et, au final, prime inouïe, déguster une huile tout fraîchement pressée, aux arômes complexes, fins et sans aucune amertume. Cadeau des Dieux.